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- Lorenzo! Lance Elena en se levant pour l'accueillir, ravit de vous voir saints et saufs, ajoute-t-elle en arrivant vers lui et ses hommes.

Nous nous levons tous et comme Nonna nous nous dirigeons vers les arrivants, certains plus enthousiastes que d'autres!

- Elena, ravit de te voir aussi ravissante que d'habitude, sourit-il dans son air toujours aussi faussement poli.

Les accolades se multiplient, Joe arrive derrière eux, et tout le monde semble être rassemblé dans la grande salle, et bien vite les bières sont servis et l'attention général se porte sur la discussion des deux présidents de club.

- Alors dit nous, commece Joe en s'adressant a l'italien aux long cheveux noir, est-ce que tout s'est passé comme prévu? Demande-t-il directement impatient d'arriver aux choses sérieuses.

- Et bien, commence Lorenzo d'une mine inquiète en baissant les yeux ce qui fait pâlir chaque personne dans la pièce moi y compris, ces enculés de fédéraux, ajoute-t-il en levant le regard pour le glisser sur nous tous, n'ont plus qu'à aller se faire foutre ! Crie-t-il soudain en levant sa bière et en riant, le butin de guerre est dans le coffre des voitures, finit-t-il en pointant du doigt la cour derrière lui .

Un crie de joie traverse la foule et fit vibrer les murs, les rires éclatèrent après ça, sauf que moi, je n'en ris pas, sachant que c'est sa faute, je déteste le voir ainsi en position de héros, d'ailleurs mon regard assassin ne cache rien du dédain qu'il m'inspire, et lorsque ses prunelles tout aussi noir que sa chevelure se pose sur moi, il doit lire clairement que je ne partage pas l'enthousiasme générale. Bien évidemment, il se contente de me sourire légèrement le regard toujours aussi énigmatique.

- T'entends ça Miss vomis! On aura notre blé sans aller en taule! Couine la voix de d'un Fred surexcité dans mon oreille alors que il me passe son bras derrière la nuque pour me tirer en avant dans un de leurs gestes violents qui témoignent leurs affections.

Il s'ébouriffe les cheveux et disparaît aussi vite qu'il est arrivé, je relève la tête et je le vois déjà s'enfoncer entre les présents.

- Comment tu viens de m'appeler? M'offusqué-je en lui criant après.

Je l'entends rire, ou peut-être pas, je ne suis pas sûre. Après la Déclaration de l'autre frimeur, le bruit ne te permet même pas d'entendre tes propres pensées.

- Un problème? Lance une voix qui me libère instantanément de cette tension que je ressens depuis leur arrivée.

- Oui ! Grogné-je comme une petite fille boudeuse, à cause de toi Fred vient de m'appeler Miss vomis! T'es content? Fini-je en croisant les bras sur ma poitrine.

Et alors que je pivote la tête vers la droite, signe de mécontentement je l'entendis pouffer d'un léger rire, alors je réoriente mon visage vers lui à la vitesse de la lumière, les yeux hors de leurs orbites.

- Ah parce-qu'en plus ça te fait rire! M'offusqué-je non sans une envie forte de me joindre à lui, connard! Fini-je en lui mettant un coup sur le torse.

- Non t'as raison, commence-t- il en s'approchant d'un pas les mains toujours dans les poches , le sourire toujours aux lèvres, c'est vraiment ignoble de sa part, et de la mienne! Ajoute-t-il en fronçant exagérément les sourcils dans une mine affreusement sarcastique.

Je lui envoie directement un regard de tueuse alors qu'il fait un pas de plus vers moi, maintenant collé à mon corp, arborant ce regard que je connais maintenant parfaitement bien.

- Est-ce que tu connaîtrais un moyen, ajoute-t-il en presque dans un chuchotement en encadrant mon visage de ses grandes paumes, par lequel je pourrais me rattraper? Fini-t-il dans un air des plus explicites.

Perdue, dans les sensations qu'il réussit par une simple phrase et par un simple regard à faire naître en moi, j'agrippe ses avant bras, et les frictionnes de mes doigts plongeant dans son regard, un sourire d'idiote sur les lèvres.

- Je connais deux, trois trucs en effet, répondis-je en me hissant sur la pointe des pieds pour atteindre ce sourire qui représente la plus belle chose au monde pour moi.

Et à peine mes lèvres avaient effleurées les siens, qu'une voix s'élève, brisant le moment.

- Et bien et bien, lance l'Italien en avançant vers nous sa bière à la main, je vois que le kidnapping est une technique de drague qui marche par ici, fit-il dans son humour habituellement, parlant certainement de la façon dont s'est terminée sa dernière visite.

Je roule des yeux en revenant vers le sol lui faire face, tandis que Cameron ne cache pas un temps soit peu son agacement, bien que notre baiser prit fin , il ne me lâche pas pour autant et me serre contre son flanc, le bras enveloppant mes épaules jusqu'à leur extrémitée, alors je pose ma main sur son dos agrippant légèrement son t-shirt sombre.

- Tu excelles dans bien des domaines mon ami, commence Cameron d'une voix peu enjouée, et te mêler de ce qui ne te regarde pas en est un, fini-t-il d'un sourire faux.

- Désolé, fit-il la main sur le cœur en s'inclinant légèrement, c'est vrai que je manque parfois de tacte surtout lorsque ma curiosité l'emporte, continue-t-il sur sa lancée de plaisanterie.

Alors Cameron et moi lui sourions quand même pour la forme.

- J'espère que cette réussite commune d'aujourd'hui, commence-t-il en posant les yeux sur moi, unira encore plus nos deux clubs, fini-t-il les pupilles toujours vissés aux miennes en levant délicatement se bière.

Soudain, Cameron leva son autre main et claqua violemment ses doigts face au visage d'une extrême blancheur de l'Italien.

- Commence par me regarder moi en disant ça, crache-t-il violemment, montrant clairement son mécontentement et brisant tout esprit diplomatique.

Lorenzo lève les bras en l'air , toujours souriant, s'excusant de nouveau silencieusement. Je déteste cette situation, j'aurais aimé pouvoir parler de tout avec cameron, mais malheureusement, je ne peux pas.

- Okdalina, résonne soudain la voix de Nonna à quelques pas devant nous.

Je relève la tête vers elle, ravit qu'elle brise cet instant gênant.

- Tu m'accompagnes en ville? Qu'on apporte de la pizza pour tout le monde ce soir, ajoute-elle en entamant sa cadence vers la porte sans attendre la réponse.

Bon, alors je suppose que ce n'était pas une demande.

- Je reviens, lancé-je en me pivotant le visage vers Cameron.

Je me hisse et il se baisse pour m'embrasser rapidement, avant que je ne commence à zigzaguer entre les corps qui emplissent la salle. Je n'ai pas peur de les laissés seul, du moin je n'ai pas peur que Lorenzo parle de notre arrangement, il est trop intelligent pour se mettre lui même dans le merde en se mettant le club à dos. Une fois dehors, Nonna et moi nous avançons vers le pick-u, alors que des hommes déchargent des sacs noirs du coffre de la Mercedes grise rangée sur la gauche ; l'agent je suppose .

- Nonna, je peux y aller si tu veux! Perse soudain la voix de Snip derrière nous .

Habituée à faire ce qu'il se charge de ce genre de courses, je dois avouer que c'est étrange que Nonna se propose et surtout qu'elle me prenne avec elle, pendant que nous avons des invités.

- Ça va aller Snip on s'en occupe, lui répondit-elle simplement en s'enfonçant déjà dans le siège côté conducteur.

Notre ami à la crête et au style légèrement gothique hoche donc la tête et retourne à l'intérieur, alors que je prenais place prêt de Nonna.

- Ça nous permettra de parler toi et moi, ajoute-t-elle d'un ton sérieux en faisant tourner le moteur.

Je pivote soudain la tête vers elle, je n'aime pas son ton, et je n'aime pas son regard ainsi rivé devant elle alors qu'elle s'adresse à moi. J'étais sûre que ce n'était pas normal et j'ai un mauvais pressentiment ! 

Vos promesses 2 : InsertionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant