CHAPITRE 16

51 20 7
                                    

" Quand tu n'as plus d'issue de sortie, jette toi dans la gueule du loup où cherche en crée une ... ! "

Ma sœur était arrivée à l'improviste chez nous, entré dans notre vie sans y être invité, s'accaparer de mon confort, me volée l'amour de ma mère et maintenant, au lycée elle était le centre de tout ! Les << tu as vue la nouvelle ? Il paraît que c'est la sœur de Ange ! >> Et les << non vraiment ? >>
Je détestais ça !

Elle était la reine du Chabat ! Elle s'était faite introniser dans le groupe des filles de côte ! Ce style de fille dont les hommes sont au centre de leurs pensées, ce style donc l'école ne leur sert plus à rien car l'homme est au centre de tout, l'homme est leur revenus journaliers, saisonnier, et année !

De ma sœur, ça ne m'étonnait pas, car déjà qu'elle a grandi dans une famille dont , lorsque tu gagnes, lorsque tu as des revenus, alors tu es le dieu, tu es sergnieur des sergnieur ! Le maître , car l'argent est maître des hommes, l'argent et l'homme une histoire d'amour sans retenues.

Elle n'étudiait presque jamais et comptait toujours sur mes notes pour daigner avoir une moyenne pendant les évaluations ! J'étais fatiguée de cette situation, mais je ne pouvais laisser ma grande sœur échouée ! À la maison, sa haine pour moi évoluait, car j'étais toujours au devant d'elle, du côté de ma mère, les oncles étaient charitables, ils aimaient beaucoup mes avancées scolaires et reprimandaient ma grande sœur !

Ils demandaient à ce qu'elle prenne pour modèle moi ! Qu'elle essaie d'être comme moi ! Ce qu'ils demandaient, animait chez ma sœur de la colère en vers mon être , et en vers ma race ! Je souffrais dans ma peau, mais après tout c'est chacun qui définit ce qu'il veut être et ce qu'il désire être !

- Tu es toujours avec tes grands airs de bonne fille, de l'innocente, de la fille insouciante, alors que tu es un poison lent, qui agit dans le silence, qui tue à petit feu, si l'on pouvait savoir ce que tu fais et ce que tu dis, je te jure que tes petits donnateurs, seront très intéressés , et on verra bien s'ils continueront à débourser quelques miettes pour ta scolarité !

Ma sœur avait raison , ma mère était certe une femme forte, mais au vue de tous ces charges, il est clair qu'elle ne pouvait s'en sortir toute seule, c'est mon oncle Gabriel qui payait ma scolarité, il s'assurait que j'aille et en retour je lui montrais un bulletin propre et des appréciations des plus belles .

- C'est vraie "C'est vraie qu'une eau qui dort est très profonde est difficile d'accès "  mais moi je me préoccupe de l'image que je donne de moi, et je veux me faire remarquer en bien, pas en mal .

Malgré que ma sœur avait fait amie, amie avec toutes mes copines, et qu'elle savait presque tout sur ma relation avec Ulrich ! Je ne voulais pas qu'elle s'en aille, je voulais qu'elle reste, après tout c'était ma grande sœur et c'était normal d'avoir des différents et des disputes.

La fin du semestre  la réussite fut totale, l'entré en troisième validée pour nous deux. Mais elle avait décidé de ne plus aller à l'école, elle disait que son niveau d'étude lui suffisait ! Que ce qu'elle avait déjà en tête était dans la moyenne pour l'assurer un avenir ! Mais de quelle avenir parle t'elle ? Alors qu'on sait pertinemment que notre pays investis dans des secteurs les moins propices, un pays où, les jeunes sont en retraite et les personnes âgées, en travaux. Un pays où, la licence ne t'ouvre pas accès à un métier, un pays où le favoritisme et le vol sont les seules lois observables. Elle aurait fait mieux de poursuivre, même çi, celà ne nous rapportera rien à l'avenir, j'ose espérer une révision du gouvernement.

Elle est retourné dans la famille de son père, précisément chez lui ! De ce qu'elle m'avait racontée sur lui, qu'il était un polygame attardé ! Qu'il changeait les femmes comme un slips !

"Il faut jetter le usée dans une poubelle et conserver ce qui est encore utilisable "

C'était donc inutile de ça foler ! Ce qu'il est devenue m'importe peu, ce que je dois faire c'est devenir quelqu'une ! Une femme, une vraie femme pour lui faire ravaler ses années d'absentéisme et d'insouciance.

Pendant ses vacances, je suis retournée à Yaoundé chez mon oncle Gabriel, qui performait ma maître de l'informatique. Sa maison était un vrai paradis, j'étais au ange , toujours au petit soins par sa femme, je prenais des kilos, mais je savais que j'en perdrais plus que j'en prenais, car l'année scolaire qui suivra sera un véritable défi , je devrais obtenir mon brevet !

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant