Quelques instants auparavant :
Point de vue d'AlejandroFrida avait quitté la pièce précipitamment, et, comme toujours, je l'avais suivie. Son départ brusque me laissait un goût amer, un sentiment désagréable qui me rongeait de l'intérieur. Voir sa colère dirigée contre moi était insupportable. Nous avons traversé le hall de l'hôtel, nos pas résonnant sur le marbre froid. Bien que nous ayons des chambres séparées, je n'avais aucune intention de la laisser seule. Cette femme était en train de me rendre fou.
Nous atteignîmes sa porte. Elle se retourna brusquement, son regard enflammé se plantant dans le mien. Ses cheveux roux, flamboyants, cascadaient autour de son visage, ajoutant à son allure féroce une touche d'irrésistible.
—Pourquoi tu me suis ? Tu ne me dois rien, lâcha-t-elle, une lueur de défi dans les yeux. Cependant, son regard trahissait ses paroles.
Frida avait cette manière unique de me mettre en déroute. Ses yeux étaient comme des flammes, brûlant de colère et de douleur. L'eye-liner noir accentuait l'intensité de ses prunelles, leur donnant un air féroce. Je ne pouvais détacher mes yeux des siens, hypnotisé par leur profondeur.
—Il ne se passe rien entre Gabriela et moi, répondis-je en essayant de calmer le tourbillon d'émotions qui tourmentait son regard. Je ne fais que lui donner un coup de main.
—Je sais, Gabriela n'a d'yeux que pour Kaleb. De toute façon, ce n'est pas ton genre, répliqua-t-elle instantanément, ses yeux ne quittant pas les miens, brûlants d'une intensité féroce.
Ses lèvres tremblaient légèrement, signe de la bataille intérieure qu'elle menait. Je la fixai profondément, incapable de détourner mes yeux des siens. Chaque mot que je prononçais semblait creuser un fossé plus profond entre nous. La tension dans l'air était bien trop forte, telle une corde tendue prête à rompre.
—Pourquoi tu me fixes ? Va dans ta chambre, ordonna-t-elle, une étrange tension dans la voix. Elle détourna les yeux, regardant furtivement vers la fenêtre, ses doigts serrés en poings tremblants.
Soudain, quelqu'un frappa à la porte. Frida détourna brutalement les yeux, son visage trahissant une nervosité soudaine. Ses doigts se crispèrent autour du cadre de la porte. Une rage sourde s'empara de moi. Je savais déjà ce que signifiait cette visite. La haine, la jalousie et la déception se mêlaient en moi, formant un mélange fou.
—Tu m'as bien menti. Tu continues tes sales affaires, crachai-je, trahissant ma déception profonde.
Frida évitait mon regard, détournant la tête avec une froideur tranchante. Ses doigts tambourinaient nerveusement contre sa cuisse.
—Et alors ? Qu'est-ce que ça peut bien te faire ?!, rétorqua-t-elle rudement. Sa voix se brisait légèrement, trahissant une vulnérabilité qu'elle essayait de dissimuler.
Je l'attrapai par les épaules, secoué par l'ampleur de ses mots. Mon cœur battait à tout rompre, marre de ses agissements irréfléchis.
—Tu ne vois vraiment pas le problème là ?!, criai-je, abasourdi par son indifférence.
Frida devint furieuse, mais ne recula pas d'un pouce. Ses yeux prirent un air glacial et menaçant, son regard transperçant le mien. Elle serra les mâchoires, ses narines frémissant.
—Lâche-moi, Alejandro. Je ne le répéterai pas, exigea-t-elle d'une voix cruelle. Sa voix était basse, grondante, chargée de menace.
Connaissant les raisons profondes de son comportement, je la lâchai malgré moi. Elle ne comprenait pas à quel point cela me déchirait de la voir s'autodétruire. Elle continuait sur cette voie dangereuse, refusant toute aide. Pourtant, je ne pouvais pas l'abandonner. Je ne pouvais pas la laisser sombrer dans ce puits sans fond.
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LA LUNA
Action𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐟𝐢𝐚 (Non surnaturel) Plongez dans les méandres sombres d'un cartel mafieux où Gabriela, héritière inattendue, lutte pour venger ses parents assassinés. Mais alors que son désir de vengeance la consume, elle découvre que...