La pâleur de ta peau

Chapitre 35 : Fuck You Potter.

[Pdv Draco]

-Mettez vous en pair. Les mêmes que j'avais fait à mon cours de potion. Le premier que j'entends râler seras coller tellement d'heure que même Peavey seras statufier de ça.

Tiens..il est de mauvaise humeur aujourd'hui. Et à ce que vois de son teint plus pâle, des cernes plus prononcés et de son air encore plus revêche, j'imagine qu'il se passe quelque chose. A peine cette pensée effleure mon esprit que je le vois se tourner vers moi dans un tour de cape et me lance un de ses regards noirs auparavant spécial Potter. J'hausse un sourcil avant de comprendre et d'ériger plus de barrière mentale. Je déteste lorsqu'il fouille dans mon esprit ! " Et le pire c'est que tu le fais avec Harry ", je roule des yeux face à ma petite voix interne. Je ne fouille pas son esprit, c'est juste que son esprit est beaucoup trop ouvert. Il devrait prendre des cours, et je lui en avais parlé ainsi qu'à mon cher parrain mais bon, disons que leurs anciens cours a été plutôt désastreux. Mais ça va devenir capital qu'il prenne des cours vraiment tr-

-Eh oh ?!

Je relève le regard de mon bureau et fixe le dit Potter qui agite comme un idiot sa main devant moi.

D : Quoi ?
H : Ça fait deux minutes que je te parle sans que tu ne daigne me répondre.
D : La patience n'est pas ton fort.
H : Tu en doutais ?!

Je roule des yeux et retourne mon attention à mon livre en l'ignorant. Bien sûr ce n'est pas au goût de Monsieur et il attrape ce ce livre et le ferme durement.

H : Écoute moi !
D : Pour quoi faire ?
H : Nous devons être en duo et surtout nous devons travailler ensemble.
D : A quoi bon ?
H : Tu vas me faire un doute sur toute l'existence de cela ? Bientôt tu me diras " pourquoi vivre ?"

Je lève la tête en l'air mais le sourire amusé qui sort de mes lèvres est vu de ce cher faux Gryffondor.

H : Allez, travaillons.
D : D'accord.
H : On dois faire quoi ?
D : Tu dis qu'on doit travailler mais tu sais pas ce qu'on doit faire.
H : Bah..
D : On doit vérifier les connaissances de l'autre et l'aider si nécessaire.
H : Oh okay. Dit, j'avais une question par rapport à ça.
D : Mmm
H : C'est quoi ton patronus ?
D : Je le serais si au lieu de me tirer loin de tout ça tu m'avais entraîné.
H : Mais Tu-
D : On a pas tous l'occasion de sauver son parrain de centaines de détraqueurs.

Je le vois se braquer et je soupire effleurant son petit doigt du mien.

D : Ça va ?
H : Pourquoi demande tu ça.

A nouveau sa voix est froide et je comprends. Je l'ai un peu chercher tout de même.

D : Je ne sais pas quelle forme il prendrait.
H : Un dragon.
D : Un dragon ? Pourquoi ?
H : Ton prénom..ça vient du latin. ~Dragon~

[ Lorsqu'il y a ~~ ça signifie que le mot ou la phrase est en français ( car je le rappelle l'histoire d'origine est en anglais enfin moi je l'écris pas en anglais car mon niveau est faible mais vous m'avez compris ..j'espère )]

Il rougit légèrement en détournant le regard et moi je le fixe les joues légèrement rougies. Il a prononcé mon ..prénom. Enfin un surnom, en français. Et..et c'est si mignon et adorable. Sa voix en français et.. Je ferme les yeux et me force à arrêter de penser à ça.

D : Je ne savais pas que tu parlais français.
H : Je ne le parle pas couramment.
D : Ca s'entend tu as un accent anglais c'est adorable.

Draco ta gueule.

H : Mm..merci ? Tu le parle toi ?
D : ~ Oui chéri ~
H : Je ?
D : As pas compris, je sais. Oui je le parle, mes parents ont tenu à ce que je l'apprenne pour les affaires.
H : Oh..je vois.
D : Je pourrais t'apprendre si tu veux.
H : Comme le piano ?
D : Comme le piano.

Il sourit et je fais de même. Avant de me souvenir du reste, d'où nous sommes. Et surtout du fait que monsieur a fui, car je suis un garçon et qu'il n'aime pas les garçons. Et c'est typiquement ce genre de conversation qui me fait espérer. Je baisse donc le regard vers le livre et écris les différents sorts que je ne maîtrise pas sur la liste. Je sens son regard peser sur moi un long moment puis il fait la même chose que moi.

H : Donc, quel sort devons-nous tester ?
D : Expelliarmus et Patronus pour moi.
H : Les sorts de boucliers principalement pour moi.
D : Tu ne l'es maîtrise pas ?
H : Jamais trouvé l'utilité de les maîtriser.
D : Pour empêcher quelqu'un de rentrer chez toi par exemple ? Te protéger, protéger ta famille, tes amis ?
H : Ceux contre qui je dois protéger ses personnes savent battre ce bouclier tu sais ?
D : Oui mais si tu le renforce ça peut gagner de précieuse minutes. Allons au fond de la salle.
H : D'accord, comment on fait ?
D : Je dois t'infliger un Expelliarmus et toi tu dois t'en protéger. Ça te va ?

Il hoche la tête et nous nous plaçons en face à face pour commencer à travailler. Rapidement on se rend compte qu'un je ne sais pas former expelliarmus et deux il ne met aucune conviction dans son protego. Il soupire amusé et finit par se placer derrière moi, sa main se pose sur la mienne et il me montre le geste.

H : Tu comprends ?
D : J'imagine que je comprendrais mieux si tu n'étais pas collé à moi.
H : Je ne te connais pas aussi honnête.

Il recule donc et je peux enfin respirer sans risquer d'inhaler son odeur et de ressentir encore ce désir de me laisser loir contre son torse. Je me tourne doucement et me mets face à lui, si je vise sa baguette il n'auras pas le temps mais si je le vise lui il trouvera plus utile de se protéger. J'effectue donc son geste et sous son air surpris il se retrouve sur les fesses quelques mètres plus loin.

H : Bravo ! Mais tu n'étais pas obligé de me faire voler.
D : Défends toi ou je recommence.

Il lève sa baguette, prononce la formule et je retente. Rapidement je vois que sa conviction à me parler est faible, tout comme mes sorts ne l'atteigne que peu. Et ce n'est pas la première fois que je le remarque, c'est comme si nos propres magies refusaient de le faire. Je secoue la tête et efface cette idée en abaissant ma baguette au moment où le cours se termine. Il s'approche de moi avec son sourire lumineux et ses yeux pétillants.

H : Faudra qu'on recommence !
D : Non.

Je lui tourne le dos et pars ranger mes affaires. A quoi bon faire des entraînements ensemble, je n'en vois aucune utilité a part continuer de malmener l'espoir qui décidément ne veut pas partir de mon corps.

H : Hey qu'est ce qui ce passe la ?
D : Le cours est fini je pars ?
H : Mais ?

Il ne finit pas sa phrase et je ne cherche pas à savoir ce qu'il voulait dire. A la place je termine de ranger, j'évite son regard si vert et pars vers la sortie. Mais une main, une petite main si adorable, trop adorable, s'accroche à ma manche. Je pivote seulement de côté ma tête.

D : Quoi encore ?
H : Pourquoi tu es à nouveau comme ça !
D : Pourquoi tu y apporte de l'importance ?!
H : Oh je t'en prie tu es mon ami normal que j'y apporte de l'importance.
D : ~ Va te faire foutre Potter. ~

J'arrache mon poignet et avance droit vers la sortie d'un pas dur et la tête haute. Il parle les serpents, je parle le français. Il est hetero, je suis son ami.