C'est toi que je veux !

- Épisode 5 -

Je sors de mon lit. J'ai eu du mal à dormir après avoir lu le message de ma mère. Tellement son mail m'a intrigué, je n'ai même pas pensé à prendre connaissance de l'affaire Parravicini. Je ne veux pas que Jara Martinez me rentre dedans.

Je vais dans ma cuisine. Je commence à préparer mon petit-déjeuner quand la porte de mon appartement s'ouvre. Soit c'est ma belle-mère, soit c'est mon père, soit c'est mon abruti de frère que j'aime quand même.

_ Et alors même tu me fais un café, me dit la personne. C'est ma belle-mère, Jhenny.

_ Roh ! C'est bon je te le fais ton café

Elle rigole et je lui fais son café en buvant le mien.

_ Jhen', j'ai un problème...

_ Dis toujours mais je t'aide quand je vais sentir le café dans ma bouche

_ Tu es censé avoir 40 ans et pas en avoir 20

_ M'en fout, je vis ma vie. Bon dis

_ Hier, je consultait mes mails quand j'ai vu un message de ma mère. Elle veut que l'on se voit pour parler mais sans toi, Papa et Agus. Je ne sais pas quoi faire, lui avouais-je en lui donnant sa tasse de café.

_ 2 ans plus tard, elle revient comme une fleur... Enfin, c'est ta mère. Tu devrais quand même y aller. Peut-être que c'est important. La seule chose que tu peux faire pour éclaircir ce point, c'est y aller

Je lui souris et je vais la prendre dans mes bras. Je n'ai peut-être pas le même sang qu'elle mais elle est là pour moi et pour m'aider. Des fois, les gens qui savent que Agus est mon frère nous demandent pourquoi on a des noms de familles différents. Tout simplement car, je porte le nom de mon père. À la naissance d'Agus, mon père ne savait pas que Jhen' était enceinte donc Gus' porte le nom de sa mère et moi, le nom de mon père.

Je laisse Jhenny et je pars me préparer car je ne vais pas tarder. J'enfile un tee-shirt rose clair et un tailleur pantalon gris clair. Comme chaussures, des talons compensés roses claires. Je me maquille légèrement et le laisse mes cheveux en escalades sur mes épaules. Je pose un bisou sur le joue de ma belle-mère et je prends mon sac, le dossier et mes clés. J'ouvre ma porte et je tombe sur Pasquarelli.

_ Comment va Sevilla ?

_ Fatiguée mais bon et toi ?

_ En pleine forme, me répond-t-il en souriant

Je lui souris en retour.

_ Viens ! On y va ensemble, dit-il en souriant

_ Non merci. Je vais y aller

_ C'était pas une question en faite

Je lève les yeux aux ciel. On se dirige vers sa voiture en rigolant et en parlant. On arrive près d'une Porsche 718 Boxster. Je m'y connais car mon père est fan de voiture.

_ Pas mal la Porsche

_ J'ai pris 6 mois pour l'avoir, me confie-t-il en levant les mains vers le ciel.

Je rigole et on monte dans la voiture. Durant le trajet, on rigole, on chante et on discute.

_ Je peux te poser une question ?

_ Tu viens de la faire

_ Ta gueule

_ Elle est sauvage la petite