Samedi 30 novembre
-"Qu'est-ce que tu as ? Tout va bien ?"demanda Hanji en me rejoignant dans sa chambre.
Je lance un regard au réveil tout cabossé de la brune et qui marche encore par miracle. Déjà minuit.
-"Oui oui. Livaï est parti ?"
-"Ouai. Qu'est-ce qui se passe ? Vous vous êtes battus ?"
-"Non, je me gelais juste les couilles alors j'avais hâte de me mettre au chaud. Je voulais le remercier de m'avoir ramené mais dommage..."soufflai-je en essayant d'avoir l'air convaincante.
Hanji me lanca un dernier regard avant de se lever.
-"Tu devrais lui envoyer un message."
Qu'elle est drôle !
-"Ok, dis, j'ai oublié de prendre un pyjama. Je peux temps un truc ?"
-"Sers toi."fit-elle en désignant le placard d'un geste de la main, "Je vais préparer un truc à bouffer."
-"Nop, nop, nop. J'ai pas envie de finir ma nuit dans les urgences. Je m'en charge. Attends deux secondes."
Alors qu'elle s'apprête à répliquer, son téléphone vibre. Elle le sort de sa poche et fronce les sourcils.
-"Quelque chose ne va pas ?"
-"C'est Livaï. J'ai bien vu qu'un truc clochait. Bon, je vais au balcon. Tu m'appeleras quand tu auras fini. Et je me debrouille mieux en cuisine. Moblit m'a appris à faire une omelette."
J'hausse les sourcils. Quoiqu'elle dise, je ne suis pas prête à goûter à sa cuisine.
J'ouvre le placard et tombe sur une tonne de vêtements empilés dans presque toutes les étagères. Une seule d'elles n'a pas encore été touchée par la tornade Hanji et je pioche un pull et un bas de jogging et les enfile en conversant avec l'écureuil d'Hanji, enfermé dans sa cage sur la tête de lit. Bien qu'elle soit grande, la petite bête doit se sentir à l'étroit, elle qui a l'habitude de se balancer d'arbre en arbre dans le jardin énorme des Zoe.
Après avoir rangé mes vêtements dans la même étagère ordonnée, je me regarde dans le miroir beaucoup trop propre comparé à d'habitude de mon amie et détache rageusement l'élastique qui tient la nate en place. Que Livaï aille se faire voir.
Tout l'appartement semble avoir subi un grand ménage. Je me dirige vers la cuisine et nous prépare deux pizzas. Une fois que les couverts sont mis, je me dirige vers le balcon. Hanji est accoudée à la rambarde et fixe le ciel, perdue dans ses pensées.
Ma main posée sur son épaule la fait sursauter. Elle se retourne et me sourit.
-"Bon choix."
-"Depuis quand tu as ce sweat ? Je l'adore !"
Elle hausse les épaules et s'installe à table.
-"Je suis plus trop d'humeur à chanter, et si on regardait un film ?"
-"Comme tu veux."
Pendant qu'elle cherche distraitement un film, je commence à manger en pianotant sur l'écran de mon téléphone. J'envoie quelques emojis en réponse au meme qu'Eren a envoyé à notre groupe messenger et lève mes yeux vers elle en entendant pester. Elle a fini par choisir "Barbie et le palais de diamant" et a saisi son téléphone qu'elle frappe rageusement du plat de la main.
-"Ah, ça m'avait manqué !"m'exclamais en souriant tel une enfant de cinq ans.
-"Je peux me connecter à Insta sur ton téléphone ? Le mien bug."
Je le lui tends et m'allonger sur la canapé alors que le film commence. Je chante en coeur avec les héroïnes quand le bruit du moteur d'une moto perce le silence de la nuit, me faisant sursauter.
-"Connard !"laissais-je échappe en reprenant mon téléphone.
Une heure plus tard, alors qu'Hanji a retrouvé son entrain et qu'on s'est mises à gueuler comme des enragées à chaque chanson, je reçois une notification.
-"Tu as oublié de te déconnecter." Dis-je après l'avoir lue.
[Hanji.Zoe] : Livaï_Ackerman : je l'ai fait.
Son humeur s'améliore encore plus et elle me serre dans ses bras sans que je ne comprenne pourquoi.
-"Tu es une personne merveilleuse !"Me crie t-elle presque dans les oreilles.
-"Oui mais... C'est quoi le rapport ?"
-"Il n'y'en a pas ! Je voulais juste te le dire. On termine le film ?"
-"T'es bizarre..."marmonais-je en appuyant sur Play.
-"Ça ne change pas d'habitude."
Qu'est-ce qui a bien pu m'échapper ?
I'M BACK.
JE VOUS AIME.~Caporal Neko
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200 days 《Livaïxreader》
Fanfiction200 jours. Dés qu'ils avaient échangé le premier regard, le compte-à-rebours avait commencé. Ils le savaient, mais ils savaient surtout que ce qu'ils vivaient ensemble était unique, et que leur rencontre faisait partie de celles qu'on ne faisait qu'...