Chapitre 58 : Derrière toi.

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[Pdv Luna]

J'attrape mes affaires et sort de cette salle rapidement. On dit souvent que je suis perché, voir même bizarre..mais..faire enseigner dans le cours de défense contre les forces du mal, de la magie noir par un des frères Carrow, il faut vraiment avoir un stade de folie bien plus élevée que celle qu'on me donne. Enfin..le deuxième lui apprends aux élèves que les moldus sont là pire chose au monde dans " l'étude des moldus" je ne sais pas qui a décidé qu'ils seraient professeur mais cette personne est..folle.
Tout aussi folle que la personne qui as décidé de mettre en place des tests de sang pour vérifier si oui ou non les personnes sont de sang pur. J'aimerais d'ailleurs signifier que le commandeur de tout va, Voldemort, n'est PAS de sang pur.  Donc c'est plutôt...ironique ?

Alors que j'avance dans le couloir je fais rapidement demi tour d'un pas faussement dansant. Passer par ici avec des serpents de cette année ce n'est pas forcément conseillé. Tous ne sont pas mauvais, eux si. veillant. En veillant sur mes arrières je le dirige à travers les couloirs bien trop vide, bien trop froid, bien trop.. Ils étaient bien plus sur et joyeux lorsque le directeur était encore en vie, je ne considère pas le professeur Rogue comme un directeur. Je ne sais pas à quel jeu il joue ou ce qu'il cherche à faire..mais cette école qui était auparavant une maison devient peu à peu une prison. Dont les gardiens seraient normalement les détenus d'Azkaban. C'est le monde à l'envers.

Mais malheureusement pour eux il nous reste un moyen de nous en sortir. Une petite lueur d'espoir brillant à l'extérieur de Poudlard. Une lueur qui au fur et à mesure devient étincelle, puis flamme et cette flamme détruira ce qu'ils font. Cette flamme c'est nos rassemblements en secret dans la salle sur demande, là où nous nous cachons, nous dormons et nous entraînons. Cette flamme c'est la flamme du combat que nous enseigne nos amis et nos familles. Cette flamme c'est la flamme qui brille dans nos yeux et que Harry, Draco, Ron, Hermione, Pansy et Blaise font en sorte de permettre de libérer. Ils ne sont pas les seuls, nos professeurs jouent en silence une partie décisive et nous faisons en sorte que tout soit bien en place au moment décisif.

Une fois que mes pieds foulent enfin l'herbe fraîche de Poudlard, je me dirige en premier lieu vers le ponton et observe l'eau froide en réfléchissant. Je ne sais pas réellement ce qui en est de ma famille, je m'inquiète pour mon père. Mais je sais qu'au fond ça ira pour lui, alors je m'inquiète bien plus pour le groupe de harper, des Wesley, de l'ordre et celui d'Harry. Ici la vie est compliquée mais dehors..eux sont de vrais fugitifs. Nous nous sommes toléré, si eux sont attrapes ils seront tué, où pire..torture pour le peu d'information qu'il ne partagerons pas. C'est cette fièvre sûrement qui a poussé Neville et Hannah a arrêter de se tourner autour et à accepter leurs amours. Car cet amour pourrait être détruit à tout moment, je suis heureuse de les voir main dans la main faire face aux difficultés. C'est vrai, c'est beau, c'est rassurant.

Je détourne le regard de l'eau bien trop calme et je pars plutôt vers les arbres longeant la forêt interdite. Si on y rentre pas trop on ne sera pas attaqué mais plus en sécurité sur derrière les murs du bâtiment qui s'efface derrière moi. Un sourire se glisse sur mes lèvres lorsque j'entends des pas fluets derrière moi, je continue de me glisser entre les arbres de cette forêt et bien vite une main douce mais ferme attrape la mienne et me retourne. Je fixe alors ses yeux bleus pendant que nos visages se rapprochent.

G : Tu as fait semblant de ne pas me voir.
L : Non ma chère, je ne t'ai pas vu. Je t'ai entendu.
G : Ne joue pas sur les mots !
L : Tu adores lorsque je le fais.

Elle grogne, enfin, c'est plus proche du ronronnement que du grognement. Cela s'accentue lorsque mes doigts glissent contre sa joue puis dans ses cheveux roux.

L : Tu vas bien ?
G : Ça va.

Je fronce les sourcils, la blessure à son arcade m'indique le contraire. Comprenant sûrement mes doutes elle essuie le sang d'un mouvement de la main.

G : C'est rien Lovely, juste une bagarre.
L : Cesse donc de te battre.
G : Si je cesse, qui le fera ?
L : Qui prendra soin de toi après chacune de tes bagarres.
G : Toi ?
L : Non, je ne le ferai plus.

Elle hausse un sourcil, s'appuie à l'arbre derrière elle et me tire vers elle par ma cravate. Lorsque nos corps sont collés, elle dépose ses mains sur mes hanches et vient effleurer mes lèvres des siennes.

G : Tu le feras.
L : Comment peux- tu en être si sûr ?
G : Je le vois, dans tes yeux.
L : Mes yeux ne chantent pas ça.
G : Tes yeux chantent que tu as enfin laissé tes doutes derrière toi.
L : Tu crois ?
G : Oui, après tout, tu es venu dans cette forêt.
L : Mes yeux ne chantent pas ça.
G : Tes yeux chantent que tu as enfin laissé tes doutes derrière toi.
L : Tu crois ?
G : Oui, après tout, tu es venu dans cette forêt.

G : Luna ! Pourquoi me fuis-tu ?!
L : Et toi, pourquoi ne cesses- tu pas de me suivre ?
G : Je ne suis plus avec Blaise.
L : Peu m'importe.
G : Et tu n'es plus avec Théodore.
L : Ça va de soi.
G : Et nous sommes tous deux très proches.
L : Comme toujours.
G : Alors laisse moi être encore plus proche de toi.
LA : Plus proche comment ?
Elle s'approche de moi, dépose une de ses mains sur ma joue.
G : Comme ça.
Ses lèvres douces et rouges que j'ai toujours rêvé embrasser se déposent enfin sur les miennes après des années d'attente. Mais je n'en profite pas, non, ce n'est pas le moment et ça nous mettrait juste en danger.
L : Ne le refait plus.
G : D'accord..
Elle baisse la tête déçue et repart dans son dortoir. C'est la première fois que je la vois abandonnée.

Elle n'avait pas abandonné, non elle avait adopté une attitude plus sournoise. Une attitude qu'elle avait acquis après une vie dans une maison de garçon et un été où les couloirs de nos maisons ne nous séparent plus. Elle a continué de me charmer sans en avoir besoin, et moi..j'ai cédé. Tout comme maintenant alors que je colle nos lèvres ensemble dans un de ses délicieux baisers. Pourquoi lutter contre qui nous sommes ?

La pâleur de ta peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant