LA LUNA

Chapitre 33

Je m'étais préparée avec les vêtements qui m'ont été assignés de porter pour le gala. Une jolie robe de bal bleu foncé et un masque pour les yeux de la même couleur avec des décorations dorée comme sur ma robe, c'était d'une beauté. Mes talons étaient un peu plus bas que d'habitude. J'observai mes talons pensifs.

Comment Kaleb fait-il pour être aussi grand alors que je porte ces trucs ?

Rosie, merveilleusement habillée d'un masque rose et d'une robe très courte rose également, débarqua dans la chambre. Elle hurla, oui, hurla de joie en me voyant.

—TU ES SUBLIME ! ATTENDS !, cria-t-elle excitée et très mignonne.

Elle tomba raide sur mon lit subitement, me donnant une énorme inquiétude. Mais alors que je me précipitai sur elle, elle ouvrit un œil.

—Je suis tombée sous ton charme, Gaby, dit-elle avec un large sourire, puis se releva.

—Tu m'as fait peur, idiota, mais merci, tu es splendide aussi !, lui assurai-je, un grand sourire plaqué sur le visage.

—Je me demande si Valentina compte venir, murmura-t-elle brusquement.

—Valentina ?, répétai-je exprès pour qu'elle me donne plus de détails.

—Bah, la fiancée de Kaleb !, je t'ai un peu parlé d'elle hier-

—Et pourquoi tu parlerais de ma fiancée ?, dit alors Kaleb arrivant de nulle part encore une fois, je ne peux vraiment pas te laisser.

Kaleb était sublime, il était habillé de la même couleur que moi, étrangement. Son costard était bleu foncé, il n'avait pas plaqué ses cheveux, mais on pouvait voir qu'il les a quand même coiffées.

Purée, je dois avouer qu'il est extrêmement...

Avant que Rosie ne puisse répondre, avec un pas énervé, j'attrapai le poignet de Kaleb pour l'emmener un peu plus loin.
Il me regarda avec un air très surpris alors que j'étais en train de chauffer sur place. Trouvant un lieu un peu isolé, je le plaquai contre un mur sous sa grande stupéfaction.

—Rassure-moi et dit moi que tu n'as pas une fiancée, le menaçai-je en pointant mon doigt sur lui.

Mais la chose qu'il fait, c'est sourire pour ma plus grande rage.

—Es-tu jalouse ?, me demanda-t-il, le sourire aux lèvres.

—Je ne souhaite simplement pas avoir partagé des baisers avec un homme fiancé ! Je ne me le pardonnerai pas, Kaleb, l'appelai-je dans les yeux, as-tu une fiancée ?

—Rassure-toi, me répondit-il seulement en essayant de partir, mais je le retiens durement.

—Regarde-moi dans les yeux et promet-le-moi, lui demandai-je bizarrement, la gorge serrée, mes yeux cherchèrent à discerner la vérité dans les siens.

—Gabriela, puisque je te dis que ce n'est pas ce que tu-

—Promets-le-moi, me répétai-je, ne décrochant pas une seule fois mes yeux de ses billes d'émeraude.