LA LUNA

Chapitre 9

Après une session de démaquillage, mettre mis en pyjama, j'étais enfouie profondément dans ma couverture bien douillette. Je réfléchis une demi seconde avant d'attraper ma peluche pour l'enlacer tendrement.

Je n'ai même pas vu padre.

Cette soirée a été si riche en émotion, Luna qui avait semblé faire une crise de panique pour après disparaître, Diego qui essaie de faire ami ami avec moi ou tout le contraire, je ne capte rien à son cinéma et enfin ce gros chien de Jonas qui me pourri cette soirée.

Et ce n'est pas tout, je me fais chanter par un mec étrange qui ne cesse d'apparaître lorsque je suis faible.

Je soupirai sur mon oreille en relâchant ma magnifique peluche. Puis je la repris instantanément lui demandant des conseils.

—Qu'en penses-tu toi, hein ? Je devrais les laisser me marcher sur les pieds ou pire, devrais-je tout abandonner et me foutre une balle dans la tête ?, lui demandai-je avec la voix faible, une douleur aiguë dans le cœur.

—Si tu fais ça, je te tuerai une deuxième fois, affirma alors une mélodieuse voix.

Je poussai ma peluche les yeux grands ouverts.

—Tu parles ?!, Demandai-je bêtement puis en gloussant un peu, je me retournai vers la personne ayant répondu.

Luna était adossée contre l'encadrement de la porte avec un air assez inquiet, mais un faible sourire pour m'apaiser. Elle s'approcha doucement et s'assied sur mon lit. Ses yeux noires étaient rivées sur moi et me regardaient de la même bienveillance que ceux de ma mère. Près d'elle, je me sentais calme.

—Tu sais, la raison pour laquelle tu penses te mettre une balle sur la tempe est temporaire, n'essaie pas de fuir la douleur Gabriela, bats-toi, me conseilla-t-elle avec sincérité, réchauffant un bout de mon cœur.

—Et toi, ça va ?, la questionnai-je, anxieuse des événements précédents.

Ses yeux semblèrent soudainement assez fuyants et je la vis mordre à plusieurs reprises sa lèvre.

Pourquoi souhaites-tu m'aider lorsque toi-même, tu ne vas pas bien ?

Je m'approchai d'elle et me détachai de ma douce couverture pour la serrer dans mes bras.

—Tu n'es pas obligé de m'en parler, je désire seulement que tu ailles bien, lui dis-je, elle accepta mes bras autour d'elle.

—...Cet homme est mon ex. Celui qui criait, me confia-t-elle dans mes bras puis brusquement, je ressens son corps trembloté, je l'ai quitté et ça ne s'est pas bien terminé.

J'ai le sentiment qu'elle ne souhaite pas en dire plus, je respecte sa décision. Je la tiens plus fermement afin que c'est tremblements cesse. Nos corps se détachèrent après un moment. Luna me sourit et se retira de mon lit, avec son sourire qui est revenu. Je ne pouvais point cerner s'il était sincère ou non.

—Je suis venue pour m'excuser de t'avoir laissé, j'ai également entendu parler de ce que ce hijo de puta de Jonas t'a fait, encore désolé de t'avoir laissé seule, assura-t-elle semblant recueillir des remords.

—Ne t'inquiète pas, ça ne m'a rien fait pour être honnête, mentis-je pour ne pas l'alarmer, mais elle m'afficha un sourire vaguement triste. Elle hésita quelques secondes comme si elle souhaitait me dire quelques chose.

—Tu n'es pas seule hein, tu peux compter sur moi, Gabriela, révéla-t-elle, réchauffant instantanément et sans que je le veuille mon cœur fragile.