—Tu t'es améliorée, ta posture, ta défense, c'est bien mieux, me complimenta Kaleb d'une voix assez sèche.
Je ne lui répondis pas, je n'avais pas envie. Je n'arrivais pas à cacher ma colère.
—Bon, qu'est-ce qu'il y a ?, dit-il en soupirant.
Je levai les yeux au ciel et décidai de toujours l'ignorer. Alors que je pensai qu'il s'en ficherait, Kaleb se rapprocha de moi et avec son doigt releva son menton pour qu'il puisse mieux voir mon visage. Prise de panique intérieure, je me paralysai.
—Tu le savais déjà que je n'étais pas ton allié, pourquoi sembles-tu maintenant le réaliser ?, me demanda-t-il, montrant réellement de la perplexité sur ses yeux.
Comment a-t-il su que j'étais énervée à cause de ça ?!
—Qu'est-ce que tu croyais ? Que j'allais sourire en sachant que tu fais la fête pour célébrer la mort de mon père ?, lui rétorquai-je ironiquement, et d'ailleurs lâche-moi, continuai-je en poussant sa main de mon menton.
—Je ne comptais pas te le cacher, m'affirma-t-il, n'ayant sûrement rien à faire de ce que je peux ressentir.
—Je m'en fiche, je ne veux pas en parler. D'ailleurs, j'ai besoin d'un conseil, tu préfères quelle couleur sur moi ?, questionnai-je pour mon rendez-vous demain, quelle couleur me rends la plus élégante-
—Noir, me coupa-t-il sans que je puisse terminer ma phrase, tu es sublime lorsque tu portes du noir, m'avoua-t-il me déshabillant presque des yeux.
—Je porterai du blanc, merci, assurai-je, un grand sourire sur les lèvres, fière de ma provocation.
Subitement, Kaleb fronça légèrement les yeux et posa quelques pas vers moi. Sans m'en rendre compte à cause de ses pas qui se dirigeait trop vers moi, je me plaquai brutalement contre un mur. Kaleb en profita pour poser sa main sur le mur me bloquant toutes sorties.
—Pourquoi ? Où comptes-tu aller ? Avec qui ?, me submergea-t-il de questions.
—Ça ne te regarde pas, répondis-je sèchement, mais à l'intérieur de moi mon sourire était impossible à détrôner.
Il me regarda dans les yeux intensément , une seconde brève, je pouvais voir de la noirceur s'y installer furtivement.
—Je le saurai de toute façon, affirma-t-il en s'éloignant de moi.
—Oui, oui, si tu le dis, bon, je vais me doucher moi, assurai-je en m'étirant, n'essayes pas de rentrer, « mi amor », terminai-je avec un sourire narquois, puis en prenant dans mon sac mes affaires.
Je me rendis dans les douches et me douchai et m'habillai rapidement. Dans cette douche, j'ai pu penser un peu.
Kaleb n'avait pas essayé de me cacher ses intentions, bizarrement, je commençais à lui accorder ma confiance. Bien qu'il sache que ça n'allait pas me plaire, il me montra telle qu'il est. Il ne m'a pas caché le fait d'avoir célébré la mort de mon père.Donc, j'ai décidé de lui faire confiance.
À mon avis, Kaleb n'a pas le choix d'être avec le meurtrier, c'est pour ça qu'il m'aide parfois. Même s'il me tape sur les nerfs, je lui dois la vie. Alors à mon tour, je le sauverai, je le libérerai de l'emprise que le meurtrier a sur lui.
Après un temps, je rejoignis Kaleb.
—Tu m'enverras un message, pour que je puisse ravoir ton numéro, l'ordonnai-je en prenant mon sac de sport.

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LA LUNA
Romantizm𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐟𝐢𝐚 (Non surnaturel) Plongez dans les méandres sombres d'un cartel mafieux où Gabriela, héritière inattendue, lutte pour venger ses parents assassinés. Mais alors que son désir de vengeance la consume, elle découvre que...