CHAPITRE 35

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" Lorsqu'une femme t'aime, elle est prête à déplacer des montagnes pour celui pour qui elle est éprise"

Pour Ulrich

Depuis le parie risqué avec mes copines, j'allais de mieux en mieux, Ulrich était à un kilomètre de moi, David à plus d'une cinquantaine, et bobo, juste quelques centimètres.

Deux semaines, depuis le parie deux semaines se sont écoulées, et je l'avais déjà dans mon collimateur. Je suis entrée et il n'arrive plus à me sortir de sa tête. Je suis son repéré, son étoile, sa lumière. Par un seul battement de cil, je suis entrée dans son cœur et j'ai tous raflés. Notre relation était en secret, mais elle battait son aile, nous allions plus vite qu'un léopard. Et même si,  ça faisait beaucoup souffrir ma meilleure amie; Après tout " On ne fait d'omelette sans cassé des œufs" .

La distance avait eu raison de ma relation avec Ulrich ! On arrivait au stade, où l'on ne savait plus quoi dire pour apaiser l'autre, même si l'on entretenait quelques conversations téléphoniques avec des charmants mots, mais qu'elle est la valeur d'un mots sans acte ? Et quel est intérêt d'entretenir une relation sans action corporelle ? Comment aimé une personne sans jamais l'avoir près de sois ? Comment désiré une personne, alors qu'on sait pertinemment que l'on ne l'aura jamais au près de sois ? Alors qu'elle serait l'intérêt de cette relation ? Même si la distance empêche deux corps d'entrés en collision, elle est aussi une grande cause de rupture dans un couple.

Au lycée, c'était un enfer de passion. Pharel avec son corps divin ! Ses actions diaboliquement attirantes. Cette passion qu'il créait à mon effigie, ne laissait pas ma personnalité de femme indifférente. Au contraire, il m'excitait à le rejoindre dans ce cercle vicieux de passion, d'attirance et de répulsion. Face à lui, je ne pouvais trouver un lieu échappatoire. Non, j'étais constamment, littéralement, délibérément, exceptionnellement dirigée vers son devant.

À chaque fois que nous nous croisions, il m'attirait toujours dans ses couloirs sombre, où nos deux seuls présences suffisaient à créer un fléau passionnel. Dans ces cas, à cet instant précis, comment ? Comment rester fidèle à un homme qui est à plus d'un kilomètre de sois ? Un homme qui ne te fera ressentir ses états d'âme qu'à quelques rares occasions ! La fidélité, qu'est-ce que c'est réellement ?

Cette façon qu'il avait de m'embraser le cou, cette façon qu'il avait à me rénifler, cette sensation qu'il créait en moi sous l'action de ses doigts ! Cette manipulation parfaite, ce déboutonnement, ses mains sur mes cuisses, ses lèvres pulpeuses sur mon cou, ce désire, cet instant, cet endroit, cet heure, il exerçait sur moi, ce champ électrique, donc je ne pouvais m'échapper. Même bobo, n'arrivais pas, à me faire entrée dans cette phase, où seul Pharel avait le secret. De tous ces instants, il ne m'avait jamais embrasser, enlacé ses lèvres sur les miennes. Après m'avoir mise dans ses états d'âme, il me laissait là, comme un cahier dont il ne voyait plus l'utilité. Je n'arrivais pas à le cerné, à comprendre le pourquoi et le comment des choses ! Et ses intentions, après tout, il m'excitait et me rejetait dans la même occasion.

Pourquoi le fesait-il ? N'était-il pas, attiré par moi ? Ne suis-je pas l'aimant qui perturbe sa boussole ?

Bobo, m'avait fait sa demande pour passer les fêtes de Noël avec moi, il avait déjà mis fin à sa relation avec Nadie, comme toujours, elle est venue se lamenter chez moi, jurant de le détestée, de le haïe, mais moi, je prenais un plaisir enfuie devant sa peine, mentait à ma meilleure amie et à mon soit disant petite copin d'une fidélité hypocrite.

Le coeur, quel organe imprévisible...

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