CHAPITRE 54

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" Mon plus grand désarrois c'est d'être seule au monde... "

Ma vie amoureuse était assimilable à un sport : Football.
Sur le terrain du lycée, il m'avait fallut de quelques passement de jambes pour pouvoir pénétrée dans la surface de réparation du camp de l'équipe Bobo, et directement j'avais enfilée un but qui me propulsa direction dans son cœur. Le match retour avec l'équipe de Pharel était le plus rapidement et facile. Je n'avais fournir aucun, l'ouverture, le climat, les oscillations du vent tous, absolument tous étaient parfaits, l'équipe de mon bourreaux ne s'en pressaient pas, au contraire, ils me libèrent la voie, me propulsant direction vers le champ de chute, et le gardien, il ne me calculait pas, me laissant accès au cœur de ses goals. Et se fut pareille pour l'équipe de David. Tous deux me voyaient comme leurs leaders, comme leurs divinités, auquel il ne fallait à n'aucun jour barré la voie. En fin viens l'équipe d'Ulrich. J'ure beaucoup fait des dribbles, des passement de jambes or paires, de pro, de champion, mais le résultat était le même, l'accès à ses buts était difficile, le parcours étaient remplis d'embûches, les embuscades ne se valaient points, chacune plus difficiles les unes que les autres. Même s'il m'arrivait de me faufiler aux travers de ses embûches, le résultat était le même, mes techniques de chutes ne valaient rien, face à sa rapidité et à sa perception de chacune de mes attaques. Le face à face était perdus d'avance. Je désirais ce but, mais il est clair que je ne faisais point le poids, face à lui, je n'étais qu'un insectes.

La journée avait été longue, après les réconfortants que nous avons pu attribuer à Falone, mes copines et moi rentrions directement vers nos dortoirs précis. J'étais pas mal amochée, notamment avec l'altercation visuel avec Bobo, son regard remplir d'émotions négative, ses yeux qui, autres fois m'admiraient avec amour, attirances, désir et fantasme, étaient ceux la même qui me devisageaient, me criant rancune et voulant ma destruction. Après tous, je pense que je le méritais, mais, était-ce ainsi qu'il devait me faire savoir sa haine ? Son dégoût et son mépris ?

J'étais allongée sur le dos, le regard tourné vers le haut, les yeux jouant aux phares, la réflexion au delà de l'inimaginable.

- Tu es rentrée, mais on dirait que tu n'es point présente Cathïde.

Je delochais mon corps, me mettant actuellement sur ma côte gauche, pour, pouvoir admirer mon interlocuteur. La voix ne m'était pas indifférente ; depuis toute petite, cette voix m'avait toujours faîte la leçon, m'avait conseillée... Et aujourd'hui, se souciait de moi !

- Qu'est-ce qui te fait dire celà ?
- Tu es toujours en tenue, à croire que tu n'aimerais pas l'enlever. Depuis, tu es allongée là depuis près de deux heures à rêver et tu n'as même pas sentir ma présence, tu veux qu'on n'en parle ?

Sandra, avait encore fait sa réapparition. Elle était revenue à peine, qu'elle attendait un enfant. Nous l'avons appris au mois de février, mais ma grande sœur niait l'évidence. Ma mère, par ma complicité, avons eux de son urine, qu'aussi tôt, ma tante infirmière, fit des analyses et détecta une formation embryonnaire. Face à cette révélation, elle n'eure pour d'autres initiative que de nous révéler toutes la vérité. D'après sa version des faits, elle a portée cette grossesse pendant les fêtes de Noël, ses même moments où, je me donnais à cœur joie de rendre fou mes amants... À croire que les liens de sang se suivent.

- Non, ça va, merci. Tu devrais te reposer, de nous deux, je ne serais pas celle qui sera entre la vie et la mort d'ici quatre mois.

Depuis l'annonce de sa grossesse, cinq mois se sont déjà écoulés. Son ventre, tout comme le volume de sa poitrine avaient dédoublés de volume. Ses humeurs dérangeantes et précipitées se sont vues devenues plus calmes et reposantes, à croire que les hormones de grossesses varies selon chaque femme.

- Si tu y tiens tant, sans soucis. En passant, il y'a de quoi manger à la cuisine, tu n'auras qu'à faire élevé la température.
- Merci, mais actuellement mon esprit est plus à l'ouest et question alimentation, c'est pas trop mon fort !

Qu'aurais-je pu le lui dire, Tiens Sandra, ta sœur est une vraie attardée sentimentale ? En passant elle entretient une relation avec plus de quatre mecs, l'un l'envoie au septième niveau, l'autre la rend dépressive, agressive, bipolaire, le troisième la traite en reine, en déesse et le quatrième veux faire d'elle la femme la plus importante du monde. Mais malgré tout, elle a tout foutue en l'aire, elle ne sait pas se contenter de ce qu'elle possède, veux plus, toujours plus. Malheureusement, elle se retrouve seule. Devrais-je vraiment lui faire pare de ses ressentis ? Non, l'ignorance est certe un défaut, n'empêche qu'elle protège plus que la connaissance.

Si elles savaient tous, alors je ne serais plus là Ange qu'elles ont connues, je deviendrais comme mon géniteur, manipulatrice, une vraie leurreuse, une hypocrite, et une utilitariste affirmée. Au vue de mes actes ne suis-je pas déjà tout ceci ? Je manipule ma famille, je me fait passer pour une sainte, la petite fille innocente, insouciante et apeurée alors que, je suis tous, sauf timide, apeurée et insouciante encore moins innocente. Je leurre très bien, et l'hypocrisie c'est mon fort. Et l'utilitaire, je le suis devenue dès l'instant où j'ai eu à goûter à sentiments : AMOUR. 

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