C'est toi que je veux !

- Épisode 68 -

J'arrive chez mon couple d'ami et je sonne. C'est Antoine qui vient m'ouvrir.

_ Avoue que tu ne lui as pas dit que je venais !

_ Tu as gagné ! Rentre avant qu'elle ne me demande pourquoi je prends autant de temps à la porte.

Je rigole doucement avant de rentrer dans la demeure. Mon ami uruguayen prend mon sac et l'accroche au porte manteau. Je le suis ensuite à travers la maison jusqu'au salon où est allongé sa compagne enceinte de 8 mois. Le mois prochain si tout se passe bien, elle devrait accoucher.

Oh ! Je ne sais pas si je vous l'ai dit mais j'ai vu Alexis au commissariat. Flores l'a bien menacé. On ne peut pas le mettre en prison par risque qu'il se fasse tuer par les hommes de Flores qui sont en prison, ni prison avec sursis car Flores risque de débarquer chez lui et de lui mettre une balle entre les deux yeux. Il est donc dans une maison sous protection policière en attendant que l'on retrouve Flores.

Bref. Je m'installe auprès de Valu qui ne daigne pas à tourner sa tête.

_ C'était qui Anto' ?

Je ne réponds pas.

_ Anto' ! Je te parle

Je ne réponds toujours pas. En voyant l'absence de réponse, elle tourne la tête. Quand elle me voit, elle fait les gros yeux avant de crier comme une folle. Cri qui alerte Antoine qui arrive en courant de la cuisine, tout paniqué.

_ Le travail a commencé ?!

_ Calme Toi Anto' ! Elle est juste contente de me voir., répondis-je en serrant la future Maman dans mes bras.

_Oufffff !!

Il départ dans sa cuisine tandis que Val me serre un peut plus dans ses bras.

_ Tu m'as manqué Karolita !

_ Toi aussi tu m'as manqué !

_ Tu es de retour pour de bon ?

_ Non mais je suis là pour la semaine pour le travail. Le tribunal suit l'affaire Flores qui est international. Il fait tuner des policiers et politiciens chez nous ainsi que des civils.

_ Je veux juste que tu reviennes !, me dit-elle en faisant un moue de Bébé.

Je rigole avant qu'elle ne cange de sujet elle-même.

_ Et avec Ruggero ?

_ Je sais qu'il part avec les filles la semaine prochaine et que je dois le voir demain.

_ Tu penses lui pardonner un jour.

_ Je ne pourrais pas te donner de réponse concrète maintenant mais une chose est sûre. Je l'aime. Et à en mourir. Depuis que je ne suis pas avec lui, j'ai l'impression de reprendre ma vie d'avant. Celle où je n'avais que mes parents, mon frère et mes amis sans enfants.

_ Tu es amoureuse ma Chérie !, sourit-elle en prenant ma main et en la caressant avec son pouce.

_ Hum oui ! Je suis en permanence en train de me questionner sur qu'est-ce que je pourrais lui dire ? Que va-t-il me dire ?

_ Tu parles du rendez-vous de demain ?

_ Oui ! Je me demande même comment l'aborder !, dis-je dans un soupir. Tu te rends compte ?

_ Oui. Tu en as parlé avec le fautif de cette histoire ?

_ Alexis ?

_ Oui

_ Ce matin, en quittant la maison, il m'a appelé en me demandant de l'aider. Je lui ai demandé de me dire pourquoi je l'aiderai alors qu'il a détruit ma vie. Il m'a alors répondu qu'il ne supportait pas que je sois en compagnie d'un autre homme.

_ Il a un de ses culots ton ex là ! Je l'aurai gifler.

_ Ce sont tes hormones ça !!

On rigole.

_ En conclusion à toute cette affaire, il aurait un possible retour de Ruggarol ?

_ Rugga... Quoi ?, demandais-je perdue.

_ Ruggarol ! Mélange de Ruggero et Karol !, me répond-t-elle en levant les yeux au ciel.

Je secoue la tête.

_ Assez parlé de moi. Parlons de toi et Antoine !

_ Un amour ! Même si par moment, c'est un vrai gamin qui demande de l'affection mais il reste mignon. Il prend soin de moi et du bébé.

_ Tu as trouvé ta moitié ! Ne la laisse pas partir et ne laisse personne gâcher ton bonheur Val !

_ Tu as trouvé la tienne ! Il te faut juste du temps pour la retrouver.

_ À quand le mariage ?

_ Après la naissance. Je me vois très mal me marier avec ce gros ventre là !

Je rigole quand Antoine débarque avec un grand sourire. Obligé, ce gamin de 27 ans a écouté la conversation.

ÉCRIT LE 11 NOVEMBRE 2019
PUBLIÉE LE 21 NOVEMBRE 2019