AMOUR LYCÉENS

CHAPITRE 21

La vie c'est parfois, prendre des risques, car une vie sans risque n'est pas une vie de plaisir et de sensations ...

Cette fin de journée, je suis rentrée à la maison toute désorienté, avec une migraine atroce, sûrement à cause des larmes que j'ai coulé, au vue de la flagrante trahison d'Ulrich.

Ma mère est inquiète, mais je l'ai fais croire que c'est juste mes nerfs crâniens qui me dérangent et que c'était la cause pour laquelle je suis rentrée plutôt que d'ordinaire.

Le lendemain matin, tout était parti, j'ai décidé de sécher mes larmes, de mettre fin à cet air nonchalante et pleurnicharde juste pour lui, car maintenant, je deviens son pire cauchemar.

Juste à cause de cette trahison, je vais devenir une nouvelle ange.

Une plus solide, moins souriante et plus cruelle, aucun mec ne jouera plus, plus jamais avec ma sensibilité, avec mon cœur, mes émotions, et mon corps !

La nouvelle version, sera plus difficile à télécharger.

Je suis vêtu comme chaque journée de la semaine, une chemise bleue ciel et une jupe trapèze bleue marine foncé, six tresses renversées sur ma chevelure et une tennis noire, chaussette blanche.

À dos, un sac panthère marron clair et quelques teintes sensiblement assimilable aux écailles d'un serpent, fin prête pour entamer ce mardi.

(*****)

Devant ma salle, je souffle et pénètre les lieux, et allant directement à mon banc, le professeur ne tarde pas, à faire son entré, il vient nous donner mathématiques.

Trois heures se sont écoulées, et il sort, nous laissant plusieurs exercices à faire pour le vendredi.

Évidemment, je m'y attarde directement pour rattraper le retard de mes réflexions.

Pendant la pause, ne voulant pas affronter les regards indiscrets et les murmures, je décide de m'assoir sur les escaliers qui mènent à ma salle de classe.

Quelques minutes à peine mon installation, que ma bande de copine vient me rejoindre.

Ainsi donc, nous nous retrouvons assises tous, sur les marches de la véranda.

- Alors tout va mieux ? Me questionne Farida, brisant ainsi le silence qui pesait

- Oui t'inquiète, j'en caisse. Affirme-je sans sourciller.

- Hier, vue la rage qui te décrivait, j'ai cru que tu étais capable de faire une folie irréparable. Enchaine Nadie

- Non ! Me donner ainsi en spectacle, non, c'est pas mon style. Et puis je ne veux pas salir mon nom tout ça pour un mec ! Un mec qui ne... Parlons d'autres choses les filles.

Détourne-je le sujet, sachant pertinemment qu'en parler, me fera à nouveau sombrer, car même si j'essaie de m'en persuadée, le constat est directement fait, je souffre encore, la douleur est toujours aussi saignante, je ressens encore le tiraillements de mes entrailles, le tortillement de mon cœur, du moins de ce qu'il en reste.

Et parler de lui je m'aide pas à oublier, au contraire, je vis per

-. ( Fabiola ) Ange a raison ! Changeons de sujet.
- ( Marie ) Alors, toi et David ! C'est l'amour fou ? Où tu te sers de ce dernier, juste pour rendre jaloux Ulrich ?
- Je ne sais pas, David est certe bien , mais bon en tant que petit ami, il serait parfait...
- ( Nadie ) Mais pas pour toi ! Je le sais ! Et Radivine ! J'ai bien vue comment, elle le regardait, comment elle le mangeait du regard.
- ( Fabiola ) Quant on parle du loup... On voit la queue ! La voilà ! Prenez un air désorientées .
- ( Radivine ) Salut les filles... Je peux m'inviter dans votre petite soeurorite ?
- Fait toi plaisir, viens, asseoir toi là !
- Merci !
- Alors, qu'est-ce qui t'as pris autant de temps pour d'arriver à cet heure en cours ?
- ( Radivine ) J'ai pû trouver un chauffeur pour m'accompagner, j'ai donc dû marcher une longue distance avant d'avoir un véhicule !
- ( Marie ) Pourquoi, tu ne cherches pas un chauffeur qui va t'accompagner chaque matin, comme ça, tu seras toujours à l'heure ?
- ( Radivine ) C'est vraie ! J'y ai réfléchi, mais je vais encore bien réfléchi.
- Et si on papote un peu ! Nadie tu n'es pas une bonne amie, tu ne m'as même pas dit que tu sortais avec bobo !
- ( Nadie ) Simplement parce-que c'est pas encore officiel ! Mais maintenant tu le sais, et c'est le plus important !
- ( Fabiola ) Radivine, j'ai crû comprendre que tu flaches sur David ! Est-vrai ?
- ( Radivine ) Mais non ! Il est amoureux de ange ! Pas de moi !
- ( Marie ) La question était de savoir s'il est amoureux de ta voisine de banc ? Ta copine ? Mais de nous dire si tu flaches sur David !
- ( Radivine ) Pour dire vrai et sans vouloir te vexer...
- Non t'inquiète, nous sommes en toute amitié !
- ( Radivine ) Oui suis-je amoureuse de David, il me plaît, j'aime sa façon de te regarder, de te combler d'attention, de te chérir ! Je voudrais qu'il fasse de même pour moi, qu'il me remarque, que je ne sois plus qu'à ses yeux une simple copine de classe, mais plus !
- Qu'elle révélation ! Je suis sans voix !
- ( Fabiola ) Le dictons se suis ! Voilà le chevalier servant qui arrive !
Aller les filles, ont s'en va ! Laissons les tourtereaux entre eux ! Et toi aussi Radivine, tu as beaucoup à nous raconter.
- À plus les filles !