ULTIMATUM

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" Le plus grand défi de la vie, c'est se résigner à agir par soit même.."

Après l'illusion de plaisir que m'avait procuré cet appel à ma génitrice, l'écho de sa voix qui m'infligeait une sensation d'apaisement, la réalité finit par me rattraper, conduisant ma peau et mon âme subir un déchirement psychologue et physique incité par les coups de fouet de ma tante, suite à mon délai de rébellion. Sa tyrannie et son affolement sur mon corps était d'une rage et d'une fureur à déclin, les traces laissées par cette courroie de machines, qui, auparavant avait été chauffé suite aux brouillement des légumes... S'inflitraient dans ma peau, laissant à chaque fois une marque de son passage. Ma nudité était à découvert à qui bon le voulait, je courais essayant de fuir, essayant de me débattre, mais la force de ma tante m'a rappelais ma faiblesse et ma lenteur. Alors je m'abandonnais au fouet, le laissant s'imprégner en moi, le laissant me marqué, j'étais arrivée au point où, la douleur ne m'atteignait plus, elle faisait partie intégrante de moi...

Au bout de ce qui paraissait être un supplice, ma tante me libère, mon corps noir, d'un noir éclatant avait pris une coloration rouge, un rouge vif, qui me faisait atrocement souffrir.

- Voilà la punition que chaque parent devrais réserver à leur progéniture ! En temps normal, tu devrais me remercier, tu devrais te réjouis que je sois présente, pour te montrer le droit chemin, car le mensonge engendre le vol, le vol engendre un tueur et un tueur est condamnée à mourir.

Je savais ce qu'elle attendait de moi, je n'étais pas indifférente, mais c'est paroles sont insensé, pour une femme qui me prive de petits déjeuners chaque matin, des journées où, elle affiche un air tendre et maternelle, j'ai droit à un bout de pain, incapable de combler cette famille qui me ronge. La même, qui se saisir de tous les petits paquets à mon attention provenant de ma mère, pour les dédicacés à ses nièces, se faisant ainsi passer pour la gentille, la tante souciante et parfait, celle au cœur en or ! Est la même qui parle d'engendrement, or, cet elle qui m'incite à suivre ce chemin obscure. C'est tel qui m'a envoi, ou plutôt, appris à me servir sans permission dans les poches de mon mari, mon oncle  lors de ses retours de travail, la même qui m'a éduquée ainsi indirectement mais assez vivement à combler ma famine lors de ses sorties ou ses moments d'inattention avec ses copines. À qui la faute ? Moi ? Peut-être bien ? Elle ? Logiquement !

- Merci tata pour cette punition, je l'ai amplement méritée, merci de me ramener dans le droit chemin, sans toi et tes punitions, je serais peut-être devenue une...

Le mot que cale à la gorge, comme si mon vocabulaire et mon bocal ne l'avais jamais connue, je n'avais pas conscience de ce mot, bien qu'il était présent, existait et était utilisé, mais la cathïde d'avant, la ange d'autre fois, celle qui avait tout à porter de main dès qu'elle demandait ne l'avais jamais employés pour qualifier une personne encore moi elle même !

- Ma fille, ce ne sont pas des punitions, ne crois pas que je prend de plaisir

Non tantine, tu ne prends pas du plaisir, tu te délecte de ma souffrance, tu prends un plaisir fous à choisir tes objets de tortures... Non, tu ne prends pas de plaisir !

- Ça me fonds le coeur, mais c'est pour te faire grandir, mûrir, et atteindre la maturité, car tous ce paie ici bat !

C'est normal, je l'accepte. Et j'assume.
Après cet affront, certe je me faisais battre, mais la douleurs n'était plus aussi insupportable, après tout le corps a une capacité à s'adapter à toutes circonstances, alors je me suis adaptée, j'ai encaissée, j'ai saignée, mais je vivais et c'était le plus important !
Après l'obtention de mon certificat d'études primaires, malgré mes insomnies répété et continue à l'établissement, mon enseignante avait pris le soin de me faire des répétitions gratuite, qui m'ont fait relevé la pente de l'échec, sans elle j'aurais sûrement reprise la salle de classe.

Son plaisir était grand, se vente dans tous le quartier, que ma réussite l'était dédié, car soit disant " c'est nuit blanche ont finis pas payer" . Ma mère, ma fait la surprise pour ma réussite en venant en personne me voir pour me féliciter. Ma joie était aussi grande, comme si, enfin la lumière aux bouts du tunnel était visible, et il ne tenait qu'à moi de me saisir de celle-ci.

- Mon père, mes félicitations, ton travail à payer, maintenant tu es une grande fille, tu vas entré au lycée !
- Oui maman, mais je ne veux plus rester ici, je veux répartir avec toi, rester auprès des juniors, prince et grand mère...

Les larmes aux yeux, la narine mouillé, les doigts tremblante de peur, la peur que ma tante écoute mes dits et viennent s'interposer entre ma mère et mon bonheur, ce qui se fut

- ( Saturne) Comme ça tu veux partir ? Et me laisser à qui ? Je me suis attaché à toi ma fille...

Elle l'articulait d'un air maternelle et protecteur, logiquement ma mère était émerveillé par ce scénario et ce décor qui sonnait tout faux pour moi, car j'avais tant de fois assistée à cette scène, que je la maîtrisait par cœur. Elle le faisait seulement en cas de présence de son mari, de ma grande mère, ma mère et la présence de quelques membres de la famille; dès ceux-ci repartir, son masque tombe laissant place à celle que j'ai toujours connu.

- Maman, je ne peux plus, j'ai tellement encaissée et supporté, que si jamais tu envisages de partie sans moi, je mourrai ...

Et comme pour appuyer mes paroles, je remonte ma robe évasée princesse, que j'avais le droit de mettre seulement en présence de ceux-ci, le reste du temps se sont des vêtements déchirés et des restes de tissus... Laissant ainsi entrevoir un corps parsemé de cicatrices, de blessures encore ouverte, mon corps était dégoûtant, je savais que je n'aurais jamais la possibilité de porté un bekinir pour me pafaner à la plage, non jamais, ma tante avait pris le soin de me laisser un corps qui nuirait à la vue de tout un chacun...

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant