Chapitre 21 : Inquiétude pesante.

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[Pdv Blaise]

Je ne sais pas si ce sont les rayons du soleil perçant à travers les rideaux ou les caresses de long de mon torse qui m'ont réveillé. Un long frisson transperce mon torse et ce sont maintenant des lèvres qui se posent au creux de mon cou. Tiens, il est d'humeur caline ce matin.J'ouvre les yeux et tombe sur son regard glacial qui pourtant me brûle entièrement.

-Tu as envie..?
-Quelle question Draco ! Bien sûr que j'en ai envie !

Il sourit et se glisse alors au-dessus de moi m'offrant un baiser rempli d'un désir  et d'une autre chose que je ne veux pas où n'ose pas imaginer. Bien vite le baiser devient plus sensuel.. et nos mains glissent sur nos corps. Un réveil comme-ça je le veux chaque matin. Quelque chose pique au fond de moi alors j'intensifie le baiser et il suit mon rythme. C'est différent de nos autres fois, de chaque côté cela cache un désir profond mais enfoui. C'est comme si nous essayons d'expédier quelque chose que nous ne devrions pas ressentir. Et cela me va, cela me va entièrement. Ses mains caressent mes hanches doucement avant d'écarter les jambes pour venir s'appuyer contre mon érection grandissante. Je gémis fortement et à ce même moment la porte s'ouvre. Dans un mouvement rapide je pousse draco à côté de moi et pose la couverture sur son corps nu et me tourne vers la personne qui rentre. Qu-Potter ?! Je vois son regard nous fixer et l'éclat vert brillant habituelle de tâche de sombre.

H : Je vois. Je vais vous laisser.

Il fait demi-tour et ferme la porte, plutôt brutalement malgré que je suis sûr qu'il ne voulait pas le montrer. Un gémissement de dépit de peint à côté de moi et je me tourne vers Draco qui a posé ses mains sur sa tête.

B : Hey..draco ?

Il ne me répond pas, je décide alors de défaire doucement ses mains et je tombe sur un visage que je ne pensais pas voir en ses conditions. De...la culpabilité ? Pourquoi ?

D : Il va me haïr ..
B : Depuis quand ça t'importe ?
D : Tu comprends pas..
B : Je comprends pas quoi ?
D : Laisse tomber.

Il se relève, s'habille prestement et sort pour aller je ne sais où. Mais ? Qu'est ce qui vient de se passer là ? Je me rallonge sur le lit et pose mes mains sur mon ventre grimaçant. Potter nous a surpris ! Ah ça coupe toute envie ça. Je soupire et pars me laver puis m'habiller et flâner dans la maison a la recherche de quelqu'un qui pourra m'apporter des réponses. Rapidement je tombe sur le rouquin en train de ..manger, tiens ça ne m'étonne pas. Je m'assieds donc à côté de lui en souriant face à son sourire éclatant.

R : Zabini !
B : Tu sais j'ai un prénom ?

Il hausse les épaules nonchalamment puis me tend une tartine. En vérité j'ai cru qu'il serait le plus difficile à convaincre de notre " gentillesse " et au début c'était le cas puis d'un moment à l'autre il nous a accepté. Il a parfois des doutes mais on dirait qu'il nous offre une chance. Chance que je suis heureux d'avoir et que je saisis bien volontier.

R : Tu as mangé ?
B : Nop ! Merci pour la tartine !

Je l'attrape et commence à la manger puis je la fixe, enfin je fixe plutôt le soleil brillant à travers ses cheveux. C'est une scène que je trouve plutôt ...magnifique. Je secoue la tête et me reprends avant de froncer les sourcils.

B : Ron ?
R : Oui ?
B : Tu réagirais comme si tu tombais sur deux personnes en train de presque couché ensemble ?

Il fronce les sourcils et me fixe. Bon d'accord il était peut être pas la bonne personne à qui en parler.

R : Je sais pas ? Pourquoi ?
-Laisse Ron ! Hermione t'appelle !

Il termine rapidement sa tartine avant de s'excuser et de s'échapper vers Hermione.Je me tourne vers la mini rouquine en fronçant les sourcils.

G : Hermione ne l'appelle pas, mais j'ai pas pu m'empêcher d'entendre vos conversations. C'est une mauvaise idée d'en parler avec lui.
B : Pourquoi ?
G : On parle de Ron la ?
B : Il est homophobe ?
G : Je ne sais pas trop en vérité. Tu as couché avec Draco et Harry est rentré ?

Je fixe autour de nous inquiet avant de lancer un sort de silence sous son air amusé et elle pose alors le ballon qu'elle tenait au sol et s'assied. C'est a ce moment là que je remarque sa tenue de sport noir et ses cheveux en bataille.

B : Tu joues ?
G : La n'est pas le sujet ! Raconte-moi.
B : On ne couchait pas encore ensemble et..quand Potter nous a surpris il a eu une réaction étrange. Il était coupable et a fuit sans me parler vraiment.

Elle fixe le vide un long moment avant de soupirer.

G : Vous coucher ensemble parfois, mais tu m'as dit que ça faisait quelque temps que vous ne le faisiez plus ?
B : Oui c'est vrai..
G : C'est peut être la clé de ton souci. Pourquoi couchez- vous ensemble ?
B : Sans émotions réelles, juste le désir.
G : Mais vous avez peut-être des émotions pour d'autres personnes…

Je la fixe sans comprendre et elle me sourit avec un clin d'œil avant de partir avec le souffle ses cheveux se balançant et effleurant la peau de ses reins. Des émotions pour d'autres personnes ?

~~~

[Pdv Neville]

Je fixe cette plante face à moi et approche ma loupe observant les détails qui ne peuvent pas être vus à l'œil nu. Je trouve ça magnifique, toute cette vue minimaliste que nous sommes incapable d'observer de nous même, enfin sans outil. Soudain un petit poisson dos vole au-dessus de la loupe et je rigole légèrement me tournant vers la nouvelle arrivante.

-Luna !
L : Tu m'avais l'air si concentré Nev' il me fallait te déconcentrer, juste pour voir ton sérieux se déchirer doucement et le rire le remplacer. C'est un tableau magnifique !
N : J'imagine que je dois te remercier pour ce compliment ?
L : Ce n'est pas un compliment, c'est la description des émotions qui dansent sur ton visage.

Je souris et le poisson retourne entre ses doigts tournant encore et encore comme ci il nageait dans l'eau. Je fixe ce manège un long moment avant de m'asseoir face à elle.

L : Il y a quelque chose qui te tracasse.
N : Pourquoi tu dis ça ?
L : Tu pourrais être avec tout le monde mais tu t'es éloigné pour étudier cette plante que tu connais par cœur. Tu te questionnes sur quelque chose et tu n'osent pas être avec tout le monde.

Je pose ma tête sur le rebord et fixe la jeune fille avec un air fier d'elle. Elle est beaucoup plus observatrice qu'on pourrait le croire.

N : C'est harpe.
L : Ta petite amie ?

Je sens mes joues chauffées alors qu'elle prononce ce que je ne veux pas m'avouer. C'est vrai que nous étions amis et traînons souvent ensemble mais l'appellation..petite amie est nouvelle.

L : Tu l'aime ?
N : Je -euh
L : Tu ne sais pas ce que c'est d'aimer ? Je te comprends, c'est un de mes plus gros doutes avec ce garçon.
N : Quel garçon ?
L : Théodore. Nous sommes souvent ensemble et sa présence m'apaise mais je ne sais pas si c'est l'amour intense que décrit mon père.
N : Tu es proche de Nott ?
L : Oui, souvent le soir je viens lire au clair de lune et il s'assied à côté de moi en posant un plaid sur mes épaules. Alors je souris et je lis mon livre à voix haute. Comme ça nous sommes deux à le lire. A certains moments je tourne mon regard vers lui et il fixe le ciel. C'est un garçon très mystérieux et solitaire mais son visage éclairé par la lune me paraît si beau.

Je la fixe et elle regarde dans le vide comme ce souvenir. C'est donc pour ça que vous sortez le soir. Sa question dans le fond c'est est elle amoureuse. Si avec cette description elle en doute alors moi que devrais-je pensais avec ma tendresse presque fraternelle pour Harper. Elle est jolie et intelligente mais..je soupire et efface les questions du rêve de ma main.

N : Un de ses soirs essaie de voir avec lui tout ça non ?
L : Essayer ? Et si ça s'avère faux ?
N : Alors tu seras fixé, tu sais même si tu as fait une erreur ça te permet de t'améliorer. Il ne faut pas voir les erreurs amoureuses comme un stop.

Elle le fixe et souris joyeusement avant de partir d'un pas fluet.

La pâleur de ta peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant