86-Dysfonction

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C'est exactement la situation à laquelle je ne voulais pas me retrouver et que j'ai tout fait pour éviter mais le malheur n'a jamais eu de klaxon Quand j'eus enfin le courage de me retourner j'aperçu Carlos debout à l'embrasure séparant le salon et la cuisine me dévisageant du regard ne laissant paraître aucune émotion et c'est qui aiguillonna encore plus ma peur puis Je me retourna vers Tristan apeuré.

MOI: Va t'en .

TRISTAN: Si je pars , Il risque de te faire du mal.

MOI: Laisse moi gérer va t'en !

TRISTAN: Je ne veux pas regretter de t'avoir laisser seul ici Nabila

MOI: va t'en je te dis ! Lui criais je en frappant ma main contre son torse l'air contrarié et à la fois submergé par les événements .

Il se dirigea vers l'embrasure avec résignation où était resté Carlos  Impassible.

TRISTAN: c'est moi qui l'ai embrassé Tu sais déjà quel genre d'homme est son père , T'as intérêt à ne pas la faire de mal Lui menaça  t-Il puis se déserta à contrecœur .

                Carlos  immobile n'avait pas même pas détourné les yeux  vers lui ne serai ce qu'un instant et ne faisais que me torturer du regard l'air rancunier je baissa les yeux honteuse.

CARLOS : Apparement dormir seul ne t'a pas servi de leçon me morigéna t-il ..

         Les mains en arrière posé contre le comptoir de la cuisine le corps en avant tremblotante et au bord des larmes  en attendant  la sentence qui m'était réservé.

CASTILLO: vous avez dormi ensemble sur le canapé ?

MOI: Non ...rétorquais je la voix toute tremblante.

CARLOS: Alors Que faisait il ici de si bonne heure?


MOI: Il...Il était juste venu m'apporter des provisions. Répondis je la voix toute tremblante

CARLOS: Il était juste venu t'apporter des provisions dit il en détournant les yeux un instant en avalant sa salive...Je ne peux pas faire grand effort sur ma jambe  approche , Fais voir ce qu'il a apporté.

MOI: Du pain...des...

CARLOS: Je te demande pas de les citer .

            Je savais que c'était une ruse  pour que je puisse m'approcher de lui mais j'avais tellement peur qu'il me fasse du mal .

CARLOS: Nabi apporte moi les provisions.

MOI: J'ai peur que tu me fasses du mal.

CARLOS: Nabi Les provisions . M'ordonna t-il les dents presque serré
                


L'air résigné, Je pris les sachets sur le comptoir et Tituba jusqu'à lui le cœur battant a tout rompre et je les lui tendis. Il les prit  soigneusement  entre mes mains puis brusquement  renversa tout les contenus au sol.

  
              Je me jeta immédiatement sur lui en larmes tout en nouant mes bras contre sa nuque en me blottissant mon corps  contre le sien  pour lui empêcher de faire quoi que ce soit d'autre .

CARLOS :Lâche moi Nabila...me dit-il en tentant de me décoller sur lui mais j'y étais attaché comme un sangsue ...pousse toi Nabila !!!!

MOI: Non Carlos ....Tu m'avais promis que tu ne lèverai plus jamais la main sur moi.

Rescaper de la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant