Day 28

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Je vous conseille de lire ce chapitre en écoutant Cornelia street de Taylor Swift. Sur ce, bonne lecture !

Lundi 14 octobre 2019.

-"Livaï, on doit parler."

Cela fait presque une semaine que je n'ai plus parlé à Livaï. Pourtant, tout a l'air de bien aller entre nous. Il me garde toujours une place dans le bus, on s'assoit toujours au pied du même arbre et quand le groupe se réunit, on se retrouve souvent ensemble.

Mais rien ne va. Depuis mardi dernier, on n'a eu aucune discussion.

Je trouve toute cette histoire tellement futile. Si j'avais exprimé mes pensées clairement au lieu de faire des grimaces stupides, et s'il avait un peu mâché ses paroles, nous n'en serions pas là.

Sauf que je ne suis pas doué avec les mots et qu'il jamais été le plus délicat dans le choix de ses termes.

Quelle belle paire on fait !

Il me considère puis range son carnet noir dont il ne se sépare jamais dans son sac qu'il jette négligemment sur son épaule. Inconsciemment, on se dirige vers notre arbre.

-"Alors ?"

Je fronce les sourcils.

-"Ne t'attends pas à des excuses. Je n'ai rien fait de mal."

Très bon début.

-"Parce que c'est moi le fautif maintenant ?"demande t-il en croisant les mains sur sa poitrine en me foudroyant du regard.

-"Non. Enfin... Puta*n, aucun de nous n'est fautif ! On doit juste mettre les points sur les I et tirer cette situation au clair."

-"Donc si j'ai bien compris, tu proposes que chacun s'explique ?"

-"Exactement !"m'exclamais-je en ouvrant grand les bras.

-"Sauf qu'il y'a un petit problème, je n'ai rien à me reprocher."

Je soupire. Patience [t/p].

-"Je ne parlais pas de ça. Enfin si, mais tu ne vas pas t'expliquer mais plutôt expliquer ce qui t'as dérangé dans mon comportement. Je ferais de même et on réglera ce malentendu."

Il s'assoit par terre et je fais de même. Alors que je suis assise en tailleur et que je le regarde, il fixe un point invisible devant lui en reposant sa tête contre le tronc. Pendant un instant, j'en ai le souffle coupé. Il est vraiment, vraiment beau. Tellement que c'en est irréel.

Livaï arrange le col de sa veste noire et chasse d'un geste impatient les feuilles que le vent a déposé sur son jean sombre. Le zéphyr joue avec ses cheveux et je sens des mèches rebelles s'échapper de mon chignon. Il s'engouffre par mon chemisier blanc et ma jupe bleue voltige autour de moi.

-"Je t'ai déjà dit ce qui ne m'a pas plu. Tu prends les choses trop coeur et tu te vexes rapidement. Je doute qu'on puisse arriver à quoi que ce soit si tu prêtes attention à chaque mot que je prononce."

J'attends qu'il ajoute quelque chose, mais il se tait et me lance un regard en coin. Je m'adosse à l'arbre et me lance.

-"Je n'ai pas beaucoup aimé la manière dont tu as parlé d'Eren. Le fait que tu l'aies traité de con et que tu aies dit que... qu'il n'est pas fait pour moi. Tu comprends, c'est avant tout mon ami, et tu ne le connais pas tant que ça."

Mon esprit s'amuse peut-être à me jouer des tours, mais je crois l'entendre murmurer un "C'est ça...". Quand je tourne mon visage pour lui faire face, il fait de même et mes iris croisent les siennes. Jamais je ne le dirais assez, mais ses yeux sont magnifiques.

-"Alors... Sans rancune ?"

Il me fixe longuement avant qu'un léger sourire ne se dessine sur ses lèvres. Je sens mon coeur faire un bond dans ma poitrine.

-"Sans rancune."

Il se lève et m'aide à en faire de même.

Quand sa paume se referme sur la mienne, une douce chaleur se répand en moi.

Soudain, tout va mieux.

J'ai SURKIFFÉ écrire ce chapitre. Enfin pas le début, mais vers le milieu, j'ai vraiment aimé la scène sous l'arbre. ON SE RETROUVE BIENTÔT POUR LA SUITE MES PETITS NEKOS !

~Caporal Neko

200 days 《Livaïxreader》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant