D𝔸R𝕂 CO̸O̸PᗴR▪︎ʀɪᴠᴇʀᴅᴀʟᴇ

Chapitre 7

La confiance.

Qu'est-ce qui fait que l'on se sent bien chez soi ? La chaleur de la vie de famille, la version idéalisée du rêve américain popularisé par la télévision, l'amour et la tolérance ou un simple sentiment d'insécurité ? Peut-être que ce n'est rien de tout ça, c'est un endroit où le capitaine de l'équipe de foot se fait tuer ou bien le placard oublié depuis longtemps sous un escalier, où on se retrouve seul avec les souris et les araignées comme un figurant dans un film de West Raven.

Sunnyside.

J'ouvre mes paupières tout en essayant de m'habituer à la lumière naturelle, puis me relève doucement afin de m'asseoir sur le lit. Je regarde autour de moi, nos habits jonchent le sol et les draps ne sont plus vraiment sur le lit, wow on y est allés fort hier soir, je souris bêtement avant de le voir revenir avec deux tasses de chocolats chauds dans les mains.

Maddy : Deviendrais tu galant Randy ?

Randall : Ahah, apparemment. Ça fait longtemps que tu ne m'avais plus appelé comme ça.

Maddy : C'est vrai, tu devais le mériter.

Randall : Et donc ça y est je l'ai mérité ?

Maddy : Tu as encore quelques preuves à faire mais tu es sur la bonne voie.

Randall : Ah oui...

Maddy : Hum hum...

Il vient déposer ses lèvres sur les miennes, un baiser langoureux qui faut le dire me fait papillonner à chaque fois mais bien évidemment nous sommes interrompus dans ce merveilleux moment par la sonnerie de mon portable, Betty.

Maddy : Quoi ?!

Betty : Tu es où ?!

Maddy : Qu'est-ce que ça peut te foutre ?

Betty : Arhh peu importe, rentre vite à la maison !

Maddy : Et pourquoi ?

Betty : Polly s'est échappée. 

Maddy : Hein ? Tu déconnes ?

Betty : Non dépêche toi, je t'attends. 

Betty raccroche, je reste con devant mon portable. Ma sœur s'est échappée de son asile de fous alors qu'elle vient juste d'apprendre la mort du père de son enfant, oh la merde.

Randall : Tout va bien ?

Maddy : Euh...non...c'est Polly, tu peux me ramener ?

Randall : Ouais bien sûr.

On s'habille en vitesse et sortons du mobil-home, nous montons sur la moto de Randall direction ma maison. Il me laisse quelques mètres plus loin, car mes parents piqueraient une crise s'ils me voyaient descendre d'une moto surtout ma mère, je l'embrasse rapidement avant de rentrer chez-moi.