CHAPITRE 77

18 2 9
                                    

" Ton ombre reflète ta personne..."

Les événements qui ont précédés la journée d'hier me reviennent en boucle dans ma tête. Mais qu'est-ce qui m'avait pris de le laisser se rapprocher aussi près de moi. Je ne l'aimais pas, et pourtant je lui ai bien livrée sur un plateau d'or mes lèvres, au point de perdre mon premier baiser. Il a été gâché avec une personne pour qui, je ne ressentais aucun désir, aucune envie, pas d'émotion , ni même de passion. Rien.

Je me lève du lit, et répète mes boucles martiales. Je finis de faire le lit, au tour de la vaisselle, avant d'aller prendre une douche, ou j'ai essayée à mainte reprise d'effacer cet image de ma tête, cette sensation de rien, que j'ai pû ressentir à son approche. Je termine ce bain, qui aurait dû me laver de toute impureté. Et vêtis ma tenue quotidienne, une chemise bleue ciel. Une jupe trapèze bleue marine et une paire de baskets basses au pied. Je saisis mon cartable de classe, et y incorpore, mon cahier de chimie, celui de mathématiques et en fin celui de français. Je sors de la maison et me lance sur mon parcours quotidien. J'arrive visiblement tôt, et m'installe sur mon banc. Au cour de l'année, j'ai dû migrer d'une table à une autre, recherchant le binôme parfait. La personne qui pourrait m'aider à braver avec brio mon examen de fin d'année et mon d'étain s'était lancée sur Christian. Je demeure sa voisine de banc depuis le début de la reprise des cours. Je sors mon cahier de punition, et continue l'écriture de la phrase répétitive qui s'y trouve "je ne troublerais plus pendant le cours de mathématiques ". Avec les multiples encré de stylos que j'avais usée, le résultat était plutôt jolie à regarder.

- C'est une punition et non chef-d'œuvre Cath.

Je stoppe mon admiration et le porte sur la porte, pour tomber à travers mes rétines sur la personne de Müller. Toujours aussi charismatique dans sa tenue. Elle est toujours bien repassé, et il ne cesse de m'impressionner avec ses nouvelles paires de chaussures chaques jours qui passent. À croire qu'il possède toutes une demeure de marque de chaussures... Il entre, et viens prendre place au près de moi.

- Bonjour Müller. Votre bus à un retard de trente minutes. Je croyais arriver et te trouver.
- Petite panne sur la route. À te voir toujours tôt au lycée, c'est comme si tu n'effectuais aucune tâches ménagères à la maison. Ta pome de main est toujours aussi douce que pour celle d'un nourrisson.
- Je n'effectue pas des tâches pénible. Juste faire la vaisselle, ma lessive le weekend et mon lit chaque matin.
- Tu ne cuisines pas ?
- Si des fois. Quand maman est un peu inondée de taf, je l'aide. Mais actuellement, c'est en pause, du coup elle a du temps pour sa maison.
- D'accord. Tu as pu terminer ta punition ?
- Il ne me reste qu'une seule page à écrire. Et les exercices du chapitre, j'ai pu lire quelqu'uns, et ils paraissent abordables.
- Parlant des exercices, j'ai besoin que tu m'éclaires sur l'énoncé neuf. J'ai complétement bloqué sur ça.
- Maintenant ?
- Oui. Je suis persuadé, qu'il m'enverras au tableau, pour sa correction.
- Tu oublies que je suis punie à ce sujet ? Je doute qu'il envoie quelqu'un d'autre que moi, sur cet exercice.
- Tu m'aides ?
- Oui. Dès que je termine cette page.

Il se saisit de mon cahier de punition, et déchire la dernière page. Puis referme et dépose sur la table, ouvre le livre de mathématiques, et le pose entre nous. Puis ressort son brouillon et me tends son stylo à encre bleu.

- Maintenant tu as finis ta punition.
- Tu as s'accardé mon cahier !
- Il ne vas jamais se rendre compte, il va juste feuilleté et c'est bon. Crois-moi. C'est ma deuxième année dans cette classe et j'ai bien pris le temps de l'étudier.
- Si tu le dis, je te crois. On s'y met ?
- Je n'attendais que ça.

On se mit à travailler, et au fure et à mesure que le temps passe, un nouveau élève fit son apparition dans la salle, il venait aussitôt s'agglutiner auprès de nous. Au point où, toute la salle de classe était repéré sur la rangé du milieu. Nous n'étions que vingt-deux élèves en premier C. Ceci se justifie, la plus part des élèves ont virés en série littéraire, ou même en série Scientifique D. Soient disant que les mathématiques étaient un supplice intellectuel. Mais que dire du français. Avec lui, tu crois t'exprimer, hors, tu n'es jamais dans le vif du sujet. Au contraire des mathématiques, soit c'est ça, soit ce n'est pas. Malgré qu'il existe plusieurs chemin, plusieurs raisonnements différents, pour toujours acheminer à une réponse unique, unanime.

Le bruit assourdissant de sonnerie et l'entré du professeur de chimie en salle, nous firent regagner nos places respectives. Il ne nous restait plus qu'à peine quatre mois pour être à jour sur l'ensemble des programmes scolaires, d'où l'accélération des cours et la multiplication des exercices. À chaque cours, ils nous étaient rappeler que le temps fatidique était proche, que nous nous devions d'étudier farouchement. Plus dur qu'au paravent, le probatoire n'est pas un examen de tout repos, bon nombre de personnes ont stoppés les études suites à un échec répétitif de cet examen, qui dans la norme des choses et dans les concours avenir, n'a aucun intérêt. Le système scolaire anglophone, a été épargné de cet examen. C'est pourquoi, ils disent intelligent, hors, ils sont évalués sur deux à trois matières pour obtenir leurs diplômes, hors que les francophones, se doivent de retenir une dizaine de leçon pour espérer passer à une classe supérieure.

Après la sortie du professeur de chimie, l'entré de celui de mathématiques se fit imminent. À peine il s'était installé, que je me retrouvais déjà devant sa personne, tenant mon cahier de punition à sa portée. Dès lors qu'il se saisit de celui-ci, je me saisir de l'une des barres de craies trônant sur la table, et me dirige sur ma table récupérer mon manuel scolaire, plaque à craie, sur le tableau, "correction des exercices du chapitre"

- Allez-vous assoir. Nous allons continuer avec le chapitre suivant. Il se pourrait d'après des sources du ministère de l'enseignement secondaire, qu'une grève des professeurs soient prévu.
- Mais monsieur, si jamais il y'a grève, les cours vont devoir se stopper et cela va nous pénaliser pour les examens.
- Cathide tu reviens déjà à de bon sens. J'aime te voir ainsi, et non turbulente. Oui. Vous seriez bien les pénalisés. Mais qu'est-ce que je peux faire ? La notification vient d'en haut. Et lorsqu'il parle, nous suivons. C'est pourquoi j'aurais souhaité que vous former des petits groupes d'études. Vous avez tous mon numéro téléphonique, vous pourriez me joindre en cas de haute pénalités. Si jamais on me surprend vous aider, je serais dans des sérieux problème. Je ne veux pas être traité de déserteur. Donc soyez discret.

À l'unanimité, nous répondons. Et le début du chapitre se fit. À la fin du cours, le professeur lui même, s'était arrangé de constituer des groupes, mettant en avant nos atours  pour chacun des groupes. Mon groupe était constitué de Christian, ANCE, Brayan, Flambel et Salem. Celui de Müller, comprenait comme membres Joël, Siefried, Yann, Darelle et Ymen.

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant