CHAPITRE 61

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" Une adolescente est un fléau pour elle même, sa pensée est reflectrice de son incompréhension.."

Deux mois, une semaine et deux jours, est exactement le temps qui s'est écoulé depuis mon admission en classe de première C. Cela représente aussi le laps de temps qu'il m'a fallut pour me rendre compte que je n'y arriverai pas toutes seules, mais aussi le maximum de temps, qui m'avait permis de me rendre compte que j'étais jalouse. Elle était mon aîné, pourtant j'avais tout à l'envier. Elle possédait ce que moi, j'avais perdue depuis des décennies déjà, son innocence, me rappel à quel point j'étais pervertie, son ignorance à quel point le savoir pouvait être un poison néfastes ; sa bonté, à quel niveau j'étais mauvais, sa délicatesse, je ne faisais plus preuve de délicatesse, si ce n'était qu'avoir un gain plus tard... J'étais petite d'âge, mais mure de l'esprit et elle, âgée mais renfermé dans l'illusion enfantine.

Les seules phrases que je trouvaient pour me ravitailler l'esprit, c'étaient qu'elle n'ira pas loin, Bekoko allait la marginalisée comme se fût mon cas, cet environnement allait détruire tout innocence en elle, elle deviendra aussi pervertir que moi, ce lieu lavera tout ose d'ignorance en elle, sa bonté disparaîtra après une déceptions amoureuses. En fin, je pourrais arrêter de me torturer l'esprit, je pourrais savourer cette nouvelle personnalité de ANCE et peut-être nous deviendront des amies, mais avant que cela ne se fasse, je me ferais un plaisir de la faire ravaler sa petite langue de fierté.

-( Farida)  Cathide, tu es venue nous rendre visite, ou aller rendre visite à tes pensées ?
- Désolée les filles, j'étais prise par autres choses, mais je suis présentement maîtresse de mes agitations.
-( Nadie ) Alors, tu nous racontes ?
- Quoi ? Il y'a un truc je devais vous dire ?
- ( Fabiola) Dernièrement en te rendant visite dans ta salle de classe, on a toutes remarquées que tu jouais à la déplacée interne.
- Je vois où vous voulez en venir, le fait est simple, je fuis ma voisine de banc, cette fille le don de me mettre sous les nerfs dès qu'elle ouvre la bouche !
- ( Marie ) On savaient toutes que tu ne la supportait pas, mais de là à la fuire, tu ne vois pas que c'est un peu extrême ?
- Marie, si cette fille était ta voisine de banc, crois moi, il y'a longtemps tu serais devenu comme elle... Toujours avec son aire joyeuse, prétentieuse dès fois, ne sait pas se taire, toujours à gesticuler comme un mille pattes, à attirer l'attention sur nous, elle ne sait pas fermer sa bouche toujours les << Monsieur j'ai pas bien compris ici >>, << Monsieur vous pouvez réexpliquer ?>>  C'est vrai que ça merde à mieux assimilée, mais c'est de trop ... J'ai oublié son côté pleurnichard, elle pleure pour un oui ou pour un non, je sais je m'assume trop à la faire chialer tous les jours, mais le meilleur score est réservé aux professeurs de mathématiques. La dernière fois c'était quant il vérifiait les exercices de maths, madame n'avait pas pû les faire, et quant on lui demande le Pourquoi, elle répond en pleurant que son père n'a pas les moyens pour lui en procurer, c'était chiant mais à la fois hilarant. Ce qui me tape encore plus sur les nerfs, c'est qu'elle joue à la gamine, à l'ignorante, figurez-vous qu'elle ne sait pas utiliser un téléphone portable.

- ( Farida ) Non mais, nous sommes aux vingt-unième siècle ! Même les gosses d'un ans savent, que dire de ceux de six mois ?
- Farida, après en classe, on dira que j'aime me moquer d'elle, moi j'essaie personnellement de la faire comprendre que nous ne sommes plus à la maternelle, encore moins en primaire, c'est le lycée de sur quoi la première, d'ici deux ans nous serons en fac, et croyez-moi, un mec va juste en jambé quelques phrases et direct sur elle !

- ( Nadie ) Cathide, contrôle tes mots !
- ( Marie ) Ange n'a pas tort, si elle continue dans cette lancée, elle se fera violé. Si jamais un incendie se montre, comment va t'elle faire pour appeler les pompiers ?
- ( Fabiola ) Même si elle parvient, ceux-ci viendront ?
- ( Marie ) Laissons le cas de l'incendie, si jamais elle se perd, ce qui est probable pour une personne aussi renfermé, est-ce qu'elle sera en mesure de composé le numéro de téléphone de son parent sur l'un des téléphones qui lui sera sûrement proposer ?
- Elle n'y arrivera pas, ma voisine est une ... Pas de mots exacte pour décrire, j'ai oublié le sujet le plus délicat, cette dernière est tellement renfermé sur le sexe !
- ( Fabiola ) Le sexe ne devrait pas normalement être un sujet tabou dans les maisons, surtout pour les adolescents !
- Quant on parle de sexe en salle, elle se met à faire comme détraquée qui visionne pour la première fois un films déconseillée au moins de dix-huit ans. Elle se met les mains pour fermer ses oreilles, et pose des questions abstrait et absurde. Toutes la classe la déteste sur ce coup, mais personne n'ose le lui faire la remarque, et comme toujours, je passe pour la méchante de l'histoire en lui déballant tous. Dans la norme des choses, elle devrait me remercier d'être là pour lui faire comprendre ce que les autres chuchote tous bas !

Le bruit assourdissant de la clochette me rappelle que je dois regagner ma salle de classe, pour le début d'un nouveau cours. Je fais mes au revoir à mes copines, et je prends mes jambes à mon coup pour pouvoir arriver avant le professeur. J'y parviens et m'installe avec Müller.

- Alors, ton petit commérage avec tes copines ? Ça été ?
- Hyper bien !
- Je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu détestes autant cette fille cathide, elle ne t'a pourtant rien fait. Elle te crains !
- C'est pourquoi elle n'osera jamais rien faire qui pourrait me blesser.
- Tu es irrécupérable !
- Merci du compliment.

Le cours suivit, deux heures plus tard, marque la fin de celui-ci et donc celle de la journée, la classe commence à se vider, Müller, Christian et Ymen s'en pressent d'y aller, car ils ne doivent pas raté leur bus, Yann s'en va pour pouvoir trouver un taxis moto pour deux, Daniela, Siefried et moi, commençons à remballer nos affaires, alors que Flambel et Brayan sont toujours reconquevis sur leurs cahiers. Je les envie d'être aussi concentrer, moi, ma concentration se voir toujours perturbé par les hommes... Il y'a des jours où j'aimerais être un mec.

Jacque avait fait un échec sur son examen officiel de baccalauréat, alors que Dewily lui, l'avait eu avec brio. Je ne m'étais pas rendus compte plus, tôt, mais, Flambel est le petit frère de Jacque. Ma relation avec Jacque a pris une allure insoupçonnable, je me suis un peu attachée à lui, et je racontais tous à Siefried. Depuis quelques temps, je me sens bien avec lui, et je le fais confiance... En fin, dès l'instant où je me suis rendue compte que l'amitié entre filles est vouées à un échec, je préfère préserver le peu d'humanité que je possède et faire confiance à un sexe masculin pour les questions de cœur.

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant