À lire en écoutant : Walking in the wind - One Direction / Willow - Taylor Swift.
Lundi 3 février
La soirée d'Eren était exactement comme je m'y attendais : bruyante, bondée, chaotique.
Heureusement qu'on a pas cours demain. Le prof de Maths avec qui on a quatre heures qui ne peut pas venir et celui de français qui accepte de reporter, c'est le combo parfait.
À part m'ennuyer, je ne faisais pas grand chose. Je me contentais de flaner sur mon téléphone, assise sur le petit fauteuil pour éviter que qui que ce soit n'ait la brillante idée de s'asseoir près de moi ou d'engager une conversation. Je suis juste là, à attendre que Livaï bouge son c*l et arrive. J'essayais aussi de disparaître du champ de vision du chien des Jeager. Le molosse ne me portait pas spécialement dans son coeur, et on peut dire que le sentiment est réciproque.
Je laisse mon regard las errer dans le salon aménagé pour l'occasion, mes écouteurs dans les oreilles. Je ne sais pas qui a choisi les musiques, mais ses gouts sont plus que sujets à être remis en question. On est encore peu nombreux, mais il y'a quelques étrangers par ci par là, un peu trop à mon avis. Quelques uns s'amusent avec la table de billard tandis que d'autres passe le temps en papotant autour du baby foot.
Je me souviens avec amusement du moment où on a tenté de les remonter du sous sol. Entre Jean qui veut guider tout le monde, Eren qui insiste pour faire l'inverse de ce qu'on lui dicte, Mikasa qui se dit capable de tout porter seule et les Springles qui font de leur mieux pour ne tout simplement rien faire. Deux tapis de "Twister" étaient déposés de chaque côté de la pièce et plusieurs coussins étaient éparpillés ça et là devant les consoles de jeu. Peut-être que j'ai oublié de le préciser, mais les Jeager ont largement les moyens.
À croire que tout les gens que je connais sont riches.
C'était supposé être une soirée "cozy" et ça avait démarré de la sorte. Puis, une fois que plus de dix invités sont venus, ça a commencé à partir en cacahuète.
De plus en plus de gens arrivent, sans la moindre trace de Livaï. Pour m'occuper, je décide de rejoindre Eren, il est sorti prendre l'air à peine quelques minutes plus tôt.
-"Alors, on a perdu un nouveau pari ?"lançai d'un ton taquin en m'installant sur les marches près de lui.
Je sais qu'Eren déteste les soirées. Mais Jean, Connie et Sasha trouvent toujours des paris incertains et lui font organiser une soirée s'il perd. Classique, mais ça marche le plus souvent. Si le premier veut juste pécho -pour tenter de tourner la page qui n'a de toute façon jamais exister de Mikasa-, le second veut juste s'amuser au maximum. La brune... et bien elle veut bouffer.
-"M'en parle même pas."
Il soupire en passant une main dans ses longs cheveux bruns. Il n'y a pas à dire, il est sublime. Je n'ai pas de mal à comprendre pourquoi j'étais si éprise de lui.
Comme je n'ai aucune difficulté à voir pourquoi c'est Livaï que j'aime maintenant.
-"T'aimes pas organiser des soirées à ce point ?"
-"Ce n'est pas les soirées qui me dérangent, c'est juste que je me dis qu'on a d'autres chats à fouetter là. Comme le bac par exemple."
-"Eren qui parle de travail ? Qui êtes-vous et qu'avez vous fait de notre idiot suicidaire ?"
Il m'adresse un sourire en coin en me donnant une tape amicale sur l'épaule.
-"Je ne parle pas de ça. Mais de ce qui va suivre. Le futur... c'est... effrayant."
Une ombre passe devant son visage et il secoue la tête imperceptiblement. Il n'a pas l'air de réellement vouloir en parler.
Je lui laisse le temps de se décider et il conclut le silence en soupirant avant que son silence ne s'attarde sur un détail et qu'il ne se mette à taper du pied au rythme de la musique. Je remarque alors que la chanson a changé en quelque chose de beaucoup plus plaisant pour les oreilles.
On profite de ce moment de relaxation pour nous échanger les photos de nos amis prises à leur inssu récemment et je le vois réceptionner celles de Jean avec un plaisir non dissimulé. Le conn*rd.
En bons compagnons de crime, on se promet de ne partager nos photos respectives comme nous le faisons à chaque petite "réunion". Il finit par se lever, interpellé par un groupe de première qu'il n'a même pas invité. C'est fou l'audace qu'ont les gens parfois.
Son expression s'adoucit dès qu'il voit Mikasa à proximité d'eux et il me serre brièvement l'épaule en signe d'au revoir. Je lui souris et au moment où il disparaît derrière mon dos, j'attrape mes écouteurs et entreprends de les démêler. Ces fils de merde sont plus entremêlés que ma vie.
Une ombre me surplombe et bien que je tente de relever la tête avec une expression contrariée, je ne peux empêcher un sourire d'étirer mes lèvres quand je croise les iris envoûtantes de l'homme qui a volé mon coeur.
-"Tu es en retard idiot."parvins-je tout de même à dire.
-"Il faut savoir se faire désirer."dit-il en prenant place près de moi, "Et puis, tu n'avais pas l'air de te faire chier."
-"C'est vrai que la compagnie d'Eren est loin d'être déplaisante."
Je couine sous l'effet de la tape que je reçois derrière la tête.
-"Sérieusement mec, faut que t'apprennes à contrôler ta force. Je suis une fragile au cas où tu ne l'aurais pas remarqué."
-"Bah faut faire un choix, soit je te brise les os, soit je te brise le coeur."
-"C'est quoi ce romantisme de merde ?"pouffais-je.
Une vibration dans la poche de mon pantalon détourne mon attention du beau brun. Une notification Wattpad, et pas n'importe laquelle.
-"Eh ! Regarde ! C'est notre histoire !"
Il se penche par dessus mon épaule pour voir et en posant mes yeux à nouveau sur lui, je sens un nouveau sourire naître en constatant que maintenant, il s'agit vraiment de "nous" deux.
Hey hey hey !
On m'excuse pour le retard ? :)
BESOS.
~Caporal Neko
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200 days 《Livaïxreader》
Fanfiction200 jours. Dés qu'ils avaient échangé le premier regard, le compte-à-rebours avait commencé. Ils le savaient, mais ils savaient surtout que ce qu'ils vivaient ensemble était unique, et que leur rencontre faisait partie de celles qu'on ne faisait qu'...