Chapitre 82 : Fred ! Non !

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[ Pdv Ron ]

R : Les gars..
D : Oui ?
H : Quoi ?
B : Oui mon amour ?

Bon, je frapperais Blaise pour son ton ironique plus tard. Nous avons deux gros problèmes. Le premier est que j'ai trouvé le diadème. Le deuxième est que les deux représentations d'un plateau de fruits de mer nous ont trouvés.

D : Et merde. Crabbe. Goyle.
R : Tu m'enlèves les mots de la bouche tiens !
H : Boh..ils sont pas si terrifiant hein Dray ?
D : Ils obéissent sans tenir compte des conséquences. Ce qui fait d'eux..
B : Des idiots finis.
P : Mais qui sont dangereux quand même.
R : Dans mon souvenir, ils étaient plus idiots que dangereux.
H : Tu te souviens quand on les a attiré avec un gâteau volant rempli de somnifères ?
R : Oh oui ! C'était hilarant !

On éclate de rire sous l'air stupéfait des deux serpents à nos côtés. Oups. C'est vrai que justement cette manœuvre était contre eux. Enfin, surtout contre le blond.

D : Je me disais bien qu'ils étaient étranges ce jour-là ! C'était toi Harry ! Pas Crabbe !

Il haussa nonchalamment les épaules mais je sentis la petite lueur briller dans son regard. Je rougis directement et détourne le regard.

R : Mon dieu les gars vous fixez pas comme ça..
B : Bah quoi Ron, ça te fait rougir ?
D : Jaloux rouquin ?
C : NON MAIS ON EST LÀ SINON.
H : Oui oui, on sait. Malheureusement.
G : Alors accordez de l'importance à nous.
R : Par merlin , parle correctement ?

Je pense que notre attitude nonchalante n'est pas pour leurs plaires car d'un coup Crabbe se met à secouer sa baguette en prononçant des paroles.

R : Que fait-il ?
D : NON ! Arrête ! TU NE LE MAÎTRISE PAS.

Je les fixe sans comprendre, mais ce que j'ai réussi à comprendre c'est que c'est dangereux. Doucement nous reculons alors que Draco fixe ses anciens amis.

D : Les gars..faites pas ça..
C : Qu'est ce que tu en a faire toi ?

Bah il veut sûrement pas mourir ?

G : Tu es parti du jour au lendemain pour eux.
C : Tu n'as même pas penser à prendre des nouvelles de nous. On était que des pions pour toi c'est ça ?!

Je sens Blaise se crisper, oui..ils étaient des pions. Mais si Draco dit ça nous sommes foutu. Il inspire lentement et de là où je suis je vois la main de Harry le frôler. Ce qui semble lui donner du courage.

D : Non, je suis parti sans rien vous dire car je savais que quoi qu'il arrive vous auriez obéis aux ordres de vos pères. Vous ne vivez, si ça peut être qualifié ainsi, que pour obéir aux ordres. C'est malsain.
B : Mais encore aujourd'hui vous le faites. En vérité, vous ne faites que gagner du temps.

Les deux idiots face à nous semblent reprendre contenance et surtout..se rappeler de leurs ordres. Comme si draco s'y attendait il attrape nos mains et part en courant.

H : Le diadème.
D : Le sort le détruira, crois moi.
B : Feudeymon, de la magie noir.
R : Ça consiste en-

J'ai pas le temps de répondre qu'une immense chaleur et des cris se font entendre. Je tourne mon regard et le plante dans un serpent de feu effrayant. Je ne doute pas que cette image restera gravée dans mon esprit. On entend des pas derrière nous mais alors que je fixe Crabbe et goyle courir je les vois tous deux..brûler vif. Chaque objet présent brûle jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. L'âme hurlante se Voldemort vient d'ajouter à ce paysage des plus infernal et..je ne court plus. Je ne peux que me stopper et observer pantois. 

Blaise attrape ma main et me tire mais je reste clouée au fur et à mesure que je sens la température augmenter.

H : Venez !
B : Je crois qu'il est en état de choc..

Je les entends mais ...de si loin ? Cependant coupant court à ma vision de nos anciens camarades brûlant vif je sens deux bras entourer ma taille et me tirer. Soudain on vole, le vent frais caresse mon visage et puis..une chute. Les portes se referment et je laisse tomber sur le corps de Blaise.

R : Ils sont morts.
D : Oui..mais on aurait pas pu les sauver Ron.

Je me tourne vers lui et il me sourit , pourtant je vois dans son regard qu'il regrette de n'avoir pas essayé. Après la guerre, de nombreux traumatismes resteront..mais pour l'instant…

R : Dépêchons nous !

Ils hochent la tête et en évitant les combats on descend les étages tous les quatres.

H : Il ne reste plus que Nagini !
R : FRED ! NON !

Ils se tournent vers moi sans comprendre alors que je me jette vers mon frère qui s'apprête à recevoir un sort mortel. Je n'ai pas le temps de l'atteindre mais..une masse de cheveux brun s'interpose et dévie de justesse le sort sous le regard ébahi de toute ma famille présente. Alors que je me sens vaciller, Blaise attrape mon torse et se blottit contre mon dos pendant que George part soutenir son frère. Il aurait pu mourir…

F : Je ..vais bien. Merci Pansy .

Elle sourit lentement et drago part embrasser son front soulager qu'elle soit en vie. Alors que les larmes montent, je me tourne et me blotti contre Blaise en pleurant. Je peux pas..j'ai pas envie de voir cette guerre. J'ai déjà eu peur depuis longtemps que des membres de ma famille ou des gens que j'aime meurt. C'est trop…

Lentement je sens ses bras me serrer contre lui et son souffle s'abattre sur mon cou ce qui me procure plus de paix et de calme.

B : Je suis là..il va bien ne t'en fais pas..

Et après quelques minutes d'autres bras m'entourent jusqu'à ce que la voix de mon frère, faible mais la, se fasse entendre.

F : Tu te débarrassera pas de moi aussitôt.
G : Il est bien trop têtu pour ça.
 
Je finis par m'éloigner de mes amis alors que Harry me fait un signe.

H : Restez la ! Je vais voir un truc avec Ron.

Les autres refusent mais Harry se fait dans la masse sans me laisser le temps de rechigner ou d'eux rechigner.

R : Où vas t'on ?
H : Espiez une conversation.
R : Pourquoi sans eux ?
H : Car j'ai le pressentiment qu'ils doivent rester là.

Il me fixe et je le suis sans me poser plus de questions. C'est mon meilleur ami, je lui fait confiance.

La pâleur de ta peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant