Chapitre 31

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Il me regardait avec un air grave dans les yeux. Mais tout d'un coup, alors que j'étais en larmes, je me suis mise à éclater de rire. Son air choqué me fit encore plus rire.

—Aux États-Unis ? Vraiment ? On a ni ticket d'avion ni rien, m'exclamai-je les larmes aux yeux.

—Tu es débile ou crétine ? Tu es réellement une jefa ? J'ai un jet privé, je nous amène en une nuit s'il le faut, affirma-t-il en me regardant comme si j'étais complètement débile et pour le coup, c'était vrai, je devais y aller de toute façon.

—Pff, c'est bon ! Je ne savais pas que tu en avais un, assurai-je en levant les yeux au ciel, de toute manière, je ne suis pas sûre, je dois rentrer.

—Si tu t'inquiètes, envoie un message à ton garde ou un ami, même si ça m'étonnerait que tu en aies, lança-t-il en étirant les coins de ses lèvres.

Mes yeux s'écarquillèrent face à son culot.

Mais, j'hallucine !

—T'es vachement culotté pour le coup, monsieur l'ombre qui ne laisse rien derrière lui, l'imitai-je en ricanant de lui.

—Au moins, je n'ai jamais été inquiété d'être faible devant toi, répliqua-t-il, touchant clairement l'endroit où ça fait mal.

—C'est mieux que taper dans le volant de sa propre voiture, rétorquai-je directement, refusant de perdre, désolé monsieur, j'ai des problèmes de colère.

—Je préfère toujours avoir des crises de colère qu'avoir des problèmes de larmes, je me demande toujours comment tu fais pour pleurer autant, lâcha-t-il, me choquant énormément.

L'enflure.

T'as osé ?!, m'exclamai-je toujours sous le choc.

—Tu feras moins la maligne la prochaine fois, assura-t-il en marchant en direction de la voiture, tu ne viens pas ? Tu ne veux pas des infos ?-

Mais avant qu'il ne puisse ajouter un mot, je me dépêchai pour essayer de le pousser par terre dans cette énorme pluie, mais alors que j'attrapais son torse pour causer sa chute, il m'attrapa par la taille pour m'emmener avec lui. Un petit cri s'échappa d ma bouche alors que tombai avec lui.

Putain !

Nous étions maintenant les deux seuls cons parterre sur le sol mouillé, nos deux tenue complètement fichu. Il était en bas et je ne sais pas si je peux dire heureusement,mais j'étais sur lui.

Tu as détruit la robe que je t'ai offerte, m'informa-t-il sous ma grande surprise, elle m'a coûté assez cher quand même.

C'était toi ?, m'exclamai-je en appuyant sans faire exprès un peu plus sur son torse.

—Levons-nous d'abord et allons dans la voiture pour que je puisse nous emmener, me recommanda-t-il, je me rendis compte de notre position et je me levai instantanément.

Il se leva par la suite et nous nous en allâmes dans sa belle voiture. Il prit le coté conducteur et je pris l'autre côté. Il démarra la voiture et se mit à conduire. Franchement, j'étais trop gênée pour parler alors, je regardai par la vitre.
En plus j'ai senti son eau de Cologne qui sentait vraiment divinement bon.

—Je connais une Américaine, m'indiqua-t-il, cassant le silence, alors que je faisais une course entre des gouttes qui glissaient sur la fenêtre, elle peut peut-être t'aider.

TU pourrais m'aider, après tout, tu connais le meurtrier, je dis ça, je dis rien, le répondis-je, continuant de regarder la course des gouttes.

LA LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant