[Pdv Draco]
Je m'appuie au mur nonchalamment, fixant les personnes face à moi. Ce que m'as appris le nom malfoy c'est la discrétion. Je pense avoir quelques minutes avant qu'on ne remarque seulement que je suis finalement entré dans la pièce. Et c'est la meilleure façon de connaître une personne, l'observant lors d'une de ses activités. Et je suis servie la, je me trouve face à une blonde et une rousse découpant des légumes, un métisse et un autre rouquin faire une pâte pour un gâteau sûrement, deux jeunes filles en plus cuire divers aliments, Londubat entouré d'une poufsouffle et d'une serpentard en train de faire une autre chose toujours dans la cuisine mais je ne sais pas trop pourquoi. Et j'y accorde pas une énorme importance. Je fronce les sourcils, ou sont les deux bruns ? Théodore ce cancrelat a réussi à éviter la cuisine ? Et Potter aussi à ce que je vois. Enfin je peux rien dire puisque moi même je le fais. Des pas sur ma droite me font comprendre que non Théodore n'a pas évité la cuisine, il a mis la table. J'attrape son bras au passage.
D : Théodore ?
Il relève seulement le regard vers moi, un sourcil légèrement hausser me signifiant qu'il attend la suite.
D : Où est Potter ?
T : Un détail je suis pas un GPS de un et de deux je sais pas.
D : Menteur, tu te tais et tu observe. Tu sais très bien où il est.
T : Il est sorti quand Granger a commencé à évoquer le but familial de Noël.Il hausse les épaules et retourne à son activité, je fixe encore un peu. L'ambiance est parfois pesante une demi seconde mais elle se perd rapidement. C'est plutôt, apaisant le fait qu'on puisse être ainsi. A vrai dire j'ai eu très peur lorsque Granger à débarquer dans notre petit endroit.
J'étais tranquillement avec Potter dans un couloir pris au hasard mais surtout pour son silence et le fait qu'il était éloigné des gens. Face à face on venait tout juste de se disputer pour une chose dont je n'ai même plus le souvenir, puis on s'était laissé glisser l'un devant l'autre. Nos genoux se touchent et nos regards ne cessent de se plonger l'un dans l'autre. Granger est arrivé et a brisé ce moment, elle s'est assise à côté du brun et la seconde d'après Pansy était à côté de moi. J'ai soupiré, il a crispé ses poings. Je sais bien qu'il adore sa meilleure amie, mais je sais aussi que si il ressent les choses comme moi, le moment après une de nos disputes c'est un moment où on apprend à cohabiter, à apprivoiser nos émotions et nos nouvelles relations. C'est comme couper le repas d'un nouveau-né qui passe au biberon après l'allaitement. C'est définitivement idiot.Je : Où vont-ils passer Noël ?
D : De quoi ?
H : Qui ?
P : Elle parle de nous, les serpents. Où allons-nous passer Noël ?J'ai à nouveau tourner le regard vers le brun, le regard vert n'était pas planté dans le mien il était au sol. Il c'est perdu, sûrement se flagellant mentalement de ne pas avoir penser à ça. J'y ai pensé, j'y ai énormément pensé. Mais ils n'ont ont déjà je n'osais pas l'évoquer. Et je pense que c'était pareil pour nous tous.
H : Manoir Black. Je l'ai fait rénover, tout est bon, il y a environ 7 chambres dans mon souvenir.
He : C'est le-
H : C'était, depuis sa mort il était devenu abandonné encore plus qu'avant alors a certain moment j'y allais rénover un peu, magiquement ou manuellement. Bref la n'est pas le sujet, le manoir black, je le met à contribution.Il relève le regard et le plante dans le mien. J'y vois une détermination sans faille. Pourquoi ? Pourquoi est-il si déterminé ? Pourquoi veut-il absolument offrir le seul endroit qu'il possède ? C'est le seul et unique lieu qu'il possède, qu'il possède vraiment. Où sa famille a vécu, un lien avec son passé et ses origines. Et il le mettrait à notre contribution ? Hermione hocha la tête prête à dire quelque chose en plus mais il n'a pas laissé quoi que ce soit être dit ou fait il s'est levé et est partit.
Quelques heures après cela, il est revenu à dit que tout était bon et il est reparti. J'ai pu le croiser une ou deux fois, mais c'était dans un couloirs, cours ou lors de notre arrivée ici. Jamais sinon nous n'avons pu parler, c'est comme si il me fuyait. Non c'est comme ci il fuyait absolument tout. Il ne parle à personne et ça m'agace. Je veux comprendre et avoir des réponses à mes questions. En tant normal j'aurais sûrement laisser couler et attendre, mais la je suis en plein milieu de personne que je déteste, ou détestais et qui me déteste ou le détestait j'ai pas fait le point sur ça. Je monte alors les escaliers rapidement et pars vers la chambre que j'identifie comme sienne. A peine rentré j'entends un léger rire ironique alors qu'il est allongé sur le ventre fixant le plafond.
H : Je me demandais quand tu viendrais.
D : Stupide garçon.Je m'assieds à côté de lui prêt à faire des pieds et des mains pour pouvoir obtenir ce que je désire, enfin une des choses que je désire.
H : C'était son idée, de restaurer cette maison et que j'y habite.
Je me relève et pars vers le piano pendant qu'il cherche des mots. Mes doigts effleurent la surface sans appuyer sur les touches qui pourrait laisser le silence devenir empli de mélodie. J'attends juste.
H : J'y pense depuis un moment, enfin mentir est mal apparemment, donc je pense depuis un moment a toi t'emmener ici, j'avoue avoir oublier les autres.
D : Ça ne m'étonne pas de toi.
H : J-c'est juste que je m'évertue d'essayer de te mettre loin de tout ça.
D : Je comprends pas pourquoi.
H : Moi non plus à vrai dire.Je le sens se lever et il se rapproche de moi, bientôt nous somes côte à côte. Nos bras s'effleurent, c'est une chose que j'ai remarqué, souvent nous cherchons l'autre d'un contact, même parfois juste minime comme maintenant.
D : Je ne savais pas que tu t'étais évertuer à faire de ce manoir quelque chose de plus " vivable " c'est magiquement bien réussi.
H : Merci ?
D : Oui, ne fais pas cette tête je suis tout à fait capable de faire des compliments.
H : Étonnant !Un coup de coude de ma part et un rire de la sienne. Bientôt des doigts lui aussi effleure le piano, nos petits doigts se touchent et je souris.
D : Tu ne joues pas.
H : Ce n'est même pas une question.
D : Je t'apprendrais.Ca non plus ça n'en est pas une, plutôt une promesse. Où une garantie que je serais là et lui apprendrais ça. Je lui dois bien, enfin je pense pas le faire pour lui. Plutôt pour moi, voir son visage se crisper à chaque erreur, le jour s'énerver puis ce sourire fier de lui tel un gosse à chaque victoire. C'est un spectacle que je ne manquerais pour rien au monde.
H : Ils font quoi en bas ?
D : Il cuisine.
H : Par petit groupe parfois mélange ?
D : Tout à fait. D'ailleurs, si je n'avais pas surpris leurs conversations, je ne me serais pas douté qu'ils n'étaient plus ensemble.
H : Qu'ils soient ou non ensemble, ils n'ont jamais changé de comportement, à part un baiser et je suis sûr que ce fut le seul.
D : Tu es sûr qu'ils sont hétéros ?Il se tourne vers moi un sourcil haussé. Je n'ai jamais osé aborder le sujet avec lui, il a été élevé par des moldus, et pas des moldus hyper ouvert d'esprit d'après le peu d'information sur j'ai.
H : Je me suis jamais demandé, pour moi c'était chose faite que oui.
D : Questionne toi peut être ?
H : A quoi bon ? S' ils le sont, ils me le diront.
D : Et toi tu es hétéro ?
H : Bah oui ?
D : As tu ne serais-ce que penser au fait que tu pourrais ne pas l'être ? Je suis sûr que tu es bien trop ancré dans cette guerre pour imaginer penser à ta sexualité.Ses yeux verts deviennent plus sombres, je crois avoir touché quelque chose. Espérons que ce ne soit pas de l'homophobie.
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La pâleur de ta peau
Fanfiction( ceci deviendra peut être un livre dans le futur mais il est là pour le concours os de @animé_Yami_N et @alextraitdecitron ) ( bon bah c'est devenu un livre, mais j'ai aucune idée de quand je l'aurais fini contrairement à d'autre de mes livres j'ai...