CHAPITRE 58

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Plus les lieux sont magnifiques, plus les tortures infligées sont insupportable...









































J'ai à peine ouvrir les yeux en cette nouvelle matinée, qui s'annonce non seulement chiante mais marque tout de même le début de mon enfer psychologique, mais aussi physique.

Je débute une nouvelle année scolaire, dans ce lycée, qui, ne m'a pas du tout manqué.

Ô grand jamais.

J'ai la flemme avant même l'enchaînement de cette année.

Peut-être sont les paroles de Chancelle qui me trottent autant l'esprit !?

Je n'en sais rien.

Un pied devant l'autre, je me relève.

Je fais une petite louange au créateur, même si, le psychisme en moi, réni l'idée d'un être supérieur à moi, car tout être aurait selon moi, les mêmes capacités que ses semblables, mais très peux savent les développées.

Mais l'être faible, que je suis, se rabat à cette initiative pour espérer être sauvé dans un imminent paradis. 

Je finis cette réflexion en faisant sortie mon petit cadet du lit, en lui imposant une réprimande de la part de notre mère.

Comme à la veille, je me suis préparée à cette journée en mettant aux propres tous, je me lève du lit, et vais prendre un bain.

Je remets cette tenue qui est devenue mon quotidien, un bleu ciel en guise de chemise, une jeune bleue marine trapèze, une paire de tennis noir mariant le blanc de mes chaussettes.

Ma chevelure, comme toujours, six tresses renversées à l'arrière.

Un dernier regard de mon reflet dans le miroir.

Direction le salon.

- Bonjour Maman, dis-je à ma mère

- Déjà prête ? Me questionne t'elle

- Oui, je vais, junior me retrouvera aux lycées avec mon déjeuner. L'informe je

- Tu as l'air bien trop pressée que d'habitude ! Un problème ? Ou c'est le stress ? Me demande t'elle

- Le stress ! Bon j'y vais. Dis-je en prenant la porte

Je passe la porte comme pour fuir ma mère, c'est la toute première fois que je l'ignore de cette façon, mais pourquoi ?

Peut-être est-ce le fait qu'Ulrich est passé trois mois, trois long mois sans jamais me laisser entrevoir une lueur d'espoir ?

C'est vrai, je ne suis pas allée de mains morte avec lui, mais quatre mois sont amplement suffisant pour oublier une trahison !

N'est-ce que c'est vraiment assez !?

Pas vrai qu'il aurait déjà dû, dans les normes oublier ?

Pourquoi il n'oublie pas ?

C

'est si difficile que ça ?

Je soupire, et un pied après l'autre, je me traîne vers cet enclos qu'est mon lycée.

J'arrive devant ce portail, qui n'arrange rien à ma situation, je le traverse, sans daigner faire attention aux bousculade sur ma personne, de ces enfants ignorant que cet endroit qu'ils désirent, chérissent tant, et admirent avec tant de dévotion et d'envies sera à tous jamais leur prison !

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant