AMOUR LYCÉENS

CHAPITRE 43

Toutes personnes qui se réfugient derrière l'excuse de ses passions, tout hommes qui inventent le déterminisme est un être de mauvaise foi...

Les règles sont établies pour être respectées et non transplantées.

Pour nous, adolescents jeûnes, et jouissant de cette fleuriste d'âge, les règles ne sont présentes juste pour nous empêcher de montrer notre plein potentiel.

Alors pourquoi les respectées ?

Ne sommes-nous pas nés pour être des héros, des légendes, des figures de styles, des éloges de notre époque ?

Lorsqu'on dit à un jeune que tel chose, va te détruire, nous voulons d'abord expérimentés avant de nous faire une idée, ainsi, l'on nous dit que l'alcool nuits gravement à notre santé, pareillement aux stupéfiants ainsi que les drogues.

Mais, nous expérimentons à fin d'être fixés.

{******}

Être à l'heure a toujours été mon délire, mais cette fois-ci, je ne me suis pas donnée le privilège de respecter cette facette de moi.

L'heure de départ a pourtant été fixée à sept heures du soir, ce pendant, c'est à huit moins le quart que j'étais fin prête.

Naturellement, Franck a patienté chez-nous le temps pour moi, de me mettre dans mon trente un.

Je suis devant l'énorme miroir de ma mère, admirant le chef-d'œuvre, la perfection et la prestance que je suis.

Effectivement, depuis plus d'une cinquantaine de minutes, mon téléphone ne cesse de vibré, étant donné que je suis connue pour ma ponctualité, ils doivent se poser des questions, comme quoi, honnorerais-je mes paroles !?

Bien-sûr que je vais honorer mes dires, mais pour cette fois-ci, je le ferais à ma manière.

Une robe moulante noire, arrivant à mis-cuisse, j'ai opté pour une tennis blanche assez haute en semelles, un petit sac noir, parfaitement en accord avec ma robe, sur ma chevelure reposes mes rastas américain lâchés tout en arrière ; n'étant pas du style make UP, à noter que je ne sais pas me servir d'un pinceau, mon visage est juste naturel.

Belle, je me trouve ; bien que skyny, je trouve la nature généreuse, j'ai une petite poitrine, un derrière 3G, un tour de taille tellement fine qu'on se dit presque que j'ai manque d'organes.

Je souffle et récupère mon téléphone, je note plusieurs messages de Bobo et Ulrich, mais fait abstraction.

Pourquoi répondre ?

Dans pratiquement quelques minutes je serais face à eux, autant les laissés en attente.

Je quitte la chambre et retrouve Franck, allongé sur mon canapé, visiblement épuisée d'attendre.

Lorsqu'il m'aperçoit dans la pièce, il a un mouvement de ralenti, en monde, il se redresse et admire la toile d'art que je suis, sans un mot, son doigt m'ordonne de me retourner et je m'excuse telle une marionnette.

Un tour complet sur moi, et je retrouve son regard, un sourire au coin des lèvres et je ne peux m'empêcher de rire à pleines dentition.

- L'attente en vallait la peine. Tu es à croquer ce soir. Me fait-il savoir.