Le lendemain, je sentis le rayon du soleil sur mes paupières fermées et je me réveillai lentement. Mes bras avaient entouré quelque chose de chaud et je me rendis compte que j'étais en train d'entourer Kaleb. Mais étrangement, je ne paniquais pas cette fois, non, je laissais mes bras comme ça et plongeai ma tête sur son dos. Je le sentais bouger légèrement.
—Bonjour, Kaleb, soufflai-je avec une voix très douce.
Il se retourna, me faisant le lâcher contre mon gré. Il m'observa la tête sur ses bras.
Ne me dites pas qu'il va refaire son cirque.
—Bonjour, mi amor, répondit-il avec un doux sourire me rassurant sur le coup.
J'avais cette grosse envie de l'embrasser à nouveau. Mais je me contins, je dois me calmer.
—Je vais devoir rentrer, j'ai des obligations à faire, lui prévins-je.
—Avec les habits d'hier ?, me demanda-t-il avec sa tête de réveiller et ses cheveux en pagaille qui était trop mignonne pour mon cœur.
—Je n'ai pas le choix, répondis-je.
—Si, j'ai des vêtements pour femme, si tu veux, me proposa-t-il nonchalamment.
Attends ?!
—Tu as des vêtements pour femmes, mais pas des pyjamas pour femmes ?, lui demandai-je, assez confuse.
—Non, j'ai également des pyjamas pour femme, m'avoua-t-il, enfin ce sont pas les miens.
—Mais pourquoi m'avoir donné tes vêtemen- d'un coup, je compris et avec vitesse, je pris un oreiller pour l'écraser sur lui, gros pervers !
Il attrapa l'oreiller et l'écarta.
—Doucement la pleurnicheuse, je me suis dit qu'avec mes vêtements, tu serais plus sexy, avoua-t-il sans aucun remord, j'avais oublié, c'est princesse maintenant.
—Au moins lui connaissait ma valeur, répliquai-je avec un sourire prétentieux.
—Pourtant tu n'es pas dans son lit là, rétorqua-t-il avec cet air insupportable.
—J'aurais peut-être dû...?, fis-je mine de penser à voix haute.
—Tu comptais vraiment passer de moi à lui ? Gabriela, je ne savais pas que tu avais autant baissé tes standards, affirma-t-il.
—Et alors qu'est-ce que je mérite-
—Moi, assura-t-il d'une voix dure et ferme, moi et personne d'autre. Je suis ton double, ta moitié, l'autre part que les personnes recherchent tant. Je suis le soleil, tu es la lune, je suis le jour, tu es la nuit, je suis l'ombre, tu es la personne, je t'appartiens et tu m'appartiens, nul besoin de chercher ailleurs.
—Ce n'est pas moi qui embrassait une fille dans la salle de sport, alléguai-je en quittant le lit, tu as commencé.
—J'arrêterai, ce n'était pas- il s'arrêta en fronçant les sourcils, ne t'inquiète pas, ça ne se reproduira plus.
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LA LUNA
Action𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐟𝐢𝐚 (Non surnaturel) Plongez dans les méandres sombres d'un cartel mafieux où Gabriela, héritière inattendue, lutte pour venger ses parents assassinés. Mais alors que son désir de vengeance la consume, elle découvre que...