CHAPITRE 69

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" On crois connaître une personne, et pourtant, on ne connait que ce qu'elle juge bon de nous démontrer..."

Les bruits provenant de l'extérieur percutaient de plein fouet mon sommeil, qui se voulait doux et réparateur. Comme instinctivement, mes yeux s'ouvrent, mon corps lourd, se détend, mes jambes enchaînent leurs décentes et se stoppes net, lorsque mes plantes de pieds, percutent le sol. Mon corps se redresse et mon fessier s'aplatit sur le lit. Mes doigts contractés en un point, me soutiennent, et ma bouche, qui lâche des bâillements répétés. Je demeure sur cette position quelques temps. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur ma mère, elle commence son ralements matinal.

- À quel heure tu es rentrée ?
- Deux heures du matin !
- Je t'avais demandée d'être à la maison vers quelle heure ?
- Je ne me rappelle plus !
- Maintenant tu as perdu la mémoire ?

Je ne réponds rien, je reproduis le même schéma de tout à l'heure, mais vers l'inverse. Je me retrouve coucher, dos à elle. Je l'entends articulée des paroles, mais ne prête vainement mon attention. Dès son scénario terminé, elle s'en alla, et je me retourne sur le coup et saisis mon téléphone. Où, j'aperçois un message d'Ulrich, me demandant si, je suis bien rentrée. J'ignore catégoriquement. Je défile sur mes contacts, et tombe sur celui de Mireille. La fille prés supposée, qu'Ulrich se tape au détriment de moi, je saisis avec rapidité et rageusement un message, que je ne prête pas attention aux mots, il ne me restait plus qu'à cliquer sur envoyer, mais l'hésitation pris le déçu sur moi .

Pourquoi j'hésite ? S'il me trompe avec cette fille, je devrais être en colère, la rage que je ressens est justifiée, je n'agis pas à l'aveugle, c'est telle derrière ce fil... Pourquoi je n'y arrive pas !?. Serais-ce possible que je culpabilise ? Pourquoi le ferais-je ? Elle mérite que je sois colérique sur sa personne. Et pourtant, Nadie m'avait bien pardonnée elle. Pourquoi je n'arrive pas à faire de même ? Serais-ce possible que le pardon ne fasse pas partie de mon vocabulaire ? Pourquoi l'avoir inventer, si, nous autres n'arrivons pas à l'utiliser ? Fatiguée de cet instant d'hésitation, je balance le téléphone à l'autre bout du lit et me reconquevis sur moi-même. Je reste ainsi, au bout d'une dizaine de minutes, un bip sonore, me retire de mes pensées, et je me lance à la conversation.

- Boujour Cath, j'espère que je ne gâche pas tes heures de sommeil ?
- Bonjour. Non t'inquiète pas Yann, de toute façon, j'étais déjà éveillée.
- D'accord, si non, comment s'est passée ton réveillons de Noël ?
- Si je pense à tous les choses bonne de cette soirée, je dirais bien. Mais si je me penche sur le négatif, j'affirmerais mal. Du coup, c'était là. Bizarrement là. Et le tiens ?
- J'ai passé, un agréable moment avec ma moitié. Donc, c'était bien dans l'ensemble.
- Compris. Au moins toi, tu ne t'ai pas ennuyé. J'ai choses qui me tient à cœur, et j'aimerais t'en parler. Si tu veux bien m'écouter !
- Oui, bien évidemment Cath, tu peux tout me dire, je suis ton amis, et les amis servent à se serrer les coudes. Alors, quelle est ta préoccupation ?
- En fait, j'aime une personne, et elle est en quelque sorte en relation. Et cette personne me considère comme son amie pas plus.
- Je pense qu'en lui disant ton ressenti, il pourra mieux se prononcer. D'autant plus que les filles comme toi, sont rares. J'ai jamais connu une personne aussi unique tel toi, bien sûr, comme tous le monde, tu possèdes ta part de mystère, mais du peux que je sache de toi, se serait vraiment du gâchis, de laisser une fille comme toi.
- Tu penses réellement tes dires ? Ou, c'est juste pour que je me sente moins idiote!?
- Cath, je le pense au plus profond de mon être. Tu es exceptionnelle, belle, charismatique, intelligente, une amie fidèle, qui n'hésite pas à se plier en quatre, pour soutenir ses compagnons. Une vraie Otaku, Cath, tu es là fille donc la plus par rêveraient d'avoir. Rassure-toi.
- Merci, ça me va droit au cœur. Vraiment, merci.
- Alors, tu me dis qui est cette personne, ou, tu préfère garder le mystère ?
- Non, bien évidemment, tu es en droit de savoir, en fait la personne donc je suis secrètement amoureuse, celle là, qui hante mes rêves les plus fous, cette même personne, que quand j'aperçois le visage, je sais inévitablement que ma journée sera bonne...
- Arrêt de me mettre l'eau à la bouche, je suis même déjà jaloux de lui, sans même le connaître.
-...

La ligne téléphonique se rompus. Cet interruption me permit de souffler. Je n'arrivais pas à imaginer sa réaction, quand je lui dirais, que c'est lui, mon mystérieux amour. J'ai peur de gâcher notre amitié en lui avouant tout. Qu'il ne me regarde plus comme avant, ne me parle plus de la même façon, que ses habitudes en vers moi, se voient changées radicalement... Oui, j'ai peur de le perdre ! Je le veux certe, mais je m'en veux aussi, si je lui dis ça va changer nos vies... Je me contenterai de t'aimer en silence Yann.

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant