Le lendemain, après que j'avais passé tous mes nerfs sur ma pauvre peluche, j'avais enfilé un beau tailleur noir et avait lissé mes cheveux pour mieux me sentir. Lorsque je descendis, je croisai Jovan. En fait, je me sentais toujours mal à l'aise, j'espérais que Jovan soit loin de moi, je ne le voulais pas en danger. Il était la seule chose qui me restait de cette époque.
—Guapa, m'appela-t-il, me serrant légèrement le cœur.
Je lâchai un petit soupir et lui donna un sourire faux.
—Jovan ? Ça va, tu as bien dormi ?, lui demandai-je, un peu embarrassé.
—Ne rends pas tout ça gênant, nous avions toujours été proches autrefois, me rappela-t-il à l'ordre.
—Je sais... mais maintenant, c'est différent, nous ne sommes plus dans cette période, affirmai-je, mais bon passons, tu n'aurais pas vu Diego ? Il voulait me dire quelque chose, mais je n'ai pas pu lui laisser la chance.
—Diego ? Encore lui ? Non, je ne sais pas et je n'en ai rien à faire, m'avoua-t-il sans passer par quatre chemins.
Sans me rendre compte et sûrement par ancienne habitude, je lui pinçai la joue. J'avais l'habitude de faire ça pour en quelque sorte le gronder. Il me regarda dans les yeux et étira légèrement les coins de ses lèvres. Je retirai très vite ma main en remarquant ce que je faisais.
—Désolé-
—Ne t'excuse pas, guapa, dit-il un grand sourire aux lèvres.
—Et du coup ? Ça va bien avec ta petite amie ?, dis-je pour essayer de changer se sujet, mais son visage afficha un air perdu, Iris, Iris je crois qu'elle s'appelait comme ça.
Il s'approcha doucement et dangereusement de moi.
—Je n'ai pas de petite amie, m'informa-t-il, je voulais te le dire ce soir là, mais t'es un vrai moulin à parole.
C'est moi qui est perdue là.
—Pourtant, elle t'a embrassé-
—Ta vu ça ?, me coupa-t-il brusquement, puis il se gratta la tête à cause de la gêne, elle m'avait avoué ses sentiments à ce moment là, mais t'es arrivé ensuite je l'ai rejeté. Je lui également dit de ne plus recommencer.
—Ah, alors, tu n'as pas de sentiments pour elle ?, demandai-je pour être sûre.
Il retira sa main de sa chevelure et me fixa dans les yeux.
—Non, ce n'est pas elle que j'aime, répondit-il doucement mais assez fort pour que je puisse
l'entendre.Nous ne regardâmes un moment sans réellement se parler.
—Bon, Jovan faut que j'y aille, je dois retrouver Diego, lançai-je en m'échappant vite et presque en courant à cause de mon embarras.
Putain, j'ai cette impression que tout ça m'échappe. Comment ça ce n'est pas celle qui l'aime ?!
Vaut mieux ne plus y penser !Ce n'est pas grave, dorénavant, je suis la jefa, il faut que je trouve Diego pour m'aider.
Lorsque je me mise à marcher soudainement, quelqu'un me bouscula l'épaule avec force. Je me retournai vers cette personne malpolie et je découvris une femme aux cheveux bruns ni trop long ni trop court et des yeux marrons foncés. L'air sur son visage me crachait littéralement à la gueule.

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LA LUNA
Romantik𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐟𝐢𝐚 (Non surnaturel) Plongez dans les méandres sombres d'un cartel mafieux où Gabriela, héritière inattendue, lutte pour venger ses parents assassinés. Mais alors que son désir de vengeance la consume, elle découvre que...