CHAPITRE 13

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Rencontre où prédestiné ?
Coïncidence où destinée ? ...























Mes esprits divaguent, Je suis  préoccupée par les paroles de Marie, oui, à ce qui se dit d'elle, elle a été et demeure à ce jour la meilleure amie d'Ulrich, ceci depuis quelques décennies.

Sur supposition, elle peut bien connaître sa personnalité, car je pense que, si leur amitié a pû survivre pendant des décennies, ceci veut absolument dire qu'ils ont un parfait lien fondé sur le respect, la connaissance de l'autre et une harmonie mutuelle.

Et donc, forcément, elle peut bien le maîtriser que nulle autre ne le peux.

Je ferais mieux de comprendre et de mettre en pratique ses paroles, au lieu de me persuader que je maîtrise parfaitement la chose.

Mais tout ceci me soûle, le couple c'est nous deux, du moins la présomption de couple, c'est entre lui et moi, il n'y a pas de on, où de Nadie, encore moins de Marie, juste cathide et Ulrich.

Alors pourquoi j'accorde de l'importance aux ont dis ? Je me dois pourtant de le faire confiance, de l'accorder et ceci qu'importe la situation, la tonalité du doute.

C'est vrai il n'est pas parfait, je ne suis pas non plus parfaite, elles ne sont non plus parfaites, alors pourquoi veulent-elles que lui le soit ?

Qu'il me rende compte à ses moindres faits et gestes ? Oui c'est vrai, je suis amoureuse de lui, je l'aime, le désir, le convoite, mais ce n'est pas ma chose, parfois j'aimerais qu'il soit, cependant tout ceci me lasserai sûrement, qu'il obéisse aux doigts et à l'oeil à toutes mes exigences sans jamais s'y opposer.

Je souffle, épuisée d'extrapoler encore et encore sur le même sujet, Ulrich. À croire que ce prénom résume mon existence.

À croire qu'il mesure la profondeur de mon être.

Comme s'il devient l'unité de ma vie. À cette allure je crois que je vais devenir folle, non limite je le suis déjà, cette obsession envers lui, me rends sadique.

C'est ça réellement l'amour ?

Tête en l'air, vent soulèvent de la poussière, nuage dans ma tête, reflet d'Ulrich dans mes pensées, perturbations dans mes émotions, des larmes de joie et de tristesse à flot dans mes paupières. 

Pourquoi voudrais-je pleurer ?

Je marche, sans savoir où je vais, le but étant de partir, partir loin à fin d'échapper à ses pensées qui trônent mon subconscient.

- Fait attention où tu mets les pieds , et en plus elle ne s'excuse même pas ! M'indexe une voix étrangère

- C'est à moi que tu t'adresses ? Répondis-je sans prêter attention à mon interlocuteur

- À qui d'autre le ferais-je ? Peut être à l'air ? Où même au sol ? Réplique t'il avec dédain

Déjà que je suis à poils gris, il faut qu'il rajoute.

J'étais tête en l'air certe, mais lui qui avait les pieds sur terre se devrait de m'éviter, mais non, le bonhomme a préféré me entrée dedans et après il veut réellement que je m'excuse !?

Non mais, j'hallucine ou quoi ? C'est l'hôpital qui se fout complètement de la charité, ma parole.

Les nerfs à vif, sentant bien la façon par laquelle je vais lui exploser toutes mes frustration de cette journée.

Malgré tout j'essaie vraiment de n'être pas impulsive.

J'ai d'abord mes problèmes qui me turlupinent et lui, il vient avec son air idiot me faire la morale ?

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