CHAPITRE 65

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" Lorsque deux personnes s'aventure vers le sentiment de l'amour, un retour à l'amitié est irrévocable..."

La nuit d'hier ne se fit pas prier qu'elle s'estompe dès les premières lueurs du jour. Avec sa mort prématurée, naît l'essence d'un crime prémédité par ma personne. Je m'éveille comme chaque jour, fis ma routine journalière, remercière les ancêtres et le très haut... Puis me lance dans l'exécution de mes tâches ménagères, sans prêté attention à ma mère ou à mes frères cadets. Je termine et me saisir de mon téléphone, intelligemment, je compose le numéro de KIFF et l'offre ma voix, le plus abasourdi et chiale pour appuyer mes dires.

- Bonjour kiff,
- Bonjour Cath, comment tu vas ?
- Très mal ! Je souffre...
- Qu'est-ce qui se passe ? Ulrich t'a fait du mal ?
- Il m'a tuée !
- Comment ?
- Il voit une autre fille ! J'en suis sûre et certaine, si non, il n'allait pas agir aussi indifféremment avec moi. Dis-moi la vérité ! Est-ce que mes soupçons sont vrais ?
- Cath, tu sais je t'aime et je ne voudrais pas être là cause de votre rupture, même si je voudrais t'avoir pour moi, et uniquement pour moi, je ne peux rien te dire, Ulrich c'est mon meilleur amis et je ne veux pas qu'il me mettes tous sur le dos, s'il apprends que j'ai déballé ça vie à sa copine.
- Alors c'est vrai...
- Je ne peux pas me prononcer.
- Je veux te voir, j'ai envie de toi
- Tu es sérieuse là ? Tu ne fais pas ça, par hasard pour rendre jaloux Ulrich ?
- Non kiff, je ressens une émotion particulière en ta présence et j'aimerais savoir, jusqu'où ça pourrait aller. Alors tu veux me voir, oui ou non ?
- Tu sais que je ne peux pas te dire non. Tu veux qu'on se capte à l'endroit habituel ?
- D'ici une heure de temps ?
- J'y serais dans une vingtaine de minutes, à plus tard ma chérie.

Comme je me doutais, les hommes sont facilement manipulables. Ironie du sors, il pense que je pourrais l'aimer ? Moi ! C'est mal me connaître. Il y'a qu'une seule personne que je désire avoir, même si je me lasserais de lui tôt ou tard, mais pour l'instant c'est lui que je veux ! Je décide de descendre du lit, je me vêtis d'une robe moulante noir, qui m'arrive à mi-cuisse, toujours avec mon inlassable coiffure, je me saisis d'une paire de chaussure et la passe sous mes pieds. Je défile la porte, comme à son habitude, ma mère est occupée par son travail et donc, ne me questionne pas ! Je défile la porte, et longe un couloir, bordé par la nature, regardant les maisons qui trône le chantier. Je travaille le portail noir de l'un de mes assaillants amoureux, et comme à son habitude, il crie des paroles d'amour à mon égard, ce qui me fait sourire.

- ( Miguel) Ange, je t'aime. Tu es là plus belle fille que je n'ai jamais vue. Je t'aime. Ange... Ange... Ange.
- Continue comme ça et tu deviendra fou à la longue.
- Je suis déjà fou de toi. Je t'aime...

J'esquive ses paroles, et continue ma route, sur le chemin je tombe sur Bobo. Mais malheureusement pour lui je ne l'accorde aucun intérêt, quand je me lasse d'une chose, jamais plus elle n'a d'importance pour moi. Je sens son regard sur moi, mais l'ignore. J'ai plus à faire, que de faire muse à un gamin. Visiblement, il a compris le message et continue son chemin, sans plus s'attarder sur moi. Quelques chantiers après, j'arrive à mon point de rendez-vous, et trouve kiff, assis sur une table et manipulant son téléphone.

Je m'avance vers lui, et me saisis de son téléphone, son regard défile de mes pieds, jusqu'à la naissance de ma poitrine, laissée expressément visible pour son plus grand plaisir. Il se met sur ses pieds et me fixe droit dans les yeux, j'ai un peu du mal à garder cette espace, vue qu'il est largement plus grand que moi.

- Alors...
- Tu es magnifique. Comme toujours, Ulrich a vraiment de la chance.
- Je dirais que c'est toi qui a de la chance, vue que, cet habillement a été expressément pensé pour toi.
- Je ne sais pas quoi te dire,
- Tu pourrais commencer, par me donner le nom de cette fille.
- Cath, je ne peux vraiment pas.
- Tu en sûre de cela ?

J'avance vers lui, j'étent mon bras et laisse mes doigts valsés sur son torse, en longeant ce couloir jusqu'à la naissance de ce lèvres, pour ma plus grande satisfaction, il prend du plaisir, et je sais pertinemment, que, lorsqu'un homme est dans cet état d'âme, tous tes fantasmes les plus enfouis peuvent être réalisés en un claquement de doigts. De mon pouce, j'agis une légère pression sur sa lèvre inférieure, et instinctivement, il me propulse vers lui, et passe ses mains autour de ma taille, il penche sa tête, vers mes lèvres, voulant ainsi, me voler mon premier baisers. Je le laisse faire, jusqu'au moment où, l'égard entre nos deux visages ne soit plus que des millimètres, et là, je le stop, avec ma main sur son torse,

- Quoi ?
- Qui est cette fille ?
- Elle s'appelle Mirelle, elle fait première au polyvalent.
- Son numéro !?
- Je te l'envoie ce soir, mais d'abord...
- Envoie maintenant !

Il se recul de mon visage, mais reste toujours proche de moi, il saisit des chiffres par son clavier et l'envoie, je reçois sans plus tarder son message et le remercie, avec un baisers sur la joue.

- Je dois y aller,
- Mais Cath, je suis excité ! Je fais comment ?
- Comme tu as l'habitude de faire après une vision d'un des films érotiques à caractère sexuel que tu as l'habitude de visionner. Bisous et à plus.

Je l'attendais crié mon prénom avec sensualité, mais, j'avais déjà obtenu ce que je voulais, il ne me servait plus à rien. Du moins pour l'instant, je rebrousse chemin et tombe sur cet état enfantine de Miguel, je l'ignore avec succès. Au pas de ma porte, je constate que ma mère n'a pas bougée d'un pouce. Je ne me préoccupe pas plus d'elle et je défile jusqu'à ma chambre. J'enregistre le contact de la concubine d'Ulrich, mais ne l'écrit pas à l'instant. Je réserve ma proie pour une autre occasion.

Je prends mon sac à dos, et ressors l'un de mes supports de cours, ainsi que mon brouillon et des stylos. Je me lance dans la résolution de l'un de mes exercices de chimie. Avec un grand sourire sur mes lèvres... Oui, je viens de recevoir mon cadeau de Noël, le plus beau qu'on puisse m'offrir.

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