DÉLIVRANCE

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" La liberté est un but qu'il faut se fixer"

À l'hommage de mon père Nyame.

Lorsque je dévoile mon corps parsemé d'ouverture et que ma mère tombe en collision visionnaire de celle-ci, elle se tue des voies vocales. Elle admire avec colère et mépris ma tante, qui visiblement s'est aussi tué lors de la devoilation. Son chef-d'œuvre était mis à nu, sa vraie facette a été découvert. Ma mère n'y croyait pas, elle m'entraîne par le bras, vers un espace plus éclairé et me retourne comme une toupie, question de voir en profondeur, sur différents angles, les preuves de maltraitance que j'avais subir par ma tante. Celle qui paraissait irréprochable devant la famille tout entière. Cela même, qu'on croyait qu'elle ne pouvait faire de mal à une mouche.

Ma mère ne lui envoyait aucun vocabulaire, elle se contente de fouiller dans son sac à mains et de ressortir son téléphone, elle compose le numéro de sa tante, qui est ma grande tante et la belle-mère de ma tante. Le bip sonore s'éteint après une longue période musicale,

- Allô ?!
- Qu'est-ce qui se passe sily ?
- Voici mon enfant qui a été battue au sang, elle ne ressemble plus à rien. Je suis encore sereine de n'avoir rien fait à belle fille. Je vais récupérer mon enfant et m'en aller avec qu'elle.

Sur ces mots, ma mère raccrocher le téléphone, et m'entraîne à l'intérieur,

- Ramasse tes vêtements et on s'en va.

Je m'abaisse et récupère mes tissus de vêtement, que je mets dans un sac de déménagement, ma mère était écoeurée de voir ce que j'appelais vêtements, ce n'était que des bouts de tissus, qui me savais d'habits.

- Où sont les vêtements que j'achetais et envoyais chaque mois ?
- Tata saturine donnait ça à princesse de porter.
- Laisse. Prends juste tes chaussures, et on s'en va.

Je remets mes chaussures sur mes pieds, et ma mère s'en pare de mon poignet, elle m'entraîne vers la sortie, et nous surpassons ma tante, qui ne dis rien, mes petits neveux pleuraient du fait que je m'en aille, j'étais certe heureuse de quitter cet enfer, et d'aller vers un paradis nouveau. Mais les savoirs seuls, me brise le cœur. Elle prenait bien soins de ses enfants que de moi, mais la plupart du temps, j'étais leurs mère.

La route a été longue, au pour que je me suis endormie sur le trajet. C'est ma mère qui m'éveille lorsque nous sommes arrivées. Nous marchons quelques mètres et arrivons à la maison. Elle toque et la porte s'ouvre sur ma grande mère. Je me précipite de me jeter sous ses bras. Et elle me réceptionne de justesse. Elle me regarde, en regardant ma mère.

- Grand mère.
- Pourquoi tu l'as ramenée ? La rentrée c'est dans quelques jours sily !
- Maman ange ne pouvait plus rester avec Saturine. Elle a passée son temps à la battre, regarde son corps. Regarde ce que ma fille est devenue ? Ce n'est pas parceque je m'occupe seule de mes enfants, qu'il faut qu'on les fasse subir du n'importe quoi.
- Comment saturine a bien pu faire celà ? Tu as au moins causer avec elle, pour savoir ?
- Savoir quoi maman ? Quand tu regardes son corps, c'est pour quelqu'un qui vivait bien dans cette maison ? Regarde comment elle a perdu le poid ? Comme si on mangeait et elle, on la jettais dehors. Je ne peux pas cautionné ça. Elle va rester ici avec nous. On va trouver une solution pour s'en sortir.

Ma grande mère restait sur ses mots. Je me sentais bien. Quelques jours après mon arrivée, ma mère s'était lancée sur la démarche à me faire entré au lycée bilingue de bekoko. Mais malheureusement, la rentrée scolaire avait déjà débuté et les places étaient déjà tous occupés. C'était très fastidieux d'aller à Bojongo fréquenter et rentrer sur bekoko. Le transport était très coûteux, et sans compter les risques d'accident.

Ma mère avait bien reçu de l'aide de plusieurs personnes qui avaient sûr son état, tous les matins, un monsieur, que tout le monde croyait être mon père me conduisait chaque matin au lycée, et chaque soir, quand je devais rentrer, je passais à son restaurant, où, les serveuses me faisaient à manger, et me donnaient de l'argent pour assurer mon transport du retour.  C'est à cette période que j'ai rencontré Feancklin et Francky. Mes deux meilleurs potes. On étudiaient ensemble, malgré qu'on ne fréquentaient pas le même lycée, ils me racontaient des anecdotes sur le lycée de bekoko, me disant que c'est l'un des endroits les plus extraordinaire, que lorsqu'on y pénètre, on ressort toujours avec des séquelles physiques ou même psychologies. J'avais tellement hâte d'y être inscrite.

À la fin de l'année scolaire, ma mère entreprise les démarches pour que je puisse avoir une place au lycée bilingue de bekoko. Elle fit la rencontre de ce monsieur, un homme crains dans ce petit village de bekoko. Se disaient de lui, qu'il était une personne au croyance mythique, qu'il voue des cultes nocturnes à des dieux sadiques. Ma mère était terrifiée à l'idée de le rencontrer. Au point de refuser. Mais moi, je n'étais pas du même avis, je me disais intérieurement,  seul un fou peut reconnaître un autre fou. Alors, ceux qui profane son nom, sont aussi du même milieu que lui. Si ma mère les a fait face, elle pourrait bien avec cet homme.

Je me suis rendue chez lui, et il m'a parue être simple, toutes les profanations faites sur sa personne, n'étaient que des balivernes. Je me sentais bien avec lui, au point de toujours lui rendre visite et de le présenter à ma mère. Les premiers temps, ma mère craignait toujours sa personne, mais au fur et à mesure que le temps passait, elle avait a prit à le connaître. Et c'était rendue par elle-même, compte que les paroles de ses personnes, n'étaient que purement mensongères. Par son influence , il avait impacté mon admission au lycée bilingue de bekoko, où, j'allais débutée la cinquième.

Au vue de la situation de ma mère, il l'avait prise sur son épaule, en gérant mes études et ceux de mes frères. Par la suite, m'avait adopté en tant que ça fille légale. Pour tous le village, ma mère l'avait noyé dans un mirage de sorcellerie. Hors, ce n'était que des simplement suppositions stupides. Tout homme n'est pas simple avide de pouvoir, il existe des personnes sur cette terre, oeuvrant pour le bien de son prochain.

Et cet homme, mérite plus. Je ne le verrais jamais comme un simple père adoptif, mais comme étant mon géniteur légitime. Je suis et demeure à tout jamais de son sang. Pour moi, il ne suffit pas d'avoir été consus par un homme pour qu'il soit ton père, non au contraire, c'est celui qui se souci et se préoccupe de ton bien être qui peut être digne d'être appeler ton père. Et mon père, c'est ce monsieur. Il a su entré dans ma vie le moment opportun, il a su me comprendre et comprendre mes émotions. Il m'a élevé au rang de bâtards, pour légitime. Par lui, et pour lui, je demeurais à jamais sa fille.

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