Violet(te) (Un Psychopathe ? Tome 2)

Chapitre 63

Coup de pied retourné sur loup beau gosse numéro un, coup dans l'abdomen sur loup beau gosse numéro deux, et coups de pied arrière gauche sur loup beau gosse numéro trois. Les voilà légèrement désarmé. Pour me reculer avec grâce et beauté, je bondis sur mes jambes, et réalise un flippe arrière maîtrisé. Eh oui, il ne faut pas me sous estimer !! Mais il n'en ont pas eu suffisamment. Ils reviennent à la charge. Leur technique de combat est faible. Ils sont trois, mais ils ne sont pas capable d'attaquer de façon stratégique, alors qu'ils sont trois, face à moi, seule. Ils pourraient avoir un avantage, mais ils ne le mettent pas à profit. Mais alors, s'ils sont aussi nul en combat, comment cela se fait-il qu'ils aient réussi à venir jusqu'ici ?? Mais ce n'est pas vraiment le moment de penser à ce genre de chose. Je leur envoie, chacun leur tour, soit un coup de poing, soit un coup de pied, en plein dans l'abdomen. Ils se relèvent assez rapidement. J'aurais peut être du viser plus bas ... Mais puisqu'ils reviennent, cela me donne ma possibilité de le faire. Et au moins, je ne les tue pas, je les castre un coup, puis je les ligote.

C'est donc ce que je fais. Je les castre un coup, et malheureusement pour eux, il se peut que je n'ai pas fait attention à ma force... les voilà plier en deux, au sol. Je fais ensuite appel à l'élément de la terre. Je fais pousse des lianes tout autour d'eux. J'ai le choix. Je crée une sorte de cage en liane dure, ou je les ligote à même le sol, pour qu'ils ne puissent plus du tout bouger ... mmmmh... la possibilité qu'ils ne puissent plus bouger me satisfait. Je commence par lier leurs poignets entre eux, à l'arrière, dans leur dos. Puis, je lie leurs chevilles ensemble. Une fois que leurs quatre membres sont solidement attachés entre eux, je fais sortir d'autres lianes, qui s'entourer autour de leur corps, puis elles retournent se planter dans la terre. On dirait trois larves, tout leur corps est recouvert de mes merveilleuses lianes, des pieds à la tête. Ah oui !!! J'ai oublié de leur refaire une beauté !!! Pas de problème !!! Il suffit à mes lianes de se retrouver recouvertes d'épines, et les voilà defigurés. C'est alors ce que je fais. Les épines sortes des lianes. Durant leur sortis, elles s'enfoncent dans la chair des trois individus, qui hurlent. Au vu du temps que les épines vont rester plantés dans leur chaire, ils auront des petites cicatrices ...

Mais maintenant qu'ils sont hors d'état de nuire, je dois retrouver mon père et Alex. Il m'a dit de le rejoindre à l'est du territoire. Je vais donc aller dans cette direction. Mais en temps normal, lorsque je cherche comme ça mon père, il me suffit d'utiliser mon don, et je le trouve facilement, mais là, mon don est H.S. Je dois utiliser les bonnes vieilles méthodes, c'est à dire fouiller cette forêt. C'est alors, que toujours en fusion avec ma louve, je me dirige du côté Est. Je reste aux agêts, écoutant les moindres bruit recouvrant la forêt. Les combats entre les loups ont complètement vidés notre merveilleuse forêt de tous ses animaux sauvages. Étant encore trop loin de l'emplacement des deux hommes dont je suis à la recherche, aucun bruit n'est présent dans cette forêt. Cela m'inquiète légèrement, étant donné que trois loups ont réussi à venir jusqu'à la maison Evans, qui se trouve plutôt éloigné des frontières, cela m'étonne de ne rien entendre, ni de voir des corps jonchant le sol. Mais je met mon inquiétude dans un coin de mon esprit, loin. Peut être que nos ennemis ne sont pas vraiment fort, mais qu'ils en ont laissés passer trois, parce qu'ils ne les ont pas vu, et qu'ils sont toujours à la frontière. J'accélaire le pas, ne souhaitant pas rester encore plus longtemps dans l'ignorance de la situation. Mais plus j'avance, et plus j'ai l'impression d'être suivie, or je ne sens aucune odeur, je n'entend aucun bruit, et je ne vois personne. Alors, je continue à avancer, mais je redouble de prudence. Je ne souhaite pas me faire prendre par surprise.

Mais même en restant aux agêts, un homme sorti de nulle part, tout crocs dehors, prêt à les planter dans ma clavicule. D'un geste purement défensif, je fais une rotation avec ma jambe droite, pour faire en sorte que mon pied arrive dans sa figure, tandis qu'il n'était plus qu'à quelques sentimètres de moi. Mais malgré ma force et ma puissance, il a seulement eu un recul de quelques sentimètres. Il repart à la charge, n'ayant plus grand chose à parcourir pour m'atteindre. Je me baisse, passe rapidement à jambe droite à gauche, je la tend, et d'un mouvement rapide, je lui fauche ses jambes, jusque au moment où il comptait me mordre. Il perd l'équilibre, mais se rattrape en faisant deux pas en arrière. Mais le temps que je me lève, il s'est rapproché et m'envoie un violent coup de griffe dans l'abdomen. Mon t-shirt part en lambo, emportant du sang dans sa volé. Je ressent une vive douleur là où ses griffes m'ont entaillées, mais la douleur s'estompe avec la cicatrisation qui se fait plutôt rapidement. Mais je ne vais pas me laisser faire. Je me redresse, et observe mon adversaire. Il a prit appuis sur ses jambes. Il se prépare à bondir dans ma direction. Il fléchit ses jambes, et bondis dans les airs. Je me décale sur la droite, pour lui envoyer un coup dans la gorge, afin de le désarçonner, mais contre toute attente, il sort un arme blanche de sa ceinture. Un poignard bien aiguisé. Mais je l'ai vus trop tard. A peine l'a-t-il sorti de son emplacement, qu'il me le plante dans le dos, entre ma colonne vertébrale et mon omoplate, en plein dans les poumons, la lame frôlant mon organe vital. Il m'a fait croire qu'il allait me sauter dessus, pour avoir accès à mon dos. A la moindre inspiration ou expiration que je fais, j'entaille un peu plus là lame dans ma chaire. La lame me brûle, je suis incapable de respirer, et au moindre battement de coeur, je sens le bord de la lame qui menace de m'entailler le coeur. Je chute au sol, et tombe dans l'inconscience malgré moi.