Chapitre 56

847 28 10
                                    

Il me conduisit sur son lit pendant qu'il continuait de m'embrasser frénétiquement. Sa chambre était toujours aussi bien rangée, mais à vrai dire, je n'étais pas concentrée sur ça sur le moment. Son baiser ne cesse de s'intensifier férocement, c'était comme s'il m'avalait toute entière. Par son baiser soutenu et abrupt, Kaleb me transférait tout son appétit charnel. D'un coup rapide, il retira sa chemise, dévoilant son torse musclé et bien taillé. Il me regarda en respirant rapidement et bruyamment, ses yeux étaient remplis de désirs illicites. Et moi, je n'avais jamais été aussi séduite par un homme. Son corps était en tout l'incarnation de la beauté. À l'époque, on aurait utilisé son corps pour sculpter les représentations des dieux grecs. Ses yeux d'une intensité éblouissante étaient ancrés en moi et je poursuivis ce contact pour lui montrer également l'ébullition qui se formait en moi.

Joder, me vuelves loco, mi amor, laissa-t-il échapper, me fournissant une vague de bonheur.
(Tu me rends fou, mon amour.)

—...Kaleb, chuchotai-je son beau prénom.

—...Je ne vais pas réussir à me contrôler, avoua-t-il en fronçant des sourcils et en plongeant sa tête sur mon épaule, aimons-nous, mi amor.

Kaleb se mit à doucement retirer mes vêtements, d'une manière à me titiller. Je sentis l'intérieur de moi exploser. Je n'arrive pas à garder mon calme ni à calmer mon cœur battant comme un fou dans ma cage thoracique. Je flairais ses yeux intenses se promenant sur mon corps, puis Kaleb commença à me caresser délicatement, ce qui me procurait de légères chatouilles.

Gabriela, ton corps, ton âme, toi, tout ça m'appartient, déclara-t-il en glissant son pouce le long de mon ventre, n'est-ce pas ?

—...O-oui, murmurai-je, en me cachant le visage de gêne. Kaleb retira mes mains de mon visage, puis approcha ses belles lèvres de mes oreilles et puis descendit légèrement ses lèvres pour m'offrir de doux baisers chatouilleux.

—Ne te cache pas, me susurra-t-il avec une voix déroutante et sensuelle, je vais tenir ce que je t'ai dit ce jour-là.

Nous nous regardons une seconde sans rien dire, sentant tous les deux la tension dans l'air augmenter excessivement. Et sans un mot de plus, Kaleb s'empara à nouveau de mes lèvres et mordilla ma lèvre inférieure.

Tu vas comprendre pourquoi il n'y a que moi qui puisse te satisfaire, mi amor, m'assura-t-il avec un beau sourire sur le côté inscrit sur son visage.

Je compris ce soir-là pourquoi je ne cessais de fantasmer sur cet homme.


*

Je me réveillai doucement, constatant que j'étais encore sur le lit de ce bel homme. Lui n'y était plus. Je sentis grâce à la couverture qui caressait ma peau que j'étais nue en dessous de celle-ci. Je m'effleurai donc légèrement mon ventre.

—Il m'a lavé ?, ai-je laissé échapper de mes lèvres.

J'étais propre et je sentais merveilleusement bon. Je m'assieds sur le lit, ramenant la couverture avec moi pour me couvrir. Je vérifiais faiblement les alentours. Je me demande s'il y a quelqu'un. D'un coup, Kaleb sortit de la porte, habillé d'un tee-shirt noir simple et d'un jean basique également noir. Ses cheveux étaient mouillés, ce qui montrait qu'il était sûrement passé par la douche. De plus, il tenait une serviette qu'il frottait contre sa tête.

—Attends, je vais t'aider, lui dis-je en tapotant sur le lit pour l'inciter à s'asseoir. Kaleb me fixa intensément sans dire quoi que ce soit, ce qui me rendit légèrement mal à l'aise. Mais, il s'assit et me passa la serviette.

LA LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant