CHAPITRE 53

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" On ne mesure généralement pas la chance qu'on possède jusqu'à ce que l'on la perde... "

En médecine, perdre un membre peut être réversible, notamment par des inséminations artificielles qui, s'adaptent facilement et parfaitement à votre situation.
En cuisine, un excédent défaut d'un ingrédient, suffit à créer une nouvelle saveur au plat, qui n'était jusqu'ici insoupçonnable, ainsi naît un chef-d'œuvre inexistant. Mais, pour un enfant, encore plus un élève adolescents en pleine chaos de la vie active, perdre un parent peut s'avérer être décisive. Qui d'autant plus, sa mère est aussi irremplaçable qu'un neurone. Tout comme les neurones, nous naissons avec un stock bien précis, nous grandissons, demeurons des Hommes avec ce même stock, celui-ci n'est alors épuisable, que lorsqu'on prend un repos éternel.  Tel est la destinée d'une mère, nous naissons de son ventre, nous grandissons auprès d'elle, et se n'est qu'à l'appel du repos que nous nous séparons d'elle, en fin ce qui devrait-être la logique.

Je pouvais imaginer le supplice qui hantait Falone. Je n'avais pas perdu ma mère, non, j'avais perdu mon père. Sa mort prématuré m'avait laissé orpheline. Je n'ai jamais eu la chance d'être enlacée par ce dernier, encore moins partager le même plat. Alors qu'on sait pertinemment que fille père, est une alliage indestructible, une bouteille et son fermoir, une maison avec électricité, un mélange parfait d'une soirée étoilée. Je n'avais pas eu cette chance, au contraire, ma mère a du être celui-ci, elle a dû combler le vide, elle a dû être un homme femme. Elles mériteraient un musée à leur effigie. Car derrière tout grand homme, se cache une grande femme. Derrière toutes réussites familiales se retrouve une grande femme. Derrière toutes stabilité émotionnelle se loge une femme forte et abîmée par toutes ses éventualités.

Nous arrivons au domicile de Falone, elle logeait une maison faîte de planches, très belle, recouverte par une peinture blanche. La cour principal étaient inondé d'hommes et femmes, l'ensemble des bruits entendus et recouvrant ce domaine étaient des lamentations. 
Elle était au centre, les yeux tout rouge, mon cœur n'eure point là force nécessaire que mes joues se trouvaient recouvertes de larmes.
On alla réconfortée nôtre camarades, amie et sœurs. Une émotion de tristesse, des témoignages sur sa gentillesse, sa générosité, son grand cœur, sa compatis, sa sensibilité et dévouement pour les autres retentissaient sur l'ensemble des palabres de cette cour endeuillée, de ses coeurs brisés, blessés, saignants et meurtris.

Après cette élan d'étreinte, nous prîmes places sur des longs banc, fait de planches, le soleil avait épargné cette cour, comme s'il savait la tristesse, l'agonie qui était lieu.
J'avais du mal à retenir mes larmes, la vois ainsi, me rappelais que je devais être reconnaissante, j'aurais bien pû perdre plus, par chance, c'était juste un homme inconscient, inservible, hypocrite et menteur qui m'avais fait le plus grand bien de se barrer de ma vie.

- ( Fabiola ) Tiens, la bande de Bobo !

Il arrive aux compagnies de Franck, Rubain, Loïc, Brice, Ledoux et quelqu'un des élèves de sa classe qui n'en vallaient pas la peine de susciter mon attention.
Il ne me calculait pas, ne me regardait pas, il m'avait fait passer pour une invisible, une personne sans importance, comme si, il n'avait jamais connu une personne répondant à mon prénom, comme si mon anatomie lui était sans effet. Passait devant moi, esquivant mon regard, comme une flac de bour sur son passage. Je pouvais lire à travers les lignes, et celle-ci, ne sont généralement pas bonne.

Je n'étais plus la petite fille naïve, la fille de sa mère, celle donc la maison et ses entourage croyaient être inocente et insouciante. Non, je n'étais plus, dès lors que j'avais franchis ce portail, à l'instant que j'avais mis pieds dans cet enceinte et inhalée l'oxygène qui s'émanait de cet endroit, j'avais grandis, la fille a sa mère était morte, celle insouciante et ignorante donc voyaient mon entourage était parti, laissant place à cette coquille, insensible, jouissant de malheur des autres, brisant les cœurs et tuant les espoirs... Le lycée m'avais rendue parasite, un vrai virus dangereux, dont il faut se méfier.

La journée s'éteignait vite, tout comme la joie et l'enthousiasme autres fois visibles et admirables sur le visage et la personne de Falone. Elle avait mal, et ne cachait pas sa tristesse, je l'enviais  de pouvoir dévoilée ses sentiments, car les miennes étaient enfouis dans un coffre, je ne pouvais pas les laissées aux grands jours, sous peur d'être atteint par mes semblables.

L'expression du visage de Bobo était clair, sa bouche n'avait pas eux le besoin d'articuler quoi que ce soit, j'avais saisir le message, je l'avais vue venir, mais m'étais réfugiée derrière la chance, alors qu'on sait pertinemment que cela n'existe pas, ça n'a jamais existé et n'existe point...

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