Chapitre 17

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J'étais dans la voiture de Madame Lopez, le cœur contraint à un silence malgré ses hurlements à la recherche d'aide.

Non, je l'imposai de se taire.

Je regardai à travers la fenêtre le paysage avec une vraie tête d'enterrement, pour le coup c'était le cas. Puis, je remarquai la sublime fille rousse qui était avec Kaleb. Je sursautai directement de ma chaise et demandai à Madame Lopez de s'arrêter.

—Arrêtez-vous, ici, et écoutez-moi bien, l'ordonnai-je immédiatement en détachant ma ceinture.

Elle m'observa avec un air observateur et s'exécuta. Je lui expliquai avec détail quelque chose de précis, lui donnai mon numéro puis je sortis de la voiture.

Je rentre à La Luna, je vous appellerai, l'informai-je en quittant la voiture.

Bien, répondit-elle avec un petit sourire, un sourire ressemblant à un sourire rassuré, faites de votre mieux.

Je lui fis un beau sourire et m'en allai à la hâte à La Luna, Dieu merci, nous n'étions pas loin. Après quelque temps de marche, je présentai mon visage à la tablette pour pouvoir rentrer. Je me grouillai de monter les escaliers et de courir jusqu'à mon appartement. J'ouvris la porte à toute allure et m'empressai d'aller dans ma chambre. Je me changeai vitement en une robe courte rouge bien plus élégante et sexy dévoilant chacun de mes atouts. Je pris mon téléphone et décidai d'envoyer un message à Kaleb.

"Ce soir, je suis prête." écrivis-je, ressentant un stress énorme m'assommer.

La réponse ne se fit pas attendre de cette espèce de pervertido.

"Hôtel La Esplendida Noche, vingt-deux heures" me répondit-il brièvement.

"N'oublie pas notre deal, moi contre tes informations." rétorquai-je.

"Ne t'en fais pas, mi amor." termina-t-il, sur ce message, je pouvais sentir son stupide sourire insupportable.

Bref, j'enfilai un collant ainsi que des cuissardes à talon. Je cherchai mon maquillage et me mis à me maquiller avec les assez bonnes connaissances que j'avais. Je me mis du rouge à lèvre de la même couleur que ma robe. Je me fis une queue de cheval assez haute. Je mis à mes oreilles de belles boucles d'oreilles et un bracelet.
Je regardai l'heure et je vis qu'une heure est passée. Il était encore loin de l'heure que Kaleb m'avait donné. Mais pour être honnête, je ne savais pas ce que je devais faire, donc je pris mon téléphone et commençai à faire des recherches.

—Voilà, c'est ça que je dois dire !, m'exclamai-je, toute de seule et embarrassée des résultats que j'obtenais.

Je posai mon téléphone à côté de moi et m'affalai sur le lit avec un large sourire sur le visage. J'allais enfin avoir ce que je voulais. Après avoir ces informations, je me vengerai de la plus grande cruauté que le monde n'aurait jamais connu. Je n'aurais aucune pitié et je torturerai ce meurtrier avec toute la haine profonde que je ressens à son égard. Je contemplerai son visage armé de cicatrices et le cracherai dessus sans aucune compassion. Je chercherai encore plus de façons de le torturer. Je le ferai, je l'anéantirai comme il a anéanti ma pauvre petite et calme vie. Il sera autant déplorable que moi. Il sera même pire. Je l'observerai me supplier en embrassant pieds de l'épargner. Mais, je n'aurais jamais aucune pitié pour ce salaud, ce chien, ce gros fils de puta.

En suite, je succéderai La Luna, je maintiendrai mon père en santé et je dirigerai le monde.
Je ne serai plus comme avant, je vivrai dans ce monde qu'est la mafia. Je perdrai petit à petit mes émotions. Je ne me ferai plus marcher sur les pieds, non, au contraire, je serais respecté. Tout le monde connaîtra le nom de Gabriela Hernandez. Mais, avec l'argent sale que j'aurais gagné, je ne veux pas que cela soit seulement à mon profit. Donc, sous une autre identité, sous un anonymat profond, je donnerai à des associations et des orphelinats.

LA LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant