CHAPITRE 75

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" C'est abstrait, mais tout Homme est abstrait..."

Savoir qu'au paravent tu étais la priorité d'une personne et que par tes récentes diversités, tu t'es toi-même relayé au second rang, fait terriblement souffrir. C'était l'état actuel de mon cœur. Comment j'ai pu arriver à ce stade de vie ? Qu'est-ce qui a changée en moi ? Ou est passée l'enfant que j'étais ? Mon humanité est-il à déplorer ? Serais-ce véritablement la véritable version de moi ? Pourquoi je culpabilise ? Je suis humaine après tout, je respire encore à ce que je sache; sauf si, je prends du plaisir à respirer, seulement quand mon prochain s'asphyxie. j'arrive encore à couler des larmes, malgré qu'elles sont fausses. Mon cœur bât encore, si ce n'est que des bâtiments de rage ! Ma vision est toujours présente, seul la cruauté de mes prochains me sont offerts en guise de visions. Que m'est-il arrivée !?

- Tu acceptes l'évidence, celle de m'avoir tromper ! Alors tout tes je t'aime, n'étaient qu'illusion ? Depuis quand entretiens-tu cette liaison avec qu'elle ?
- Je n'ai pas à répondre à tes questions. Je suis libre à ce que je sache. N'est-ce pas toi, qui disais ne pas me tenir en laisse ?
- Qu'est-ce qu'elle a, que je n'ai pas ? Qu'est-ce que tu vois en elle, que tu peux pas voir en moi ?
- Elle sait aimer, elle sait être humain, elle sait ne pas trahir. Elle est unique ! Tout le contraire de toi.
- Tu parles d'humanité ? Ce que j'ai vue n'est pas humaine. C'est une sauvageonne ! Comment te dire, ou te faire comprendre, que les roses ont des épines.
- Je t'interdis de la traiter de la sorte ! Ce débat est clos
- D'accord, comme monsieur le souhaite, mais laisse moi te donner un petit conseil, tu vas tomber dans le panneau, pour la taper je ne dis pas non, elle fera moins la maline. Je t'aurais prévenue avec qu'elle tu n'iras pas loin, gâcher notre relation tout ça pour une chose !
- La seule chose que j'ai eu le don de voir, c'est toi. N'est-ce pas toi qu'on utilise pour compléter ses pulsions ? Celle qui se croît menée, est en fait celle qu'on mène avec laisse et au bout des droits.
- Vous allez bien ensemble, elle me poignarde encore et encore sans ménagement, et te refile le poignard pour m'achever. Quel beau couple d'assassin vous faites. À croire que j'étais de trop dans cette partie à trois. Fallait se débarrasser de la traîne. Et moi qui continue à t'aimer malgré tous, faut croire que je suis folle.
- Non, tu m'aimes pas. Tu ne supportes juste pas l'idée que je puisse regarder une autre et la désiré autant que toi, je t'ai désiré. Question de folie, tous deux savons que ce n'est pas une première, cathïde tu es une folle. même un asile psychiatrique ne pourra pas te contenir.
- Ton cœur, arrivait pourtant à me contenir.
- Mais tu l'as meurtri. Tu l'as infectés de jour en jour. Empoisonnée nuit après nuit. Brisé semaine après semaine. Fissuré mois après mois et détruit année après année. Il a besoin d'être réparé, j'ai besoin d'aimer à nouveau. De désirer, tu ne peux pas m'enlever ça !
- C'est une fin ?
- Je dirais un début.
- Embrasse t'elle bien ?
- Ses lèvres sont divines, elle sait très bien s'y prendre, on s'y est prêté avec délicatesse au début, puis fougueusement par la suite, dommage que ce n'était pour remplie une condition.

Et voilà la faille que j'attendais. Il ne l'avait pas embrassé par amour, ni par passion et encore moins par envie, aucun des cas ! C'était juste pour remplir une condition, ce qui veut dire, que son jeu sonne faux depuis le début. Le petit chaton voulait montrer les cros, or ce n'était que des canines d'enfants. Elle va bientôt savoir, la douleur de se prendre des vrais cros, ma morsure sera infâme, qu'elle ne lèvera plus jamais le regard sur lui. Plus on veut se montrer grand, et plus on paraît si petit, mon cœur bât en excitations. Le seuil est à son paroxysme, oui, je vais la dévorer tout crue.

- Une condition dis-tu !?
- Une simple conditions, j'ai toujours voulu que ça sois toi. Ma première, la première avec laquelle je brandirais mes lèvres, la première avec la qu'elle le sexe n'aurait plus d'énigme pour nous. Je t'ai aimé cathïde.
- Et tu continues de m'aimer malgré tous.
- C'est la triste vérité, je n'arrive pas à te sortir de ma tête, tu es là boucle temporelle que je vis, revis encore et encore. J'ai tellement envie de te savourer, ton corps, tes lèvres je ne veux que toi. Je suis accro à toi, tu es là seule drogue à laquelle je ne peux pas échapper. Malgré que j'en ai vus et goûter d'autres, aucune n'atteindra jamais ton goût, si exquis.

- Dois-je comprendre que tu m'aimes encore ?
- Oui, cathïde, je t'aime. Il existe toi, il existera toujours toi dans mon cœur.

La toxicité de notre amour prends de l'ampleur. Plus on se détestent, plus on se déchirent, plus on se méprisent, moins l'amour ne devrait exister. Mais ce ne fut le cas pour nous, le sens vas du contraire. Notre amour ne vit qu'à travers nos disputes, nos déchirement, nos insultes. Et plus le courant du mépris est tenace entre nous, plus l'attraction de nos deux corps se font imminente. Et lorsqu'on dit se détester, la passion d'être ensemble nous brûlent encore plus. Pourquoi notre amour est si compliqué ? Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement nous aimés comme le font des personnes normaux ? Ulrich je t'aime, mais je n'en plus. Tu m'aimes, mais tu n'en veux plus de cet amour qui nous tuent à petit feux. Et la distance n'a rien arranger entre nous, au lieu de nous déchirer, elle a recousus nos liens. Au point d'arrivée à les solidifier.

On passe de l'amour à la haine, et de la haine à l'amour... va t'on y survivre ?

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