Violet(te) (Un Psychopathe ? Tome 2)

Chapitre 66

Pour la deuxième fois en un espace temps plutôt réduit, je me reconnecte à la réalité, avec encore une fois mon corps souffre. Mais cette fois, le poignard n'est plus planté dans mon dos. En revanche, je sens encore le trou qu'il a formé. Je n'ai toujours pas cicatrisé, et mon corps est encore et toujours paralysé. Mais puisque le poignard n'est plus dans mon dos, et que je suis prisonnière, il y a forcément autre chose qui apporte de la douleur, parce que le trous béant que j'ai dans le dos, ne me fait pas souffrir tant que ça. Je ressent de vives douleurs dans les jambes. C'est comme si quelqu'un s'amusait à me planter des lames dans les jambes.

Mais la paralysie est atténuée, ce qui fait que je suis capable d'ouvrir les yeux, et de bouger légèrement la tête. J'en profite pour ouvrir les yeux, et ainsi découvrir mon environnement. Tout d'abord, je tourne les yeux à droite, pour voir mon bras, relevé au-dessus de ma tête. Je tourne mon regard, pour cette fois regarder à gauche. Mon bras est relevé de la même manière. C'est alors que je sens le poids de mon corps. La surface dure et froide sur laquelle mon dos repose n'est pas le sol, mais un mur. Je suis attachée à un mur, les bras relevés, noués entre eux, me maintenant en hauteur. Je suis nue, ou du moins, je ne sens aucun tissus recouvrant ma peau. Mais je sens que du liquide coule le long de mes jambes. Je baisse les yeux, pour voir du sang s'échapper de mes jambes. De longues et nombreuses entailles sont formées sur mes deux jambes, me faisant perdre une importante quantité de sang. Mais en dirigeant mon regard un peu plus en hauteur, je vois un homme, de dos. En face de lui, je peux voir une table métallique. Mais je ne peux pas voir ce qui se trouve dessus. L'homme porte un marcel noir, et un jeans noir. Malgré la couleur sombre, je peux très bien voir du sang tachant ses vêtements. Mon sang a moi recouvre ses vêtements. J'essaye de repérer son odeur pour savoir si je l'ai déjà rencontré avant de perdre connaissance, mais c'est l'odeur de mon sang qui est la plus forte. En me concentrant un petit peu plus, je peux apercevoir une autre odeur, celle de l'homme qui est dos à moi. C'est une odeur épicée, celle de l'homme qui m'a porté jusqu'ici, celui qui m'a retirer le poignard, mais qui ne savait pas quoi faire pour stopper l'hémorragie.

- Très bien, te voilà réveillée. Ce sera plus efficace. Je veux que tu saches ce que je vais te faire, je vais t'expliquer. Juste en face de moi, et dans mes mains, je tient des lames en argent pure, parce que je n'aime pas utiliser des lames faites qu'en partie en argent. Mais ce n'est pas le plus important. Je tiens aussi de quoi aiguiser mes lames. Elles commencent à se faire vieilles, et cela complique pour entailler mes victimes. Mais encore une fois, là n'est pas vraiment le sujet. Pour le moment, je ne te veux aucun mal, ce que je souhaite, c'est évacuer la toxine dans ton corps qui t'empêche de cicatriser. Je ne peux rien te faire tant sur ton corps n'a pas recouvré tous se moyens. Tout ce que je veux, c'est que ce trou dans ton dos disparaisse, sans que tu ne perde la vie, tu as déjà suffisamment frôlé la mort. Je ne souhaite pas te réanimer une seconde fois ... J'en ai encore trop dit !! Mais c'est pas grave. Nous allons continuer ce que j'étais en train de te faire...

C'est alors qu'il se retourne, et brandit deux lames. Une dans chaque mains ... Il s'approche de moi, et plante ses lames dans mes cuisses. Mais pas trop profondément, juste histoire de me faire une entaille profonde, sans toucher l'os. Il veut simplement me faire saigner, mais sans toucher une artère, enfin, seulement s'il souhaite me garder en vie. Mais il ne plante pas simplement la lame, une fois qu'il estime être correctement enfoncé, il descend la lame le long de mes jambes, histoire de créer une entaille suffisamment grande pour faire couler du sang, beaucoup de sang. Bien entendu, il ne le fait pas dans la dousseur, non. Lorsqu'il a descendus les lames pour allonger l'entaille, il l'a fait de manière vache, c'est à dire qu'il a tiré d'un coup sec sur les lames. Maintenant qu'il a fait ce qu'il souhaitait faire, il retourne sur sa table, me laissant agoniser, puisque grâce à sa brutalité, les plaies me brûlent atrocement. De plus, plus je perds du sang, et plus je me sens faible. Mais cela a du bon, si je me sens faible, c'est que je n'ai plus beaucoup de sang dans l'organisme, ce qui signifie que la toxine présente dans mon corps est presque totalement disparue. Et si cette toxine n'est plus présente dans mon corps, alors je vais cicatriser, et je vais recouvrer mes forces.

Mais apparemment la déesse en a décidé autrement, ou du moins, je n'ai pas perdu suffisamment de sang. Je ne cicatrise toujours pas. Alors, c'est reparti. Ils se rapproche de moi, et me plante à nouveau ses lames dans mes jambes. Je sers les dents, et supporte la douleurs. Je commence vraiment à me sentir faible, et je sens mon cœur qui a de la difficulté à pomper le sang. Une migraine s'installe dans ma tête, me faisant réaliser à quel point j'ai une quantité de sang beaucoup trop insuffisante pour mon corps. Mais je continue à perdre du sang, sans que mon organisme ne veuille bien cicatriser. Je perd encore et toujours du sang, mais la toxine ne veut pas quitter mon corps. Plus le temps passe, plus je perd du sang, et plus la vie me quitte. Mon corps est engourdi, lourd, mon cœur ralenti ses battements, et ma tête est dans le vague. Je sens dans mes tempe mon coeur pulser. La tête me tourne, et j'ai l'impressions de partir...