CHAPITRE 51

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" On ne connais personne, si non par amitié... "

Comme je m'en doutais, mon score avait été connus de tous, et avait circulé de bout en bout comme des miettes de pain d'épices qui se distribuent lors d'une campagne électorale. J'étais terrifiée à l'idée de mettre pieds dans cette salle de classe, me disais-je, se disaient-ils de moi que je n'étais qu'une croqueuse de diamant ! Pourquoi je n'arrive pas me contenter de ce que je possède déjà ?

" Simplement parce-que l'homme veut toujours plus, aller au delà de ses possessions et tout ceci pour... "

Pour finir zéro, ruiné et demeuré seule.
Malgré mes nombreuses excusent pour pouvoir esquiver l'idée et la perception d'une journée lycéenne, ma mère trouva les paroles pour me faire renoncer à cet idéal. J'y allais, mais à contre cœur, le ressentir de cette phrase me tourmente toujours " c'est finis entre nous... Fin ". Il ne m'avait pas fait de cadeau, et moi non plus. Le désespoir s'installe, s'empare du peu de joie que j'avais en cœur, Cupidon m'avait hotté sa flèche plantée en pleine cœur, laissant jaillir de ma poitrine une mar de sang, je baigne alors dans une dépression... Mais retrouve force d'y sortir lorsque le visage de Franklin fait eruption dans mes pensées.

J'arrive devant la salle de classe, prend une grande inspiration, me concerte avec ma voix intérieure, elle me demande d'avancer malgré les marginalisation. Et puis elle a raison, comme toujours qui ne tente rien n'a rien !

- Alors, comme ça l'immaculée conception  nous fait part de sa venue... À votre attention, la Star de la seconde C2 est de retour.

Les yeux ébahis de la salle de classe se tournent vers nous, j'entends des chuchotements, des souris moqueurs se dessinent sur certains visage, j'ai de la peine à les regarder en face, à leurs vues je me sens salle, impure, et je me rends compte que c'est dans cette même salle, devant ces mêmes personnes que j'ai été traitée de gases, d'hypocrite et d'utilitariste.

- S'il te plaît, je ne suis pas d'humeur à me faire lessivé par toi, à moins que tu aimerais passer aux rinçages par moi ? Dans ce cas épargne moi tes éternels problèmes.

Le brouillard de la classe pris le déçu, mais je sentis une légère main me faire sortir de justesse au milieu de ce scandale. Je n'eux le temps d'apercevoir le visage de cette personne, mais ce parfum ne m'était pas indifférente.

- Qu'as-tu fait Cathïde ? Tu sais pourtant qu'il ne supporte pas la jalousie.
- J'ai été dicté par mes pulsions féminines, je n'ai pas réfléchi aux conséquences, et maintenant je jouis de ma peine.
- Laisse moi la partager avec toi, ma folle dingue d'amie.
- Tu m'as manqué Nadie
- Toi encore plus ma Cathy.

Les autres ne tardaient pas à nous rejoindre, je les contais en détail la soirée, et on se marraient, on riaient aux éclats et personnes à l'horizon pour ne faire taire.

La météo annonçait des rafales de rires, des vents violents de caresses, un tourbillon de baisers et un soupçon de délicatesse, sans oublié les parapluies de pardon... L'amitié prend le déçue sur ce climat.

- Ta relation avec Bobo, ça avance ?
- Tu veux que l'on debate déçu ?
Parceque j'ai peur que ça fasse remonter certaines souvenir...
- Non c'est bon, si c'était pas toi, ça aurait bien pû être une autres, donc je ne vois pas pourquoi je t'en voudrais et puis je ne peux pas perdre ma meilleure amie pour un mec, ça jamais. Ils seront nombreux à me courir après un de ces quatre.

Mais que fait-elle ? Pourquoi n'applique pas t'elle les conformations hypothétiques ? Ne sait-elle pas que l'homme a toujours été pour ses principes ? Nadie, tu es vraiment une bonne personne, des personnalités comme la tienne sont en voie de disparition, chassées par des personnes comme moi ! Si le monde était doté des personnalités comme la tienne, je pense, non j'affirme que les tares tels que discrimination, tribalisme, rancune et mensonge seront de l'histoire ancienne.

Je ne saurais être comme toi, mais j'aimerais tant te ressemblé, agir comme toi, que mes pensées et mes réflexions soient reflets des tiennes. Je prie que tu demeures comme celà, que le monde ne te changer pas, que ma personnalité ne t'affecte point, car je suis tel un virus, je vis au dépend des autres, sans vous je ne suis rien, sans toi je serais surement néant...

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant