53-L'entrave

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            Evelyne détourna les yeux de lui en le toisant puis se leva du lit .


EVELYNE: N'oublie pas de mettre la petite dans son berceau Elle n'est pas encore apte à partager le lit avec vous ...Dit elle en prenant direction de la porte sans prêter une once d'attention à Tristan qui le regardait se retirer .


Après le claquement de la porte Tristan s'accosta et rejoignit Maritza en s'asseyant  au bord du lit exactement à la place qu'Evelyne venait de lui céder.


TRISTAN: Ils sont partis ...dit il en effleurant la joue de la petite blotti contre la poitrine de sa mère ...Je crois que Sierra s'est endormi .


            Voyant que cette dernière avait la tête baissé et ne réagissait pas il décida de lui soulever la tête en lui levant  le menton du doigt et remarqua l'eau qui ruisselait de ses yeux et coulait sur  ses joues. Maritza intimidé détourna brusquement la tête .


      Elle rehaussa sa nuisette pour dissimuler  ses seins  pris la petite et sortit hors du lit en ignorant complètement ce dernier.
















                                         -2-















 
                      Au moment où Evelyne s'apprêtait à passer ce coup de fil et prit son téléphone Tristan fit irruption dans sa chambre l'air en courroux.


TRISTAN: Qu'avez-vous dit à Marie?


          Evelyne tourna et jeta un bref coup d'œil à Tristan puis lui retourna  le dos et reposa son attention vers son téléphone . Ce dernier l'usurpa le bras et la fit brusquement retourner vers lui.


TRISTAN: Je vous ai poser une question qu'avez vous  dit à Marie ?


EVELYNE: Ne me touchez pas !  Je lui ai dit la vérité !

TRISTAN: Quelle vérité? Pourquoi ne trouvez vous pas quelque chose d'autre à faire de votre temps au lieu de passer la journée à essayer de briser notre mariage .

EVELYNE: Quel mariage ? Demanda t-elle puis  lâcha un ricanement ...Celui que vous avez obtenu pour pouvoir vous enrichir .


TRISTAN: Donc C'est ce que vous avez fait croire à Marie .


EVELYNE: C'est ce que je n'ai pas arrêté de lui dire depuis le début . Ma fille a toujours été très lucide depuis que vous avez fait irruption dans sa vie Elle est devenu une marionnette il suffit que tu la lénifie avec un mot doux et elle perd la raison . Vous savez bien comment la manipuler .

TRISTAN: Je ne la manipule en rien .

EVELYNE: Vous profitez de ses sentiments pour parvenir à vos fin . Je ne sais pas comment mais vous avez réussi à persuader Ricardo de vous légué son héritage.



TRISTAN: je n'ai persuadé Ricardo en rien Si il ne vous a rien légué Evelyne c'est pas sur moi que vous devriez venir cracher votre venin . Depuis qu'on s'est rencontré vous n'arrêtez pas arrêtez de vous interposez ente Marie et moi en cherchant à nous rendre la vie impossible alors que tous ce qu'elle souhaite c'est d'être heureuse .


EVELYNE: J'ai bien peur que celui qui est destiné a la rendre heureuse soit vous.


TRISTAN: Elle veut rentrer a l'université je ne l'empêche pas , j'ai pris mes responsabilités en tant que père depuis que j'ai déconner je n'ai jamais refait l'erreur de toucher le corps d'une autre femme , je la respecte , qu'est ce que je dois faire pour que vous acceptez enfin que j'aime votre fille sans aucune arrière pensée  et pour qu'enfin vous nous fichiez  la paix .
    

EVELYNE: Vous voulez vraiment savoir ce qu'il vous reste à faire? ... demanda t- elle en s'accostant de lui ... transférer à mon nom les 30% des biens que vous a laissé Ricardo comme ça je saurai vraiment que vous n'avez aucune arrière pensée.


TRISTAN: J'en étais sûr vous me défendez point l'intérêt de votre fille mais vous cherchez a prôner que le vôtre. Alors laissez moi vous dire Evelyne Vous , n'aurez rien...Dit il en se retirant l'air contrarié


















                                          -3-
















Maritza avait eu le temps d'aller mettre Sierrah dans son berceau et de s'aliter le temps que Tristan revienne. Rien qu'en le voyant rentrer Cette dernière posa le téléphone qu'elle avait entre les mains sur la table de chevet et s'allongea en lui tournant dos .

Tristan la rejoignit après avoir pris le temps d'enlever chaussures, chemise et pantalon tout en étant assis au bord du lit puis se faufila en boxer sur les draps dans le dos de Maritza et rapprocha ses lèvres près de son oreille et lui chuchota d'une voix sensuelle.


TRISTAN: Ne me tourne pas le dos j'ai besoin de sentir ma femme proche de moi


Elle ne réagissait pas en voyant cela Tristan enfouit ses lèvres contre sa nuque et commençait à la couvrir de petit baiser fiévreux qui l'a faisait tortiller mais elle préférait faire monter la couverture contre son cou pour l'en empêcher.


TRISTAN: Marie tu devrais au moins apprendre à me faire confiance et arrêter d'écouter ce que te dit ta mère à propos de moi .


MARITZA: Et si elle avait raison .


TRISTAN: tu sais qu'elle ne m'a jamais aimé et elle fera tout pour nous séparer.


MARITZA: Peut-être bien que j'aurais dû avorter lorsqu'elle me l'avait demandé .


TRISTAN : Ah bon elle t'avait demandé d'avorter ?


Le dos toujours tourné elle ne répondit rien.


TRISTAN: Si t'avais eu le courage de m'enlever ma petite Sierrah je te l'aurai jamais pardonné Marie . Donc tu regrettes , tu veux qu'on mette terme à notre mariage à cause des sornettes que raconte ta mère sur moi.


Elle ne répondit rien.


TRISTAN: Tourne toi et et regarde moi ...dit il en la renversant sur le dos la faisant retourner face à elle ...Te rappelles tu la première fois qu'on s'est rencontré au supermarché et que tu m'as demandé pourquoi je n'avais pas encore d'enfant et que je t'ai répondu que c'est parce que je ne t'avais pas encore rencontré... c'était vraiment le cas c'est aussi pour cette raison que cela n'a jamais vraiment marché avec Nabila Nous étions destinés à être ensemble Marie.


Elle le regarda les yeux scintillant de larmes posa délicatement sa main sur sa joue et commença à le caresser tendrement le visage


TRISTAN: Qu'est ce que je dois faire ...Dis moi qu'est ce que je dois faire pour te prouver que je t'aime ?

Après un instant à se contempler du regard elle décida enfin de répondre .


MARITZA: tu n'as qu'à m'embrasser .

Ce dernier lui arbora un sourire puis commença à effleurer sa main de petit baiser le faisant parcourir le long de ses bras jusqu'à sa nuque et le fit remonter vers ses lèvres ...

Rescaper de la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant