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Il arrive que romance rime avec vengeance. C'est ce qu'apprend Red, lorsque son amour à sens unique pour Dean s'épanouit dans la vendetta.
Résolu à ruiner la réputation de Sloan en s'aidant de coups de poing...
Note de l'auteur : ► Pour ceux qui ne veulent pas de mini SPOIL: entamez tout de suite la lecture (à partir de la frise).
►Pour ceux qui préfèrent être prévenus : Il y a quelques mois, je n'aurais pas mis cette note. Mais depuis, j'ai eu le temps de confronter mon avis avec d'autres utilisateurs de la plateforme, et il apparait que certaines personnes ne sont pas spécialement portées sur l'érotisme et préfèrent être prévenues à l'avance. Pour celles-là, j'annonce que cet épisode est marqué du sceau du 3ème C dans "CCC" (souvenez-vous : Cerveau - Cœur - Couilles). Oui, tout l'épisode ! Libre à vous d'attendre le prochain, ou d'essayer de voir qu'on peut être indécent sans donner dans le vulgaire.
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ÉPISODE 66 - (partie 4/4)
Le T-shirt oversized de Rudy appelait des mains baladeuses à s'y faufiler. Les doigts qui remontaient le long de ses flancs lui procurèrent des frissons d'une autre nature. Cette fois, caresses et baisers eurent une nouvelle saveur. Rudy se dit que c'était absurde, mais il n'empêche que sa peau semblait plus réactive. Sa chair de poule n'avait jamais été aussi intense. Peut-être avait-il attrapé froid.
Les grandes baies vitrées de la chambre étaient ouvertes, et les tentures couleur pêche qui les habillaient voletaient au vent. En s'y intéressant plus que de raison, il mit fin à leurs baisers.
— Qu'est-ce qu'il y a ? s'enquit Rey, remarquant son inattention.
— C'est ouvert...
— On est au premier. Personne ne nous verra de l'extérieur.
Il s'agissait d'inquiétudes puériles, Rudy le savait. Rey aussi les jugea comme telles, puisqu'il reprit sa besogne de l'effeuiller. Rudy remit de l'ordre dans ses priorités quand une langue mutine vint sensibiliser ses tétons. Son entrejambe sortit de sa léthargie, mais le réveil était lent. L'angoisse de l'inconnu avait le dessus sur l'excitation. Malgré les attentions de son petit-ami, il ne parvenait pas à se déconnecter de la réalité. Puis l'autre cessa toute activité et ses inquiétudes grimpèrent.
— Qu'est-ce qu'il y a... ? demanda-t-il, circonspect. (Rey avait-il remarqué que le feeling n'y était pas ?)
— C'est trop calme. J'aime... On va mettre de la musique, d'accord ?
Rudy se dépêcha d'assentir. Tant que ce n'était que cela... Rey déserta le futon. Bientôt, des notes de guitare aussi délicates que le son d'une lyre s'élevaient de la stéréo high-tech. Avec ses doigts de fées, Randy Knights, guitariste de Dius Core, était un chamane des temps modernes capable de catapulter son auditoire vers d'autres contrées en alignant deux riffs.
— Très bon choix, apprécia Rudy.
— En même temps difficile de faire un mauvais choix avec ce groupe. Encore moins avec un de leur best-of. OTHER SELF est une de mes préférées, révéla Rey, comme la mélodie envahissait la chambre.
