- Épisode 65 -

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Je suis arrivée sur le sol argentin. Je suis un peu fatiguée mais je tiens. J'ai encore 15 minutes de route.

Je viens d'arriver à la maison. Sur son palier, Madame Jensen regarde les voitures passer. Je sors de ma voiture et je débarque ma valise.

_ Oh Karol ! Comment vas-tu ma Petite ?, crit Madame Jensen depuis son porche.

_ Je vais bien et vous Madame Jensen ?

_ Oh ! Le quartier est bien calme sans les rires et la joie de vos filles

_ Je reviendrai ne vous inquiétez pas

Je lui souris et je rentre dans la maison. J'appuie sur l'interrupteur qui ouvre les stores de chaque fenêtre. La maison est restée telle qu'elle était lorsque je suis partie.

Je monte installer ma valise dans ma chambre. Dans l'avion, j'ai reçu un mail de Ruggero qui me donne rendez-vous au café au coin de la rue où se situe l'immeuble de mes parents demain. J'ai appelé Ney' pour lui dire que je suis arrivée. Il m'a dit qu'il passera dans la journée.

La journée est passée. Ney' est toujours là.

_ Et les filles ?

_ Elles sont avec leur père. Quand je suis parti, ils étaient en ville. Et toi ? Tu as réfléchis durant ses deux derniers mois ?

_ Oui. Je pense revenir ici mais je me sens bien en Allemagne aussi., lui confiais-je déboussolée.

_ Pourquoi ne pas demander à travailler ici et là-bas ? Tu peux faire 8 mois ici et 4 mois là-bas avec l'accord des deux Présidents.

_ Pour une fois, tu n'es pas con. C'est vrai, je peux trouver une alternative. Merci Grand-frère !

_ De rien Princesse !, dit-il en me prenant dans ses bras.

Je suis contente d'avoir cet enfant chiant dans ma vie. Comme Agus. Si ils n'existaient pas, on les aurait inventé.

Neymar est parti. Je suis seule dans cette grande maison. Demain, je vais aller faire les courses. De plus, le procès commence demain donc j'irai faire les coures après. Je suis dans ma salle de bain quand on sonne.

Je descends et j'ouvre la porte. Je souris en voyant Agus, Engel et mes parents. Ney' est chez Dalhia.

_ Ma Puce ! Tu m'as manquée !, dit Jhen' en me sautant dessus.

Je la serre fort contre moi. Cette femme m'a manqué. Ces plats, sa joie de vivre, sa bonne humeur, ses crises contre mes frères quand les deux sont là. Engel me tend les bras.

_ Tata ! Tata ! Tata !

_ Tu parles mon Chéri !, dis-je en le serrant dans mes bras.

Il me fait un grand sourire tandis que je le prends dans mes bras. Je serre mon frère dans mes bras.

_ Toi et mes blagues de merde vous m'avez manqué, lui chuchotais-je à l'oreille.

_ On t'emmerde elles et moi !

Je rigole avant de mes réfugier dans les bras de mon père toujours en faisant attention à Engel. Il m'a vraiment manqué durant ses derniers malgré le fait que je lui parlais chaque jour. La sensation est différente quand la personne est prêt de vous que derrière un écran. Après ma dispute avec ma mère, il y a 3 ans maintenant, je suis venue ici et il a su me réconforter, m'aider à remonter la pente, protéger mais surtout me donner l'amour dont j'avais besoin.

_ Tu m'as manqué Papa !

_ Toi aussi, Ma Chérie. Toi aussi

Rien ne vaut l'amour de sa famille. Je me rends compte que j'ai fait l'égoïste en m'éloignant d'eux.

On est installé sur le canapé. Je joue avec Engel. Il a 1 an et demi. Il ressemble à Agus de plus en plus. Ils m'avaient tous manqué ces derniers temps.

_ Tu compte repartir ?, me demande mon frère.

_ Je ne sais pas ! Je... j'en ai parlé avec Ney' et il m'a beaucoup aidé. Je pense que je vais faire 8 mois ici et 4 mois là-bas

_ Tu n'en auras pas marre au bout d'un moment ?, me questionne ma belle-mère.

_ Tu sais, si c'est le prix a payé pour que je sois heureuse alors je me contre fiche de combien de temps je vais tenir avec es allers-retours !, lui dis-je en souriant.

_ Bien parlé ma Fille !, dit mon père.

Je souris et il me fait un bisou sur la joue puisqu'il est assis à mes côtés.

_ Tata gros mot !!, crit Engel.

_ Pardon Poussin !

On continue de discuter avant qu'ils ne décident de partir.

Ma famille est partie. Je suis en train de finir de manger. Une fois mon repas avalé, je lave mon assiette et mes couverts avant de monter me brosser les dents. Je finis de brosser mes dents avant de prendre la direction de mon lit.

Je suis dans mon lit. Je pense à tout ce qui s'est passé dans ma vie ces dernières années. Je suis passée de la joie à l'amour, de l'amour à la jalousie, de la jalousie à la haine. Mes filles sont mon pilier chaque jour. Ma famille et mes amis aussi. Je saisis mon téléphone et je commence à jouer. Je finis par poser mon téléphone épuisé et je m'endors tranquillement.

ÉCRIT LE 12 OCTOBRE 2019
PUBLIÉE LE 31 OCTOBRE 2019

C'est toi que je veux !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant