Violet(te) (Un Psychopathe ? Tome 2)

Chapitre 1

- Aaaaaaaaaaaaaaah !!!!!!!!!

Je n'en peux plus, s'en est décidément trop !!!! Ça fait à peine douze heures qu'il a commencé, et je n'en peux déjà plus !!!! J'ai une affreuse envie de lui faire manger ses couteaux !!!!!! Ça va maintenant faire un an que j'ai eu ma dernière séance de torture, et je peux vous dire que cela ne mavait pas manqué !!!! Surtout qu'il n'y va pas de main morte, et c'est cela qui est le plus douloureux !!!! Il me fait des entailles sur tout le corps, avec ses couteaux en argent !!!! Mon esprit se fou de ses raisons, la seule chose dont j'ai envie, c'est de lui faire subir ce qu'il est en train de me faire !!!! Mon esprit est totalement retourné, je ne sais même plus pourquoi, ni comment je suis arrivée là. La seule chose que je sais, c'est que mes envies de meurtre n'ont jamais été aussi grandes. Je me retiens vraiment pour ne pas lâcher mes pouvoirs. Je ne peux pas me permettre un tel dérapage, alors que durant un an nous avons tout fait pour éviter de les dévoiler.

Cela va bientôt faire deux ans que je suis une louve, et un an que Ziana Kaden est mort de mes mains. Parfois je me demande comment j'ai fait pour le tuer. Parfois, je regrette presque, mais d'autres fois, je me dis que j'ai vraiment bien fais, même la mort que je lui ai fait subir n'étais pas suffisante pour tout ce qu'il m'a fait. A certains moments, je regrette de ne pas l'avoir simplement capturé, pour prendre plaisir à le torturer, à refaire tout ce qu'il m'a fait !!! Durant cette année calme, j'ai appris à maîtriser mes pouvoirs élémentaires. Bon, au début, il est vrai que j'ai eu quelques soucis, je n'arrivais pas à maîtriser l'intensité de mes pouvoirs, et j'ai failli détruire la forêt près de chez moi. Mais aujourd'hui, je suis capable d'utiliser mes pouvoirs, autrement que sous la colère, la tristesse, la rage... comme en ce moment, où j'arrive à contenir cette magie qui circule dans mes veines, et qui menace d'exploser. Je sens toute ma puissance magique qui nattend quune chose, que je la laisse sattaquer à lindividu en face de moi. Je sais que dans ce genre de situation, il ne faut surtout pas que je dévoile ma partie élémentaire, mais plus ma rage et mon envie de meurtre augmentent, et plus je sens mes pouvoirs circuler et menacer de sortir... C'est un combat contre moi même que je dois gagner, si je veux éviter encore plus de torture. Mon esprit est tellement embrumé, que je n'arrive pas à savoir d'où je connais la personne qui prend un malin plaisir à m'enfoncer ses lames. Il s'est amusé à m'ouvrir les quatre membres, et maintenant il s'amuse à m'ouvrir le ventre. La souffrance augment, car du fait que la lame soit faite en argent, mes entailles mettent beaucoup plus de temps à cicatriser, et elles brûlent plus qu'une simple coupure avec une lame en métal.

Cela va bientôt faire vingt-quatre heures que l'homme en face de moi prend un malin plaisir à m'enfoncer ses lames, et quil mempêche de fermer les yeux, mempêchant de m'évader de ce monde de souffrance. Je trouve même que c'est un record, quaprès vingt-quatre heures de torture, je ne me sois toujours pas évanouie !!! D'un côté je me félicite, mais d'un autre, c'est tout le contraire, car j'ai interdiction de fermer les yeux, puisque si je le fais, si je ferme à peine un il, il m'enfonce la lame plus profondément, ou alors, si ça n'a pas fonctionné, il part récupérer le câble derrière lui, qui au passage est branché à un générateur haute fréquence, et m'envoie de l'électricité dans tout le corps. Je peux vous assurer qu'il me l'a fait une fois, et depuis, je lutte pour ne pas fermer les yeux ... Toute cette fatigue m'empêche de hurler ma douleur, et nourrit mon envie de fermer les yeux, et ainsi de quitter ce monde, l'espace d'un instant. Jai envie de réclamer au moins quelques minutes e tranquillité, mais lhomme en face de moi nest pas du même avis que moi. Même mes pouvoirs ne menacent plus de sortir. Je suis à bout de force, je subie la douleur, sans rien laisser paraître, parce qu'à l'intérieur, je suis vidée. La cicatrisation reflète mon état d'esprit. Je n'ai plus de forces, alors la cicatrisation ne se fait plus ou du moins presque plus. Mon abdomen est profondément entaillé, mais les plaies ne se referment pas. Je ne suis pas dans la capacité de lutter. Le poison fait son effet. Mon corps n'arrive plus à le maitriser. Les plaies n'ayant pas suffisamment cicatrisées, elles ne sont pas débarrassées de l'argent. Je sens alors chaque entaille s'agrandir, s'imprégnant des micros-particules de poison, prodiguant encore plus de douleur, me brûlant chaque centimètre de peau. Seul le repos pourrait me permettre de guérir.

Si je ne prends pas rapidement des forces, tout mon corps sera infecté. Malheureusement, le générateur posé en contre bas me menace, et me rappelle ce qui m'arrivera si je décide de fermer les yeux. Seul l'instinct de survie est présent. Je sais que si je ne me repose pas, ma vie en pâtira. Je ferme alors les yeux, faisant abstraction de l'électricité qui me traverse le corps. Le courant électrique stimule mes nerfs, m'empêchant de sombrer dans le sommeil, mais lorsque je rouvre mes yeux, j'ai l'impression d'avoir passé une nuit revigorante, car j'ai retrouvé l'énergie que j'avais perdu. Mon corps cicatrise, mais n'ayant pas prévu de retrouver autant d'énergie aussi rapidement, je perds le contrôle que j'exerçais sur mes pouvoirs depuis trop longtemps maintenant. Sans le vouloir, je libère toute la magie contenue dans mes veines, proportionnellement à tous les sentiments négatifs présents en moi. Tout ce que je retiens depuis ces dernière vingt-quatre heures ressortent d'un coup, sans contrôle. Sous l'effet de ma puissance, j'ai fermé les yeux, ne pouvant pas voir ma puissance hors contrôle.

Lorsque j'ouvre mes yeux, les chaînes qui me maintenaient au mur solidement sont en miette au sol, mais je ne vois plus les murs, ou encore l'homme en face de moi. Des parois m'entourent, m'empêchant de faire plus de deux pas de chaque côté, je peux bouger, mais je touche rapidement ces parois. Mon envie de meurtre est toujours présente, et tant que je ne verrais pas le corps de celui qui a failli me tuer, elle restera présente. Mais je n'arrive pas vraiment à savoir ce qu'est cette sorte de paroi. Tant que je n'aurais pas trouvé la nature de cette chose, je ne pourrais pas trouver ce qui peut le détruire, ni ce qui en est a lorigine