CHAPITRE 54

17 4 5
                                        

Mon plus grand désarrois c'est d'être seule au monde...



































Ma vie amoureuse était assimilable à un sport : Football.

Sur le terrain du lycée, il ne m'a fallut que quelques passement de jambes pour pouvoir pénétrée dans la surface de réparation du camp de l'équipe Bobo, et directement j'ai enfilée un but qui m'a propulsée direction dans son cœur.

Le match retour avec l'équipe de Pharell est de loin le plus rapide et facile.

En effet , je n'ai fournies aucun, les ouvertures, le climat, les oscillations du vent tout, absolument tout ont été parfaitement en ma faveur, l'équipe de mon bourreaux ne s'en est prit à moi, au contraire, ils m'ont constamment libérés la voie, donnée le champ libre, me propulsant direction vers la ligne de chute, et le gardien, il ne m'a calculé, me laissant accès au cœur de ses goals.

Et se fut pareille pour l'équipe de David.

Tous deux me voient comme leurs leaders, comme leurs divinités, auquel il ne faut à aucun jour barré la voie.

En fin viens l'équipe d'Ulrich. Je me suis affalée dans des tactiques de dribbles hors-normes et hors paires, des passement de jambes professionnel, une analyse indélébile du terrain à chaque arrestation de jeu, je me devais de demeurer constamment attentive aux variations incessantes et incroyables tout autant incommensurables de son jeu mais le résultat a été le même à chaque fois, l'accès à ses buts me reste défaillant.

Le parcours est parcheminé d'embûches, les embuscades qui ne valent points, chacune plus difficiles les unes que les autres.

Même s'il m'arrive très souvent d'arriver à passer entre les mailles du filet, de me faufiler aux travers de ses embuscades, le résultat reste incessamment le même, mes techniques de chutes sont minables, elles ne valent rien, face à sa rapidité et à sa perception de chacune de mes attaques.

Le face à face est perdue d'avance.

Je désirais ce but, mais il est clair que je ne fais point le poids, face à lui, je ne suis qu'une débutante dans un jeu de pro.


















{****}





















La journée a été longue, après les réconfortants que nous avons pu attribués à Falone, mes copines et moi avons directement pris le chemin vers nos dortoirs respectifs.

Je suis amochée, notamment avec l'altercation visuel de Bobo, son regard remplit d'émotions négatives, ses yeux qui, autres fois m'admiraient avec amour, attirances, désir et fantasme, sont ceux d'aujourd'hui qui me dévisagent, me criant rancune et voulant ma destruction.

Après tout, je pense que je le mérite un temps soit peu, mais, est-ce ainsi qu'il doit me faire savoir sa haine ?

Son dégoût et son mépris ?

Depuis une bonne heure, je suis allongée sur le dos, livide sur mon lit le regard orienté vers le haut, les yeux jouant aux phares, la réflexion au delà de l'inimaginable.

Je n'arrive pas à comprendre son changement d'attitude, sa bipolarité m'exalte autant qu'elle m'exaspère.

Certe, je crois que ce côté lunatique de lui, m'attire autant qu'il me révulse; cependant suis-je moi aussi une personne normale ?

À y repensant bien, j'aime toujours et constamment la mauvaise personne et au mauvais moments, à croire que ma vie est une succession et un enchaînement de catastrophes.

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant