Chapitre 14

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Il m'emmena dans le silence le plus complet dans sa Lamborghini splendide noire, je passai des coups d'œil involontaire sur lui. Il portait une sublime montre qui me semblait être une Rolex ébène. Cet homme puait la richesse et je ne fis que me demander comment s'était-il acheté tout cela.

L'héritage, j'ai eu beaucoup d'argent, me révéla-t-il, paraissant lire dans mes pensées et toujours les yeux rivés sur la route.

Je m'en fiche, lui dis-je, faisant mine que je n'étais pas intéressée.

Je le vis esquisser un sourire. Mes yeux passèrent sur ses belles mains avec quelques cicatrices, mais à peine visible. Soudainement, il se gara me réveillant brusquement. Il se retourna vers moi.

—Tu veux analyser tout mon corps ?, me demanda-t-il avec cet air plein de confiance.

Je levai les yeux au ciel puis sorti de la voiture.
Il attrapa ma main avec un sourire malicieux et me fit entrer dans une salle, le videur le laisse immédiatement rentrer juste en voyant son visage. L'endroit était également sublime, tout était lumineux et les gens parlaient entre eux. Ils semblaient tous sophistiqués, un monde où je rêvais d'entrer. La musique envahissait la pièce comme un conte de fée.

Un homme âgé, mais élégant se mirent à arriver vers nous, Kaleb derrière moi me chuchota :

—C'est mon client.

L'homme salua Kaleb :

Hola, Mr O-

Kaleb, ça sera Kaleb, dit Kaleb en l'interrompant.

L'homme lui sortit son plus beau sourire.

—Vous êtes sublime, vous vous accordez bien, nous complimenta-t-il en nous montrant une table où l'on pouvait s'asseoir.

Il nous conduit vers cette table et nous nous assîmes. Kaleb avait bizarrement un sourire très malicieux comme s'il s'empêchait de rire depuis tout à l'heure. Ce sourire m'énervait.

—Alors, c'est Valentina, n'est-ce pas ?, me demanda l'homme âgé.

Kaleb me donna un petit coup d'œil.

—Oui, Valentina, et vous, vous êtes-

—Carlos, appelez-moi Carlos, me dit-il ne quittant pas son sourire, en tout cas comme tout le monde le dit, vous êtes magnifique.

Comme tout le monde le dit ?

Je donnai un regard à Kaleb me demandant ce que voulait signifier cette phrase mais il ne me regarda pas.

—Merci beaucoup, répondis-je avec un sourire assez crispé.

—Lorsque, Mr O- Kaleb m'a dit qu'il invite-

—Carlos, pourquoi ne parlerait-on pas d'affaires ?, le coupa Kaleb précipitamment appuyant ses yeux sur ceux de Carlos.

—Oh oui, c'est vrai, répondit Carlos puis ils se mirent à parler me délaissant complètement.

Complètement ennuyée, je me mis à observer autour de moi, lorsque je remarquai un homme assez jeune semblant avoir mon âge, me sourire. Il était assez beau, je lui rendis un sourire. Énervée du délaissement de Kaleb, je me levai à sa rencontre et il parut ravi de mon déplacement vers lui.

—Alors qu'est-ce que fait une femme aussi belle que toi aussi ?, commença le jeune homme.

—Arrête de me flatter tout autour de nous se trouvent de belles femmes, répondis-je, débutant à réellement m'amuser.

LA LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant