Je m'empressai de toucher les sachets et l'argent pour vérifier. Bien sûr que je ne pouvais pas le croire, je pensais que c'était une blague. J'ai l'impression que la terre venait de s'effondrer sous mes pieds. Ce n'était tout simplement pas possible, rien de ça n'était possible. J'étais seulement dans un putain de cauchemar.
—Hija, assied toi, m'ordonna mon père mais j'étais bien trop choqué pour faire quoi que ce soit.
—Padre ce n'est pas possible ! Je ne t'ai jamais- il me coupa.
—Assieds-toi, me hurla-t-il dessus, d'un visage purement sévère. Sans attendre, je m'assis à l'entente de son cri dans un tas d'argent. Inconfortablement assise, je me tortillai. Mon père baissa la tête, préparant ce qu'il va dire.
—Je suis malade, me dit-il d'une voix basse et d'un visage n'exprimant aucune émotion en particulier. Je n'ai pas les mots pour décrire les émotions que je ressens en ce moment même. J'essayai de me rassurer du mieux que je peux.
—Quand vas-tu guérir ?, questionnai-je en étant dans le déni. Il devait forcément guérir, oui, c'était obligé.
—Hija, je ne peux pas guérir, chaque mot qu'il prononçait alourdissait mon cœur. Mon cœur se mit sans attendre à battre à tout rompre. J'ai perdu ma mère, il est inconcevable que je perde mon père maintenant !
—Laisse-moi me présenter, je suis Antonio Hernandez. Le Jefe de la mafia la plus dangereuse du Mexique. J'ai la plus grande organisation criminelle mafieuse de Mexique qui s'étend même jusqu'en Italie, se présenta-t-il à nouveau comme si je venais découvrir une nouvelle personne. Mon père n'était pas mafieux, non mon père est censée être banquier ! Il n'est pas possible que je le connaisse aussi peu que ça.
—Padre, tu te tromp-, je m'arrêtai moi-même comprenant que je ne savais en fait rien de lui. Il était un complet inconnu pour moi.
—Écoute-moi hija, je te l'ai dit, je suis malade. La concurrence l'a découvert, je ne sais comment, il y a sûrement une taupe ici. Ils essaient d'aggraver ma maladie pour que je meure au plus vite et pour cela, ils utilisent mes proches. J'ai perdu beaucoup d'influence parce que je suis malade, on ne me protège plus et j'ai dû vous cacher pour vous protéger, essayai-t-il de m'expliquer mais je n'arrivais plus à l'écouter, je ne pouvais pas y croire, non je ne voulais pas y croire. D'un coup net, je mis ma main à l'endroit où se situait mon cœur. J'avais horriblement mal, mon cœur se resserra.
—Hija, tu vas reprendre les rênes, on ne me prend plus au sérieux. J'ai besoin de toi, continua-t-il, mais ses mots étaient étouffés par mes pensées négatives. Je me mis à rire nerveusement ne sachant pas quoi dire, essoufflée, je m'arrêtai en voyant la véracité de ses mots et de son visage. Je m'efforçai de ne pas l'écouter. Je fermai avec force mes yeux et essayai de me concentrer pour me réveiller de ce cauchemar.
Clac.
Je sentis une main se coller contre ma joue avec brutalité. Avec une force si puissante que ça m'avait réveillé de suite. Il m'avait giflé.
Mon père m'avait giflé.—Je ne plaisante pas, réveille-toi, déclara-t-il avec un ton très dur visant à me réveiller. Toujours en état de choc, j'ai la tête baissée, incapable d'affronter son regard, il soupira en réponse. Il n'avait jamais mis la main sur moi.
VOUS LISEZ
LA LUNA
Action𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐟𝐢𝐚 (Non surnaturel) Plongez dans les méandres sombres d'un cartel mafieux où Gabriela, héritière inattendue, lutte pour venger ses parents assassinés. Mais alors que son désir de vengeance la consume, elle découvre que...