CHAPITRE 57

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Rien n'est plus important que nos émotions et nos émissions...









































Cette nouvelle saison d'études vient de prendre fin, elle s'éternise avec ma rupture, ma, du moins mes déceptions amoureuses, mes éteintes perceptions rosés, qui ont virées aussi vite à une teinte docilement sombre, embrassant sur le passage ma docilité et éparpillant par déçu les montants hostiles mes espoirs d'une ultime reconquête de mon amour. 
 

Depuis sa fameuse décision et son maintien immédiat, Ulrich a bien changé, certe il m'a restituée la possibilité d'accès à ses publications sur les réseaux, mais reste méfiant, épris de colère et de cruauté en ma personne.

Le dicton qui affirme

L'amour est près à braver toutes les difficultés et même en venue à bout d'une montagne...

Se voit bien erronée.

Comme quoi, il ne faut jamais croire à tout ce qui paraît apparemment rose, car la réalité vous ramène aussitôt aux réels et à cet instant il est trop tard pour se remettre en question...

Pour ses grands vacances, j'ai opté pour une reconnaissance du moi intérieure, comprendre le pourquoi et le comment de ma fonctionnalité, savoir mes buts et mes motivations, remettre en cause ma prétendue humanité.

En fin, je veux savoir qui est véritablement Cathïde Ange !

Yaoundé n'allait pas m'aider dans cette lancée, au contraire, elle m'aurait donnée l'illusion d'une petite fille saine et sainte, d'une pauvre maria en quête d'un imminent lucifer, à fin de la transpercée au delà des barrières du lustre lumineux, détruire les barreaux d'Elision le paradis des Dieux mythologique... 

Pour une destination directement descendantes dans les flammes ardentes du feux de la passion et de l'attirance.

Il me fallait un lieu, un endroit où, je serais face à mon destin, nez à nez à mes craintes, au devant de l'âme-soeur.

Quoi de plus mieux de me faire embaucher par la mère de l'un de mes dédain ?

Qui me considère déjà comme ça belle fille.

Sans savoir qu'effectivement son fils et moi, avons eu un moment de fleute qui n'a approximativement pas fleuri.

La mère de Bobo m'a proposée d'alléger sa charge.

Elle tient un restaurant des plus simples, où bon nombres de personnes, des particuliers, des  visages connus... Notamment, tout bon citoyen devrait venir en aide en son prochain.

Surtout si, cette aide comme tu te prêtes est porteur d'une autre allusion...

Le but est simple, m'approcher le plus de Bobo, malgré qu'il a été clair...

Je ne peux laisser un homme me répudiée, cathïde est celle qui bât le tamtam et non le tamtam qui la bât.

Les débuts de mes services ont été d'un supplices émotionnels.

La sensation de noyade dans son regard, l'attirance imminente de mes lèvres vers les siennes, le désir charnel qui me manipule juste aux minimums contacts de nos deux corps, sans toutefois laisser l'éruption du pays bats quant il débat une parole de sa divine voix...

À croire que je deviens accros !

- Cathïde... Cath ? Allô la terre ? M'appelle t'il

- Désolée ! J'étais alleur... Dis-je en revenant à moi

- Si ça te gênes, je peux faire le service et toi, tu t'occupes des fourneaux, ça te vas ? Me questionne t'il

- Non, t'inquiète, j'assure. Révèle-je en prenant une nouvelle commande

- Visiblement, on ne le dirais pas ! Me rabaisse t'il le sourire au lèvres

- Cette commande ? Quel table ? Questionne-je le sourire discret

- Les oeufs aux plats c'est pour la six, et les omelettes, la deux. M'annonce t'il

- C'est noté, la deux les omelettes, la sixième les œufs aux plats... J'y vais, s'il te plaît la trois voudrait un plat de salade à l'avocat. L'indique-je

- Sans soucis, après cette livraison, je m'occupe du  service et toi du fours. Me rappelle t'il

- Compris chef... Dis-je le sourire aux lèvres

Malgré ces étant de perversité que mon esprit se fait don de se livrer, les meilleurs instant de mes vacances sont auprès de lui.

























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Le service terminé, nous avons eu le choix de nous faire à notre tour un plat commun.

- On se fait un plat de salade ? M'invite Bobo

- À toi de voir, j'ai les pieds en compote... Lui sursure-je

- Je t'ai prévenue, mais comme madame était très forte, elle a voulu assurer le service toute seule ! Assie toi là, je t'apporte un peu de glace, ça va te soulager. Me fait-il savoir

- Le couple heureux...

Cette voix coupe court à notre échange visuel.

Les rires enveloppent la salle, Chancelle, la grande sœur de Bobo, sait nous taquiner, elle se donne à cœur joie de nous montrer les neurones avec ses appellations à la noix.

Certe nous sommes en froid, mais aux yeux de nos familles, nous jouons le jeu de deux parfaite personnes s'aimant...

Dès le regard tourné, nos masques retombes et font resurgir les déceptions et les trahisons.

Les palabres de Chancelle sur la classe supérieure que nous allons aborder d'ici deux mois, serait d'après cette dernière un enfer Infernal.

Cette classe, d'après autres paroles, serait une sorte de tamis pour l'Etat, à fin de ne garder que le meilleur...

La crème de la crème

Je me vois donc, d'ici quelques semaines, domptée un démon, une démoniaque salle de classe, redouté, craints, maudite, et restrict, car, elle a retardée et faire doublée, triplées, quadruplés certains, à l'éminent stopper les études d'aucun.

La Première.

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