- Épisode 72 -

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- Éclipse -

J'ai passé la soirée avec mon frère et son fils. Caro est partie voir sa sœur. Ma tante m'a appelé hier soir pour me dire qu'elle a appelé le Président du Tribunal de Munich en faisant usage de son statut de juge et lui a demandé de m'accorder 2 semaines de vacances que je vais passer avec elle et sa famille en France. J'aime beaucoup ma Tante mais quand elle fait ça, je déteste cela mais elle dit que c'est pour mon bien sachant que je ne prends quasiment jamais de congés.

Aujourd'hui, je ne fais rien. Je vais rester à la maison. Demain, midi, je mange avec mes parents avant de repartir. En parlant de repas. Je me rappelle que maintenant que Ruggero m'a invité à déjeuner avec lui. C'est pas vrai. Il n'y a pas plus tête en l'air que moi. Il est 11h 20. Je ne me suis toujours pas lavé. Ne me jugez pas. Je n'avais pas l'intention de sortir.

Je me lève de mon canapé et je cours vers la salle de bain où je me déshabille à vitesse grand V. Je me faufile sous la douche avant de commencer à me savonner avec l'eau qui coule sur mon corps.

Il est 11h 30. J'ai quand même pris 10 minutes sous la douche.  Je ne sais même pas à quelle heure il arrive. Je m'essuie puis j'attache la serviette autour de ma poitrine. Je cours dans ma chambre. Je me points devant mon armoire ouverte. Je fixe mes vêtements avant de me décider (média). Je descends. Je regarde l'heure sur l'horloge murale: 11h 57. Je m'installe sur le canapé en soufflant. À peine ai-je le temps de poser ma tête sur le dossier que la sonnerie retentit dans la maison. Je me lève en soufflant. J'ouvre la porte et je tombe sur mon rencard. Je me trouve à le détailler. Il porte une chemise noir à petits pois, un jeans blanc et des Nike blanches et noires. Je remonte mon regard vers son visage qui a une barbe de quelques jours. Il me sourit et sa fossette apparaît sur sa joue. Je lui souris en retour.

_ Je suis sûr que tu avais oublié et que tu viens de finir ?

Il me connaît trop bien. Je rigole et il me suit.

_ C'est vrai ! C'est en pensant au déjeuner demain avec mes parents que je me suis rappelé que l'on devait aller manger au restaurant.

Il rigole et m'offre son bras. Je souris et je le saisis.

_ Mademoiselle !

_ Monsieur !

Je ferme la porte après avoir tout verrouillée et éteint. On quitte le palier de la maison et on se dirige vers sa Mercedes-Benz GLE. Il m'ouvre la portière pour moi. Je grimpe dans la voiture et monsieur fait !e tour pour monter dans la voiture.

Nous sommes arrivés au restaurant avec Ruggero. C'est un restaurant chic mais simple à la fois. On y rentre et le réceptionniste nous reçoit.

_ Bonjour ! Avez-vous réservé ?, demande-t-il en me regardant.

_ Oui., répond froidement Ruggero.

Je crois qu'il a remarqué le regard du réceptionniste sur moi.

_ À quel nom ?

Il ne me lâche toujours pas du regard. Moi, je regarde Ruggero qui est, à deux doigts de l'étrangler.

_ Au nom de Pasquarelli !

Le serveur baisse enfin ses yeux et regarde son cahier. Son regard me met mal à l'aise.

_ Oui ! Bien-sûr ! Suivez-moi !

On le suit à travers le restaurant jusqu'à une table assez isolée.

_ Voilà Madame ! Monsieur !

Il s'en va enfin. Il était un peu lourd à me regarder si on appelle ça regarder. Ruggero lance un regard noir au serveur qui s'est va. Monsieur Pasquarelli tire la chaise pour moi.

_ Merci !, lui dis-je accompagnée d'un sourire.

Il me fait un baiser sur la main avant d'aller s'installer. On commence à discuter jusqu'à ce qu'un serveur vienne prendre notre commande.

- Éclipse -

Nous sommes, dans l'allée, devant la maison. On a passé tout l'après-midi ensemble. On a bien rigolé. Là, il doit être entre 18h et 19h. Je descends de la voiture suivi de près par l'italien. Alors que j'allais lui dire "Au revoir" d'un baiser sur la joue, il pose ses lèvres sur les miennes. Je suis surprise donc je ne réponds pas et je finis par répondre en fermant les yeux. Les mains de Ruggero agrippent mes hanches et me fait reculer jusqu'à la porte d'entrée. Dans le feu de l'action, je sors mes clés et j'ouvre la porte sans décoller nos lèvres.

Sans décoller ses lèvres des miennes, il passe ses mains sous mes cuisses. Je suis maintenant en mode koala. Il descend ses baisers dans mon cou. Durant son ascension de baisers dans mon cou, il se dirige vers la chambre. Il me dépose sur le lit et il se passa ce qui devait arriver...

ÉCRIT LE 10 DÉCEMBRE 2019
PUBLIÉE LE 19 DÉCEMBRE 2019

C'est toi que je veux !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant