Jeudi 3 octobre 2019.
J'avais enfin réussi à isoler Armin du trio pour le déjeuner. Même en mettant de côté le problème dont je devais lui parler, son anniversaire était dans un mois, et je devais déjà commencer à lui soutirer des informations pour choisir son cadeau.
Avec lui, ce n'était pas spécialement dûr. Les livres étaient ce qu'il aimait par dessus tout, et j'arrivais bien à me mettre dans sa peau en ce qui concernait ceci.
La question restait de choisir l'ouvrage qui allait lui faire le plus plaisir. Comme c'était son dix-huitième anniversaire et que cela faisait maintenant près de dix ans que l'on se connait, j'avais envie de lui offrir quelque chose de spécial.
J'avais choisi ce jour pour emporter avec moi Harry Potter et le prince de sang sang-mêlé. Armin avait toujours eu envie de lire la saga, mais il ne réussissait pas à mettre la main dessus. Je devais donc m'assurer qu'elle lui faisait toujours autant envie et le tour sera joué.
Effectivement, il montra un enthousiasme non feint et me demanda de lui prêter le premier tome que j'avais acheté quelques mois plus tôt. Je prétextais qu'une amie l'avait emprunté et que je le lui donnerais dés qu'elle allait me le rendre.
Mon petit Armin, fais tes bagage. Tu embarqueras à bord du Poudlard Express le 3 novembre.
Un peu en retard quand même, mais pour un élève aussi brillant qu'Armin, ça devrait passer.
Alors que j'essayais de deviner quelle maison lui conviendrait le mieux entre Gryffondor et Serdaigle quand Eren passa devant nous, me rappelant l'urgence de la situation.
J'attrapais le blond par les épaules.
-"Armin. Eren croit qu'on sort ensemble."
Il éclata de rire à ma grande surprise.
-"Désolé [t/p], c'est juste son idiotie qui ne cesse de me surprendre."
-"Si tu n'avais pas détalé l'autre jour en le voyant aussi..."
-"J'ai paniqué..."avoua t-il mi-voix, "Et puis s'il tant que ça à te mettre avec quelqu'un, il aurait dû prendre Livaï."
-"Car j'ai l'air de m'entendre plus avec Livaï qu'avec toi ?"
Il soupira et se remit à manger son sandwich d'un air innocent.
Armin est un adorable petit champignon blond en fait.
-"Ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais toi et moi... ça se voit qu'on n'est pas amoureux."
-"Es-tu en train de prétendre que c'est le cas pour Livaï et moi ?"m'offusquais-je.
-"Non, mais plus que nous deux en tout cas."
La lueur de malice qui brillait dans ses yeux acheva de me convaincre qu'il se payait ma tête et je lui ébouriffais les cheveux en guise de vengeance.
-"Tu n'es pas un adorable petit champignon blond tout compte fait."
-"hein ?"
Il se mit à rougir violemment.
-"ou peut-être que si. De toute façon, ce n'est pas le sujet. On fait quoi pour Eren."
-"Tu veux que l'on fasse quelque chose ? Têtu comme il est, il ne nous croiras jamais."
-"oui mais je..."
-"Tu ne l'as toujours pas oublié ?"
Je m'enfonçais la tête dans les genous en grognant. Armin m'offrit un sourire compatissant.
-"[t/p], il faut bien tourner la page."
-"Plus facile à dire qu'à faire."
-"Ce n'est peut-être le cas que car tu en es convaincue. Essaie d'envisager les choses autrement et de te dire que c'est la chose la plus aisée à faire."
Malheureusement pour moi, en terme de relations amoureuses, Armin n'était pas d'une grande aide.
L'arrivée du bus interrompit notre discussion et je le saluai avec un petit pincement. Tous ces sentiments était trop éprouvants pour mon coeur d'artichaut.
En époussetant mon pantalon des feuilles mortes qui s'y étaient accrochées, je vis avec horreur Livaï se lever et passer devant moi.
Il était assis au pied de l'arbre.
Du même arbre que nous.
Juste derrière nous.
Comme par hasard, le temps que je me remette de mes émotions, le bus était plein à craquer et plusieurs places me séparaient de Livaï.
Peut-être n'était-ce que mon imagination, mais quand nos regards se croisèrent, je crus voir dans le sien une lueur d'amusement.
~Caporal Neko
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200 days 《Livaïxreader》
Fanfiction200 jours. Dés qu'ils avaient échangé le premier regard, le compte-à-rebours avait commencé. Ils le savaient, mais ils savaient surtout que ce qu'ils vivaient ensemble était unique, et que leur rencontre faisait partie de celles qu'on ne faisait qu'...