- Chapitre 36 -

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! Érotique !

Il faisait mauvais, il pleuvait. Ce n'était pas surprenant, à cette période de l'année au Michigan il ne cessait de pleuvoir. Alors les deux amants avaient dû rester à la maison, seulement Belle était déçue.

En effet, Matt lui avait promis qu'ils iraient dans les bois pour pique-niquer. Et avec ce temps, il était impossible. Mais il tenait toujours ses promesses, il comptait bien pique-niquer avec elle.

Elle se trouvait devant la fenêtre en espérant que ça se calme, mais il en n'était rien. Quant à Matt, la voir ainsi en train de se tourner les pouces, il s'en voulait. Il ne pouvait lui en vouloir, c'était un endroit calme et presque ennuyeux.

Alors il s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras. Il la colla à son torse en enfouissant son visage au creux de son cou, il entoura ses bras autour d'elle. Il avait l'espoir de la consoler, et cela fonctionna.

- Je t'y emmènerai, je te l'ai promis mon amour.

- Je sais seulement... Dit-elle faisant la moue n'arrivant pas à terminer sa phrase.

- Oui je sais, ce n'est pas ce que t'attendait... Dit-il en retour avec tristesse.

Il se trompait, ce n'était pas ce qu'elle voulait dire. Alors elle se retourna pour le regarder, elle s'accrocha à son cou pour poser son front contre le sien.

- Tu as tort, c'est tout ce que j'ai toujours voulu. Je voulais vraiment passer une après-midi inoubliable avec toi...

Il comprit ce qu'elle voulait dire et il voulait la même chose. Alors il eut une idée, il voulait vraiment la rendre heureuse et passer des moments inoubliables avec elle. Il quitta ses bras pour aller au garde manger, il sortit une vieille radio.

Il n'eut pas le besoin de se retourner, qu'il savait qu'elle se demandait ce qu'il faisait. Qu'est-ce qu'il avait en tête ? Rien de bien compliqué, danser avec elle. L'entendre chanter la vieille, danser avec elle avait été pour lui un véritable bonheur.

C'était une vieille radio, alors il l'alluma avec des piles. Il l'entendit s'avancer vers lui, alors qu'il chercha la bonne musique. Intriguée, elle lui demanda :

- Qu'est-ce que tu fais ?

Il répondit pas de suite car il voulait absolument trouver la bonne musique. Après de grande cherche, alors qu'elle commença à s'impatienter, il la trouva enfin.

Certes c'était une musique des années trente ou quarante, mais elle était douce et calme ; c'était exactement ce qu'il voulait.

Il se retourna enfin, la faisant sursauter. Il ne la quitta des yeux, mais il possédait un grand sourire. Il tendit sa main vers elle en lui demandant :

- Me ferez-vous l'honneur de cette danse Madame Royce ?

- Avec grand plaisir ! Répondit-elle avec un large sourire en acceptant sa main.

Main dans la main, il se plaça au milieu de la pièce, puis ils se mirent à danser. Seulement en le regardant, elle lui dit en plissant des yeux :

- Royce ? Je ne porte pas ton nom.

- Que tu portes mon nom ou non n'a aucune importance à mes yeux Belle... Répondit-il à ça puis en posant son front contre le sien, il ajouta ; tu es ma femme... C'est comme ça que je te vois, dans mon cœur et pour toujours...

Elle l'aimait tant, comme il l'aimait tant. Et entendre ça, elle qui savait qu'il avait cessé de croire en ça, qu'il refusait de se laisser aller, et bien elle était si heureuse. Elle fut comblée de voir qu'elle avait réussi à le faire changer d'avis, lui redonner cet espoir qu'il puisse lui donner cette vie.

Protection Ardente - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant